Romainville le 31 janvier 2020
Propos du père François

Comme je vous l’ai dit, je crois, je suis allé voir le film de Polanski, « J’accuse » que j’ai vivement apprécié, et que j’ai fait suivre de la lecture du livre de Jean Denis Bredin, « L’Affaire » , un peu trop long, mais passionnant et exhaustif (JC : dico).
Pourquoi je vous parle de ça ?
Parce que ça m’a remis en mémoire un célèbre dessin humoristique de l’époque.
Son auteur : Caran d’Ache.
Son thème : en fait, ce sont deux dessins distincts :
Le premier représente une paisible réunion (familiale ?), conviviale et aimable, et est intitulé : « ils n’en ont pas parlé » .
Le deuxième montre la même réunion, mais tout est renversé, bouleversé et les convives se tiennent au collet (JC : style figuré).
Titre : » ils en ont parlé ».
Bien sûr, il s’agit de l’affaire Dreyfus.
Et alors ?
Alors, l’affaire Dreyfus me fait penser, mutatis mutandis (JC : pages roses) aux municipales de Romainville.
J’étais déjà fâché (en froid ?) avec un de mes lecteurs qui m’a sommé de le retirer de la liste de mes lecteurs (pour finir, comme je ne savais pas faire, il m’a « mis en indésirable », ce que je conseille à d’autres de faire.)
Le deuxième, c’est le monsieur qui, ayant entendu la maire Valls présenter ses vœux, s’est fendu (JC : style figuré) des lignes suivantes que je reproduis à nouveau :
« Magnifique discours, Corinne ! Ton courage, tes convictions, ta détermination, ton éthique, ta bienveillance et ta sincérité manqueront cruellement. Tu es un modèle à suivre pour quiconque se lance dans l’arène politique, je le suivrai au mieux.
Je vous embrasse fort, Jacques et toi. Profitez à fond de ce nouveau chapitre de votre vie qui s’ouvre. À très bientôt. Et MERCI. »
Que voulez-vous que pense de ces lignes un homme comme moi, qui a déposé contre la maire une plainte avec constitution de partie civile, plainte qui a été acceptée par le Doyen des Juges d’Instruction de Bobigny.
J’ai préféré tourner l’affaire à la plaisanterie, et déclarer que l’on pourrait transformer ce discours en son exact contraire.
Je ne trouvais pas le nom de la figure de rhétorique qui traduit ce procédé
J’ai demandé l’aide de mes lecteurs (il en reste quelques-uns).
GPS n’a pas répondu et j’ai compris pourquoi quand on m’a fait passer sa photo, prise devant un tripot de la rue de Paris.
JMP avait tout faux en me proposant « philippique » (JC : dico).
JL, lui, avançait « antiphrase » (JC : dico), et c’est lui qui est le plus proche de la vérité, même si le mot ne s’applique qu’à un mot ou une locution comme le fait remarquer JMP.
Les recherches restent ouvertes.
L’auteur du discours hyperbolique déposé aux pieds de Corinne, lui, m’a expédié, sur Messenger, une réponse véhémente à mon innocente plaisanterie.
Pas piquer des hannetons, le truc.
Je m’apprêtais à le reproduire dans mes propos, mais après m’avoir déclaré qu’il fallait être « franc du collier » il m’a demandé de m’abstenir (je lui avais laissé le choix, encore que rien ne m’y obligeât, mes propos n’étant pas publics).
S’il change d’avis, je suis à sa disposition .
Salut à vous, à lui.
Salut à tous
François Le Cornec.
PS :
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Quelques lignes (brèves) de ce propos peuvent donner une idée, aux rares personnes que ça peut intéresser, de ce que pourrait être le blogue que j’ambitionne de créer quand le duo aura disparu (je rêve).
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Je ne veux pas me faire plus bête que je ne suis : J’ai très bien compris qu’on me reproche surtout trois choses :
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D’appeler sans hésitation et publiquement à voter pour la liste de Vincent Pruvost.
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De concentrer mes attaques sur la « quatrième liste », faux-nez de CV.
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De ne jamais critiquer la liste de Philippe Guglielmi.
De tout cela, je m’expliquerai le moment venu.