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20 février 2018 2 20 /02 /février /2018 17:52


 

                                Romainville le 17 février 2018

Propos du père François


 

Mon ami Ph me faisait régulièrement observer qu’il ne fallait pas s’opposer systématiquement au principe des indemnités pour les élus.

Elles ont été créées, me disait-il pour que des individus désargentés puissent s’exprimer et pour que la politique ne soit pas l’apanage des riches.

Il avait  certes raison et c’est sans doute grâce aux indemnités qu’un homme comme François Ruffin, dont je suis loin de partager toutes les analyses mais que j’apprécie beaucoup, par exemple quand il propose à Alexis Corbière de réduire les indemnités des députés au niveau du SMIG, que Ruffin, donc peut siéger à l’Assemblée.

C’est aussi grâce aux indemnités que SW, professeur non certifié, peut, comme le Casimir de d’Ormesson (dont je vais entreprendre la lecture) mener la grande vie.

Il était même si pressé d’arrondir ses fins de mois que, lorsque, toute honte bue, il se fut agenouillé devant celle qui, sans jamais relâcher la pression, avait su dompter l’être libre qu’il était et que j’appréciais, il n’eut même pas la décence d ‘attendre le départ de Gérald Calzettoni pour lui faucher la moitié de son pécule mensuel.

Honte à toi ! Stéphane.

Mais je pense que tu sauras, en bon sophiste que tu es, t ‘arranger avec ta conscience...

 

Mais, où est-ce que je vais avec cette histoire ?

Je voulais simplement rappeler que les meilleures inventions, si l’on n’y prend garde, peuvent déraper et que l’on en arrive vite à ce que de pauvres types ne se battent pour se faire élire que pour le pognon, soit qu’ils en manquent totalement, soit qu’ils jugent qu’ils n’en ont pas assez, et, je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais il y a beaucoup de gens « qui jugent qu’ils n’en ont jamais assez ».

A cet égard, ma courte expérience de la vie politique locale ne m’a fait connaître qu’un seul homme, qui n’était certes pas désargenté, mais qui a su résister à l’appel du « toujours plus » et, tout au long de ses 18 ans de mandat, n’a pas touché un sou.

Tu me demandais, Stéphane, pourquoi j’avais fait amitié avec lui.

Il y avait des tas de raisons à cela (qui ne te regardent pas) mais son désintéressement aurait suffi.

 

Venons-en au véritable sujet de ce propos.

Je traitais donc (brillamment) des bonnes inventions qui sont détournées de leur but premier.

 

Or donc, la semaine dernière, je reçus un appel téléphonique du commissariat des Lilas, m’enjoignant de m’y présenter pour une histoire de plainte.

Emerveillé, stupéfait, j’imaginai aussitôt que, dans l’affaire de ma plainte avec constitution de partie civile (vous vous souvenez : les 9 MILLIONS DE LA PLACE DU MARCHE, les 1,2MILLIONS DE FIMINCO, les 5 VENTES NON JUTIFIEES DE BIENS  PUBLICS EN DESSOUS DU PRIX DES DOMAINES, les CONTRATS SANS APPELS D OFFRES etc.), le TGI avait fait diligence (comme dans l’affaire Fillon).

Je t’en fous.

Il s’agissait d’une plainte de notre inénarrable duo contre un malheureux concierge d’immeuble HLM qui avait eu le malheur de le mettre en cause dans la gestion du parc immobilier de la Ville.

Le mis en cause avait dit qu’il me connaissait (ce que je confirmai) mais mon audition ne pouvait pas aller bien loin puisque, sur le fond de l’affaire, je ne pouvais fournir aucun éclaircissement.

J’en profitai tout de même pour rappeler que la nomination à la tête de nos HLM d’une bonne femme qui avait été écartée d’un organisme parisien semblable pour une gestion préoccupante qui lui valut plus tard d’être condamnée par une cour disciplinaire, cette nomination créa un climat de suspicion qui pouvait expliquer les accusations du mis en cause.

 

La police, comme la justice auprès de laquelle je me renseigne régulièrement pour suivre l ‘avancement de mon propre dossier, en tout cas, s’étonnent du nombre énorme d’actions en justice intentées par le duo vallso-campionniste.

Je me fais régulièrement un devoir d’expliquer à ces fonctionnaires que cette multiplicité s’explique d’abord par l’agressivité et la malignité du couple infernal.

Elle s’explique surtout par un truc qu’on appelle « protection judiciaire ».

 

Comme les indemnités, cette protection est au départ une bonne invention puisque les élus, tout  du moins certains élus, ont souvent l’occasion d’ester en justice de par leurs fonctions.

Bien sûr, mais, comme les indemnités, la protection judiciaire peut être détournée de son véritable but.

Permettant aux élus de faire appel à la justice sans bourse délier, elle peut amener ces derniers à abuser de ce droit (comme la maire Valls qui attaqua en justice l’élection au conseil territorial, par une alliance droite-gauche, de notre candidate ; elle fut naturellement déboutée et condamnée à une amende de 1000 euros ; s’est-elle acquittée ?).

Le duo, dans ce domaine, est célèbre dans le 93.

Gageons que s’il s’agissait de son fric, il se montrerait moins chicanoux.


 

Salut à tous.

 

François Le Cornec

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