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3 mars 2016 4 03 /03 /mars /2016 08:49

 

 

Romainville le 1er mars 2016

 

Propos du père François

 

 

Ce doit être une figure de rhétorique (je n’en suis pas sûr).

Pour plus ample informé, il faudrait demander à Jacques Champion qui est un fin lettré et a des clartés de tout (Molière). 1

Ça consiste à reprendre une de vos déclarations, à la sortir de son sens et de son contexte et à s’en servir pour vous attaquer.

J’en ai eu un exemple récent avec l’affaire de Catherine Drouin, à l’époque directrice de nos HLM.

Elle avait été priée de quitter un organisme semblable de Paris, la SIEMP où sa gestion, c’est le moins qu’on puise dire, avait posé problème (Chambre Régionale des Comptes). 2

Elle fut, sur le champ, recrutée à Romainville. 3

La coïncidence était étonnante et je demandai et fis demander quelles raisons avaient poussé notre municipalité à embaucher une personne ayant de tels antécédents.

C’est là qu’intervient le procédé :

La maire feignit d’avoir compris que je m’en prenais à la personne de Mme Drouin et à sa gestion de l’OPHLM depuis qu’elle officiait dans notre village.

Elle alla jusqu’à parler publiquement de « rumeurs abjectes », en me citant nommément, ce qui était une grave imprudence, et ce qui fit que les plaintes qu’elle avait annoncées ne furent jamais déposées. 4

 

Assez parlé de Drouin.

 

Je viens de constater une deuxième utilisation du procédé :

Un garçon (je ferais mieux de dire un homme) que je connais depuis longtemps s’est vu attribuer, voici déjà quelque temps, à la Cité Gagarine, un HLM.

Je pense que son cas était à prendre en considération, car il est veuf avec deux enfants.

C’est ce qu’on appelle un « cas social ».

Mais des « cas sociaux », il y en a d’autres (les Diassiguy, par exemple).

On peut donc dire qu’il a bénéficié d’une faveur. 5

Des « faveurs » de ce genre, il y en a eu de tout temps, et les municipalités de tous bords résistent difficilement à l’envie de recruter leurs copains dans la fonction publique locale, ou de faire quelques entorses aux règlements sur l’attribution des logements sociaux.

Je ne me serais donc pas ému plus que de raison si le personnage ne s’était pas porté en avant, avec beaucoup de zèle, comme référent pour la rénovation de la Cité Gagarine. 6

Le néophyte s’est fait longuement interviewer dans le torchon municipal (on m’a d’ailleurs dit que ses déclarations (que je n’ai pas lu) étaient fort pertinentes).

Vous avez compris que, sur le fond, je n’ai rien à redire à la chose.

En revanche, je suis gêné, très gêné de voir quelqu’un qui vient de bénéficier d’un passe-droit et qui se met à combattre pour celle qui en est l’auteur, d’autant qu’il en était initialement (comme moi) l’ennemi juré.

Je l’ai fait savoir publiquement et me suis donc attiré la rancune inexpiable du bénéficiaire de l’HLM.

 

En clair, si j’avais été lui, je me serais bien gardé de me porter en avant dans l’affaire de Gagarine, car son attitude a furieusement l’air d’un renvoi d’ascenseur de la part d’un client. 7

Je l’ai dit et je le répète.

Revenons-en à la « figure de rhétorique ».

Comme l’individu est devenu un « cas social » suite au décès de son épouse (j’ai assisté à leur mariage ; j’ai assisté à ses obsèques à elle), le procédé consiste donc à dire que c’est à elle que j’en ai.

Le veuf m’a donc abordé hier en vociférant : « tu as craché sur la tombe de ma femme ». 8

Qu’est-ce que je peux répondre à de pareilles insanités ?

Je lui dirai simplement qu’il s’est exprimé en présence de deux témoins.

Je lui dirai qu’il y a donc « injures publiques », comme il y avait injures publiques de la part de la maire Valls quand elle parlait de « rumeurs abjectes ».

Au passage, je profite de l’occasion pour dire que je n’ai pas relevé de « propos injurieux » dans le DAL Spoutnik.

Mais ça n’a rien à voir.

Mon insulteur, je lui dirai simplement que je ne dépose jamais plainte.

Je lui conseillerai seulement de rentrer en lui-même, de reprendre son calme et de ne pas recommencer. 9

 

Salut à tous.

 

François Le Cornec

 

— — —

Commentaires de Maurice (avec l'approbation de François)

 

*1) la rhétorique consiste à « prouver la vérité de ce qu’on affirme, se concilier la bienveillance des auditeurs, éveiller en eux toutes les émotions qui sont utiles à la cause »

2) lire l’article du Le Parisien en lien en dessous :

http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-saint-denis-93/les-tensions-s-exasperent-au-conseil-municipal-17-10-2014-4219005.php

3) alors que les preuves qu’elle a quitté son poste précédent « pour fautes graves » sont prouvées par un jugement qui comprend des indemnités qu’elle doit verser. Le préfet avait dans un premier temps été contre son recrutement puis l’avait validé.

4) c’est un grand classique de sa part ainsi que de son entourage, faire des moulinets en avertissant : retenez-moi ou je fais un malheur, mais retenez-moi ! Personne ne me retient ? Ou de se plaindre de

5) certains feraient beaucoup mieux de se taire plutôt que de chanter sur tous les toits qu’ils ont obtenu un logement à force de faire pression sur tel ou tel élu avec un la prime un logement refait entièrement !

6) – porté – comme référent OU désigné ? N’y a-t-il pas eu une tentative d’imposer des personnes sans que celle-ci soit désignée par les locataires ? En fait-il partie ?

7) rien ne se fait sans retour ! Je te donne, mais lorsque j’aurai besoin… serait-ce comme dans la mafia ? (pour ceux qui ne comprendraient pas, c’est une question pas une affirmation)

8) dans le genre, « Boris Vian » sans en avoir le talent.

9) Tu sais très bien quil n’a pas dû avoir cette réaction de lui-même, elle a dû lui être soufflée dans les narines bien fortement pour essayer de te déstabiliser ; c’est le signe que tes écrits ne laissent pas indifférent.

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