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Romainville. Le doigt là où ça fait mal ! Très MAL !!
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Que s'est-il passé, que se passe-t-il dans le quartier des grands champs, et à Romainville ?
Ne rien publier de ce blogue sans en avoir eu l’autorisation .
Pas de commentaires anonymes !
Beaucoup de gens sont partis, à la montagne ou ailleurs.
L’actualité politique ou autre de notre microcosme s’est ralentie.
Excellente période pour les miscellanées (JC : dico).
J’ai assisté à trois réunions Macron.
La première, à la maison de quartier Jacques Brel, avait pour thème l’écologie.
Il n’y avait quasiment personne : une quinzaine de pékins en tout, dont dix élus ou comparses. 1)
On doit avouer qu’il faut avoir une certaine dose de culot, quand on vient de faire raser des centaines d’arbres, de surcroît en affirmant qu’on lutte ainsi contre la canicule, puis qu’on vient, pour remplacer la charmante cité des Mares par une horreur de 140 logements, de faire appel au promoteur remplissant le moins bien les obligations écologiques (il est vrai que ce promoteur, c’est SCI 94, alias DUO, alias AB Group et que LA, ÇA CHANGE TOUT…), il faut donc avoir du toupet pour venir présider une réunion sur l’écologie...
La seconde réunion se passait à la médiathèque, dont je dois reconnaître que, comme un certain nombre d’aménagements de la Cité Cachin, la Maison de Quartier par exemple, c’est plutôt une réussite. (Mais là, nos duettistes partaient des réalisations communistes, alors que, quand ils partent de zéro, on voit ce que ça donne, par exemple l’infâme Place du Marché que chaque jour qui passe enlaidit encore…). 2)
Le thème était la justice ; les élus n’étaient pas là ; l’assistance était maigre, mais de bon goût (notamment une avocate et mon ami G) ; bref, c’était « moyen ».
La troisième se passait à l’école Maryse Bastié, en présence, à nouveau, d’élus et de comparses.
L’assistance était plus nombreuse et l’intérêt plus grand : on parlait de démocratie et de citoyenneté.
Dans l’ensemble, ça s’est bien passé et ça ne manquait pas d’intérêt, encore que les intervenants étaient trop longs, trop verbeux et s’écoutaient parler. (« Qu’est-ce que je cause bien » disait Valentin Bru, dans « Le Dimanche de la Vie » JC : dico).
Les « y’a qu’à » et les « faut qu’on » abondaient, alors que mon ami Michel énonça la seule règle fondamentale en la matière : L’élection concomitante du Président de la République et des députés aboutit à la création d’une « chambre introuvable », fondamentalement défavorable à la démocratie.
« Qu’est-ce que je cause ben », moi aussi.
Vous verrez que je finirai par me prendre au sérieux.
Changeons radicalement de sujet.
Je lis et relis le curriculum vitae de Jacques Champion.
Depuis que j’en ai parlé, je m’aperçois qu’une foule de gens l’ont en leur possession, et que notre exemplaire ne date pas d’hier puisqu’il est intitulé : « Parcours militant ».
Comme militant, on fait mieux, et, de toute façon, ça fait longtemps qu’il ne l’est plus.
La vie d’un homme comme ça (comme celle de sa dulcinée) s’est passée exclusivement, jusqu’en 1998 au sein du Parti Communiste. 3)
Ces deux ouistitis n’ont eu aucune ouverture sur le monde.
Ils me font penser irrésistiblement à ces arrivistes du temps jadis qui, après être entrés dès l’adolescence dans les « séminaires » et y avoir reçu une solide formation, s’empressaient de jeter leur froc aux orties et entraient dans la vie civile.
Encore le faisaient-ils plus vite que notre duo.
Ces renégats deviennent en général les pires adversaires de ceux à qui ils doivent tout.
Ainsi fit Gérald avec le Comité Citoyen.
Ainsi font JC et CV qui stigmatisent le PCF qui, disent-ils, voulaient faire de Romainville une « belle endormie » cependant qu’eux-mêmes l’ont transformée en « cauchemar »… 4)
Nous allons entrer dans leur dernière année de mandat.
Elle va nous paraître bien longue.
Peut-être à eux aussi…
Dernier point :
La promenade écologique de la Corniche des Forts :
Le calme est revenu à la Sapinière et à la Corniche depuis que les bûcherons ont accompli leur forfait et qu’a commencé l’injection du « coulis de béton » dans les entrailles de la colline.
Les « jeunes du Bas Pays » qui, armés de lacrymogène et conduits par un forcené venaient défendre l’avenir de leurs enfants en rabâchant un baratin mal compris » ont disparu comme par enchantement.
On a dû arrêter de les payer…
Les Amis de la Corniche ont changé leur fusil d’épaule et mènent aujourd’hui campagne contre la pollution des sols sur lesquels paîtront des moutons « contaminés » et « .
Impropres à la consommation ». 5)
Moi, je vais poursuivre un autre combat.
Deux des nôtres, en effet, se voient convoqués devant le TGI pour des faits mineurs, cependant qu’aucune des plaintes que nous avons déposées pour des faits graves tels qu’attaques aux lacrymogènes ou menaces de mort n’a, quant à présent reçu la moindre suite.
Je m’apprête à saisir le procureur de cette situation de NON-DROIT.
J’enverrai copie de ma lettre à la juge d’instruction chargée de la plainte que j’ai déposée à la suite du rapport de la Chambre des Comptes d’Île-de-France sur la gestion de Romainville de 2009 à 2014.
En cas de non-réponse, je saisirai la presse et j’alerterai les villes qui ont recruté Neunoeil et sa bergère, pour leur apprendre à qui ils ont affaire.
À bon entendeur, salut.
Salut à tous.
François Le Cornec
PS : J’allais oublier : si quelqu’un peut me faire parvenir le CV de la maire Valls, qu’il ne se gêne pas. 6)
nous rirons un peu.
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Commentaires de Maurice avec l’approbation de François
1) un grand classique de la part de not’bon maire, demander à ses sbires de venir faire du nombre !
2) Le cite d’architecte « d’a » donne son avis sur l’architecture de la place du marché et ce n’est pas triste, être sabré par des confrères...
3) Le PCF leur a servi de cheval de Troie, une fois arrivé là où ils le voulaient... ils ont dénigré les anciens camarades de combat, des tartufes !
4)disparition de presque tous les emplois industriels ou de moyennes sociétés pour faire de « la belle endormie » une cité dortoir, là, NOTRE VILLE est endormie et plus belle.
5) Comment peut-on vouloir faire paître des animaux sur des terres polluées ? Ne serait-ce pas de la maltraitance animale ?
6) Il est en grande partie sur le net, c’est celui du champion Romainvillois que nous ne trouvons que partiellement et il risque d’y avoir confusion.
N’ayant aucune nouvelle information de l’avancement du dossier, nous n’avons pas pu avoir de discussion sur ce sujet
RELOGEMENT
Nous avons demandé aux deux personnes du BAT ‘’B’’ présentes (Chantal et Claudine) de nous donner quelques informations sur la visite de Mme MORENO de S.S.D.H.
A part leur avoir demandé : combien de personnes vivaient au foyer- et éventuellement quel type de logement elles désiraient – RIEN N’A ETE DIT DE PLUS……. Elles devront fournir prochainement leurs justificatifs de ressources et déposer ensuite leur demande de ‘’mutation’’ en Mairie.
Concernant les locataires qui n’ont pas voulu recevoir Mme MORENO – une lettre leur a été adressée de S.S.D.H. leur demandant de prendre contact avec Mme MORENO pour convenir d’un rendez-vous afin de faire le point sur leur situation pour leur relogement.
Nous espérons que lors de la Réunion avec S.S.D.H. et Marie SAVARY nous aurons des informations plus précises
-sur l’avancement des lots 3 et 4
-sur la réhabilitation des tours
Nous avons ensuite abordé quelques problèmes de la Cité :
-Derrière le BAT ‘’D’’ une plaque d’égout n’est pas fermée. ELLE EST JUSTE PROTEGEE PAR UNE BARRIERE BLEUE (informer S.S.D.H.)
-CHANTAL nous signale qu’il y a beaucoup de déjections canines sur les petites pelouses devant l’école(informer les services de la ville)
-MARYSE pose le problème de l’eau chaude dans son bâtiment (5 tour I ) signalé depuis longtemps au gardien -voir avec S.S.D.H.
-Atelier JARDINAGE/ : MARYSE demande que les semis soient mis fin Mars.
-MARYSE a également soulevé le problème des ‘’parkings’’- cette question sera également abordée lors de la réunion avec S.S.D.H. et Marie SAVARY.
not’bon maire tire sa révérence en jetant des pierres dans la mare !
Madame la Maire de notre ville a donc décidé de tirer sa révérence. Nous ne croyons pas utile de commenter sa décision. C’est son choix. Nous nous attarderons davantage sur les propos qui ont accompagné cette annonce. Assumer la fonction de Maire durant plus de vingt ans, c’est faire des choix politiques, accompagnés de satisfactions, mais également de déconvenues et d’erreurs. Au-delà de la fierté, qu’occasionne une telle responsabilité, il convient de savoir faire preuve d’humilité et de modestie.
Tel ne semble pas être le cas de notre Maire et de son équipe municipale. C’est surtout une autosatisfaction non feinte, qu’élues municipales, nous avons entendu. En 2010, déjà, madame Valls nous avait asséné « sa » vérité. Dans un article consacré à la rénovation du quartier Cachin. Elle avait déclaré : « Romainville n’avait pas bougé depuis l’après-guerre ! La population était paupérisée, l’économie ralentie, l’habitat vétuste… » Aujourd’hui, elle nous dit : « Jusqu’à la fin des années 90, Romainville pouvait se qualifier de « belle endormie », un peu schématiquement on y était soit propriétaire d’un pavillon, soit locataire dans le social. Pas de parcours résidentiel pour les habitants, pas d’offre pour les jeunes voulant s’installer d’autant que les commerces de proximité disparaissaient l’un après l’autre. Nous nous acheminions lentement mais sûrement vers une ville dortoir »
Emportée dans son élan, elle en a oublié la signification du terme « ville-dortoir ». Nous nous permettons ce bref rappel : « Une ville-dortoir, ou cité-dortoir, est une ville avec un marché du travail réduit et dont le principal but est de regrouper des logements. Au lieu d'avoir une activité dans cette ville, les habitants sont souvent employés dans une importante cité voisine. Une telle situation entraîne des déplacements pendulaires entre la ville-dortoir et le bassin d’emploi. N’est-ce pas cette définition qui s’appliquerait à merveille à notre Romainville d’aujourd’hui ? Il y avait 7582 emplois en 2000, 6701 en 2006, 6154 en 2011. Le site de la ville Romainville en annonce 5000, aujourd’hui.
Nous vous livrons cet écrit, lu dans un document du Conseil général de Seine-Saint-Denis sous le titre : « Portrait d’une ville : Romainville » :
« Entre 2006 et 2011, le nombre d’emplois sur le territoire communal s’est réduit de 8,2% passant de 6701 en 2006 à 6154 en 2011. Le nombre d’actifs, dans la commune est passé de 12 227 actifs de 15-64 ans en 2006 à 12 303 actifs en 2011, soit une progression de 0,6%. En parallèle, le nombre d’actifs occupés a suivi la même tendance que celle de l’emploi avec une diminution entre ces deux dates de 247 actifs occupés tous âges confondus (soit une baisse de près de 2,4%). CELA NOUS MONTRE QUE ROMAINVILLE EST UNE VILLE RÉSIDENTIELLE ». On ne saurait être plus clairs. Et qui peut nier que cette tendance s’est encore aggravée ces dernières années !
Affirmer par ailleurs, qu’il n’y avait avant les années 90, que locataires dans le social et propriétaires de pavillons est tout simplement grotesque. Comme beaucoup de nos concitoyens, parmi les plus anciens, nous connaissons les nombreux appartements en accession à la propriété, avenue Paul Vaillant-Couturier, avenue de Verdun, rue Jean-Jaurès, rue de la République, avenue Henri Barbusse, rue Pierre Curie, route de Montreuil, l’îlot des Fontaines…
Une fois encore, l’équipe municipale vante sa politique d’aménagement et d’urbanisme. Elle nous demande de respecter son fil rouge : « la mixité sociale et territoriale dans une démarche de vivre ensemble ». Oui, élues municipales communistes d’opposition, nous le répétons, sans avoir recours à la violence, nous sommes opposées à ces choix et nous persistons ! Pour parvenir à l’objectif des 30 000 habitants, maintes fois réitéré, les portes ont été grandes ouvertes aux promoteurs immobiliers. Ils se sont précipités vers le foncier disponible, appartenant, souvent, à la commune et à Romainville-Habitat, et cédé à des coûts « très raisonnables ». L’essentiel des « bijoux de famille » a été livré aux promoteurs, au point qu’après la vente de la Cité des Mares, décidée récemment, il ne restera plus grand-chose à vendre. Et pour faire bonne mesure, nous avons été appelées à délibérer au Conseil municipal, pour modifier 14 fois le Plan Local d’Urbanisme afin de répondre aux sollicitations des promoteurs.
Élues municipales, habitantes de notre ville depuis de très nombreuses années, nous adhérons à l’idée du Vivre-Ensemble. Cependant pour la majorité municipale, il s’agit de tout autre chose. Ce serait plutôt « chasser ces pauvres que je ne saurais voir ». Que nous disent les chiffres du dernier recensement. En 2000, notre ville comptait 25 583 habitants. 26 031 en 2017. Autant dire, une grande stabilité. Il est encore précisé que :
· 1 139 ménages ont emménagé depuis moins de 2 ans soit 2 636 personnes.
· 1 833 ménages ont emménagé depuis 2 à 4 ans soit 4 720 personnes.
· 2 074 ménages ont emménagés depuis 5 à 9 ans soit 5 794 personnes.
· 5 179 ménages ont emménagés depuis plus de 10 ans soit 12 183 personnes.
Si nous ajoutons à cela, qu’en 2017, le solde naturel est positif avec 450 naissances et 164 décès, il faut se rendre à l’évidence, par milliers des jeunes, des familles ont quitté notre ville ces vingt dernières années.
Pour quelles raisons ? Madame Valls nous en donnait « sa » version, le 21 janvier 2016 : « C’est parce que, nous disait-elle, trop de nos concitoyens vont chercher ailleurs un premier logement en location, un pavillon, un appartement en accession, un nouveau cinq pièces… » Oui, mais pourquoi ? Tout simplement parce que des milliers de familles, des centaines de jeunes ne trouvent pas de logement correspondant à leur situation sociale. Mais aussi parce que les prix de l’immobilier ont connu une telle envolée…Qu’on accède à la propriété…mais plus loin…C’est ce que nombre de sociologues appellent « la gentrification ».
Densifier, refuser une « mixité » dans les nouvelles constructions, rejeter plus loin les couches populaires, tel est le choix politique assumé par les élu-e-s de la majorité municipale. Ce n’est pas le nôtre. Nous souhaitons être accueillantes pour celles et ceux qui décident de venir résider dans notre ville, mais en restant solidaires des familles qui souhaitent continuer à y vivre. « Quant à la belle endormie », pour notre part, nous ne tomberons pas dans un piège absurde. Celui consistant à comparer des époques, des bilans et des histoires. Nous préférons prendre un peu de hauteur, en portant fièrement nos valeurs de solidarité.
Rome ne s’est pas faite en un jour. Romainville non plus. Pour s’en tenir à la période de l’après-guerre, elle se caractérise par la reconstruction et les grands projets d’aménagement de la ville pour répondre aux immenses besoins des habitants. Cette histoire continuera de s’écrire au fil des générations. Comme toute construction, elle est faite d’ombres et de lumières. Avec le recul nécessaire, il est utile de porter un regard critique sur ces morceaux d’histoire, à condition de les replacer dans leur contexte, sans jeter le bébé avec l’eau du bain.
Cette préoccupation ne semble pas être celle de madame Valls. « La belle endormie », « Romainville n’a pas bougé depuis l’après-guerre ». Comment des raccourcis aussi simplistes, peuvent-ils être tenus ? Certes les élu-e-s de la majorité municipale ont l’excuse de ne pas avoir vu la joie sur les visages de ces milliers de familles quittant leur taudis, leurs baraques en bois, sans eau, sans sanitaire, pour rejoindre leur « palace » à Cachin, Gagarine, la Cité des mares, Jaurès ou Parat. Tirons les leçons de ces expériences, mais n’insultons pas le passé. Dans quelques années, peut-être aurons-nous à en faire autant pour les réalisations d’aujourd’hui, pourtant considérées, comme « intenses » et « innovantes ». Pour notre part, restant humbles et modestes, nous ne souhaitons pas que « la belle endormie » connaisse des réveils douloureux.
Après le vote , mercredi dernier , par le conseil d’Administration d’EST-ENSEMBLE, donnant accord à son Président de signer, entre autres ,deux conventions financières avec la Région, pour une valeur totale de 2 250 000 Euros destinés à Gagarine.
Une partie ( 528 000 E.) est destinée à acheter en VEFA ,(c’est-à-dire à (un ou des) promoteurs privés) un « Espace Petite Enfance » qui normalement est prévu dans le financement ANRU.
Une deuxième partie (467 584 €) est une convention tripartite sur la Restructuration du « Centre commercial Gagarine ».
Cette opération est combinée au travers de l’EPARECA Présidée par Mme VALLS. Celle-ci signe un accord entre l’EPARECA, la ville de ROMAINVILLE dont elle est maire et Est-Ensemble dont elle est (?????). Cela se passe en famille ! (Corinne Valls est conseillère communautaire de la Communauté d'agglomération Est Ensemble,)
Pour le reste, destiné, à des mesures de mise en sécurité du site ?
Si l’on rapproche cela du dernier au conseil municipal, ou la Mairie achète à S. S. Denis Habitat des parcelles de terrain qui correspondent à celles des constructions de la première partie, ci-dessus (VEFA) on pourrait tirer la conséquence, que les honnêtes gens qui nous dirigent, ont monté l’opération pour s’affranchir du financement de l’ANRU et entreprendre une opération immobilière privée, sur les terrains libérés par la démolition de l’ex office, de l’usine, et de la crèche. (genre place du Marché).
Nous avons abordé cette hypothèse avec l’Avocat qui si j’ai bien compris, pense que cela entraînerait une remise en cause du projet A N R U.
« SPECULATIONS » : cela voudrait-il dire que le Maire désire vraiment quitter la Ville et ne plus s’encombrer de cette « chienlit » ?
Ce jour, 21 février, restera dans les mémoires. C’est, en effet, ce soir, que sera présenté en conseil municipal, le projet de la cité des Mares. Cette cité, en fait, je n’y avais jamais pénétré. Je passais à côté d’elle en empruntant la rue de Benfleet pour aller à la piscine. De l’extérieur, ça ne payait pas de mine, aussi, quand j’ai entendu parler d’un « projet immobilier » À cet endroit, ça ne m’a pas ému plus que ça, surtout après les innombrables blockhaus que j’ai vu
s’élever dans notre commune. J’ai commencé à m’énerver lorsque j’ai appris que, dans les appels d’offres, figurait AB Group, entreprise complice de Champion, et qui, en plus, avait soumissionné sous un pseudo, « SCI 94 », consciente, peut-être, de la levée de boucliers. Qu’allait susciter le seul énoncé de son véritable nom, symbole, pour tout un chacun, des manœuvres douteuses qui perdurent à Romainville. Autour du domaine de la promotion immobilière et de la bétonisation. La Cité des Mares, en tout cas, j’y ai pénétré, hier après-midi, pour la première fois, afin de distribuer des tracts des « Amis de la Corniche ». Eh bien, j’ai immédiatement compris l’opinion d’un certain nombre de mes amis : C’EST CHARMANT !!! Bien sûr, comme cela a été sciemment laissé à l’abandon 1), ça ne paie pas de mine, mais on voit tout de suite qu’un petit effort de rénovation pourrait rendre l’endroit aussi charmant que ma voisine, la « Villa Fleurie ». Peut-être, me direz-vous, mais ça ne ferait pas l’affaire des promoteurs, des « gentrificateurs », des spéculateurs et… Du duo, dont on peut se demander quelle rage le pousse alors qu’il s’apprête à ficher le camp. 2) Les habitants restants, en tout cas, sont drôlement remontés (et je le serais à leur place) et refusent de signer les « papiers » que de bons tentateurs leur présentent. Je ne puis que les encourager à persévérer.
Voilà comment, en tout cas, le Conseil Municipal s’apprête à voter un projet qui transformerait un lieu de logements sociaux qui auraient pu être charmants, en un mastodonte hideux de 140 logements où seront tolérés quelques « pauvres », cependant qu’on enverra les autres se faire lanlaire. 3) On a l’impression de vivre dans un de ces films de Jacques Tati (Mon Oncle) ou d’Éric Rohmer qui nous mettaient en garde contre les méfaits et les horreurs de la (fausse) vie moderne.
Honte à ceux qui génèrent ce genre de mauvaise action.
BON COURAGE AUX HABITANTS RESTANTS.
Salut à tous.
François Le Cornec
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Commentaires de Maurice avec l’approbation de François
1) la cité des Mares devait être réhabilitée en 2011, puis reportée à plus tard, et encore plus tard, puis plus de nouvelles d’où son état actuel !
2)La question se pose, de nombreux Romainvillois se demandent pourquoi ses deux élus ont vendu la ville à des promoteurs.
Romainville aurait pu rester une ville charmante avec des quartiers pavillonnaires et des entreprises qui donnent du travail aux habitants comme cela a été le cas pendant des décennies !
Mais non, une Cruella d’enfer en a fait ce que nous voyons actuellement, une cité dortoir sans commerces, car il y avait de nombreux commerces autrefois, nous pouvions ne pas sortir d’un quartier pour faire ses achats de tous les jours, comme certains le disent : les temps changent... là, pas en bien pour les Romainvillois !
3)Tu as oublié (dico) :
Envoyer faire lanlaire, envoyer promener,sedébarrasser sans cérémonie de quelqu’un qui importune
Les locataires actuels doivent les gêner un max ! Vont-ils tous retrouver un logement dans les nouveaux bâtiments aux mêmes loyers ?
Ne va-t-on pas en profiter pour les augmenter en disant qu’il y a plus de confort et que cela se paie ?
L'équipe de la Maison de la Philo est ravie de vous convier,le samedi 23 février à 11h, à une conférence d'histoire de l'art consacrée à la révolution cubiste, animée par Hélène Masse.
Vous trouverez ci-dessous et ci-joint les différentes informations dont vous pourriez avoir besoin.
Conférence
LA REVOLUTION CUBISTE
Samedi 23 février, 11h
Médiathèque Romain-Rolland, rue Albert-Giry, Romainville
CONFERENCE PAR HELENE MASSE, guide conférencière diplômée de l’École du Louvre, co-directrice de l’association l’Art en Partage
Mouvement décisif de l’histoire de l’art moderne, le cubisme apparaît dans les années 1906-1907 sous l'impulsion de Braque et Picasso et fait voler en éclat la représentation du réel dans l'art.
Héritant des recherches de Cézanne et des arts primitifs qui remettent en cause la tradition occidentale, il bouleverse le langage pictural et constitue une façon inédite d’aborder le monde, imprimant ainsi une nouvelle direction à toute la peinture moderne.
Collage, détournement de matériaux et géométrisation des formes : nous verrons comment le cubisme ouvre notamment la voie de l’abstraction et du ready made.
Entrée libre (dans la limite des places disponibles) / Atelier pour enfants pendant la conférence sur inscription obligatoire / Renseignements et réservations : mediatheque@ville-romainville.fr/ 01 71 86 60 16 /
Si vous souhaitez vous désinscrire de cette Newsletter, envoyez-nous un mail.
Rendez-vous dans l'auditorium de la Médiathèque Romain Rolland (rue Albert Giry, 93 230 Romainville).
Je n’exige naturellement pas de « droit de réponse », mais j’apprécierais que tu publies le texte ci-après :
Dans mon propos du 9 février, je me suis fait un plaisir de publier un extrait du curriculum vitae de Jacques Champion. Pour que personne ne s’y méprenne, j’ai pris la précaution de préciser dans le paragraphe suivant : « Attention ! Je ne dis pas que, lorsqu’on n’a pas de diplôme, on est forcément nul ». Je pensais que c’était suffisant pour montrer que je n’attache pas aux diplômes une valeur sacrée. J’en ai peu moi-même et je ne m’en porte pas plus mal. J’ajoute que je connais beaucoup de diplômés qui sont parfaitement nuls. Je connais également des non-diplômés remplis d’intelligence et de bon sens Je voulais simplement dire que, dans l’enlaidissement et le bouleversement de Romainville, il n’eût pas été inutile, vu le résultat actuel, que Champion et sa concubine acquièrent quelques connaissances En urbanisme, esthétique et architecture. Tel n’a manifestement pas été le cas
Quelques atrabilaires (JC : dico) et quelques malfaisants (pas toi, Maurice) ont cru pouvoir saisir l’occasion Pour m’ accuser de mépriser les modestes gens. Mutatis mutandis (JC : dico), ce sont les mêmes médiocres qui se sont crus autorisés à affirmer que, en s’opposant À l’abattage des arbres de la Corniche des Forts, les « amis » n’étaient que des bobos soucieux de conserver l’exclusivité de la Corniche au détriment des « pauvres gens du Bas Pays » (« Pauvres gens qu’on paya pour qu’ils montent à l’assaut des « privilégiés »)
La mauvaise foi de ces nullards est aveuglante. Je voudrais seulement leur dire, en terminant ce petit mot que je les emmerde.
François Le Cornec
Je suis atrabilaire et j’assume ! (Maurice)
Je reconnais que l’évocation de non-diplômes a été, pour moi, comme la muleta devant le taureau, j’ai foncé droit dedans sans prêter attention aux mots suivants !
Quand, il y a dix-huit ans, nous (le Comité Citoyen) contribuâmes à porter CV au poste de maire (sans nous, elle n’aurait jamais été élue), nous ne mesurions pas la connerie que nous faisions, quels loups nous introduisions dans la bergerie. 1)
Tout de suite, avant de virer, un à un, les 17 élus citoyens, elle commença à nous gonfler.
L’amour rend aveugle et nous crûmes qu’elle cédait à ce doux penchant en tentant d’imposer au poste de Premier Adjoint son concubin, alors qu’il s’agissait du début d’une stratégie mûrement réfléchie.
Il fallut lui opposer un barrage ferme, comme, plus tard, à sa tentative de le faire salarier au conseil général.
Nous nous contentâmes de peu, de rien même, puisque, en le faisant accéder au poste de troisième adjoint, le bon et inoffensif Raymond étant le Premier, elle lui fit toujours jouer le rôle de Premier Adjoint, et lui fit confier le poste essentiel, capital à ses yeux, de responsable de l’aménagement et du patrimoine.
C’est à ce poste qu’il sévit toujours, ce qui lui confère la haute main sur la bétonisation et… les relations avec les promoteurs. »Radio Immo » nous montre la familiarité stupéfiante et scandaleuse des relations qu’il entretient (et CV avec lui) avec ces derniers qui sont allés jusqu’à le baptiser « le twitter fou »( !!!).
Depuis longtemps, le comportement du thuriféraire aux cent Zeuros nous apparaissait suspect, mais, sans preuve, on ne peut pas aller bien loin, mais voilà que plusieurs événements nous poussent à agir :
Le plus ancien, ce sont les relations qu’on peut dire anormales qu’entretient J C avec les portugais d’AB Group-Duo-AB (ce sont le père et le fils) et une banque portugaise (« caixa » qq chose).
Interpellé en conseil municipal sur ce sujet, J C a confirmé, en ajoutant qu’il en avait parfaitement le droit.
Il a ensuite diffusé « confidentiellement » aux membres de la majorité la liste des 8 ventes de biens municipaux CONSENTIES AU PRIX DES DOMAINES à AB DUO.
Voir la pièce jointe.
Il voulait par là, minimiser l’affaire, dont le total ne représentait, disait-il QUE quelque 2,5 millions d’euros .
Consultés par nous, des experts nous apprirent que, vendus aux enchères, ces mêmes biens eussent rapporté environ 6 millions d’euros.
Différence : 3,5 millions d’euros.
AU PROFIT DE QUI ?
DANS LA POCHE DE QUI ?
Pour tenter de se justifier, J C arguait que les innombrables chantiers de DUO donnaient du travail aux romainvillois. 2)
Vérification : FAUX.
L’affaire était déjà plus que problématique, quand la municipalité décida une quatorzième modification de notre PLU, afin, disait-elle de préserver le patrimoine de la ville, en réalité, comme il fut confirmé par le commissaire chargé de l’enquête publique, pour mettre les propriétaires et les éventuels promoteurs à sa merci.
Le commissaire enquêteur rendit son rapport le 4 décembre 2018 ; ce rapport eût dû être rendu public sur le champ.
Il ne le fut qu’à la mi janvier. 3)
On comprit mieux ce retard quand on réalisa que le commissaire avait, fait rarissime, donné un avis négatif au PLU.
Je vous laisse le soin d’éplucher le rapport et de veiller au grain, car C V, J C et la communauté de communes vont sans aucun doute tenter de passer outre. 4)
Moi, ce qui attire mon attention dans ce rapport (outre la pertinence des arguments avancés), c’est, je vous l’ai déjà dit, un bien non patrimonial dont les propriétaires, les époux C, qui voulaient faire construire une crèche privée, étaient venus voir le commissaire enquêteur pour savoir quels étaient exactement leurs droits, car les demandes de permis de construire qu’ils avaient présentées à la mairie avaient été retoquées.
C’est là que l’affaire devient palpitante, car, disaient-ils, on leur fit savoir que « MONSIEUR CHAMPION EST PRÊT-À TROUVER DES ACHETEURS POTENTIELS ». 5)
Vous avez bien lu ?
Vous avez compris ?
Le commissaire, lui, en homme courtois et bien élevé, se contente d’écrire : « il ne me semble pas qu’il est des prérogatives d’une municipalité d’étudier les projets immobiliers au stade des transactions commerciales ».
Ah qu’en termes galants ces choses-là sont dites...
Moi qui suis mal élevé, je dis que ça pue.
Je dis que les ventes à DUO au prix des domaines pourraient n’être que la partie émergée de l’iceberg, et que, derrière, il pourrait s’être monté une entreprise du type mafieux. 6)
Un (ou des) propriétaires demandent (nt) un permis de construire, qui est refusé.
L’affaire se fera si l’on revient avec … Duo.
Je connais déjà une autre personne (que les époux C) à qui c’est arrivé.
Il apparaît indispensable de demander à tous les propriétaires privés qui ont fait affaire avec AB Group s’ils l’ont fait de leur propre initiative ou sur la suggestion de la mairie.
Pour cela, il faut saisir la justice, et l’on verra bien qui s’en chargera…
Last but not least, comme dit JC, l’affaire de la Cité des Mares vient compléter un tableau déjà bien sombre.
La Cité des Mares, ce sont de charmants petits pavillons, certes vétustes 7), dont on ne conservera que deux pour construire un nouveau monstre de 124 logements vendus à 4500 euros le mètre carré.
On en conservera 10 % pour les romainvillois et les 42 personnes qui resteront sur le tapis seront relogées par SSD Habitat.
Vous dîtes qu’on les traite un peu comme des lapins qu’on change de clapier ?
C’est exactement ça…
C’est quand ce mirifique projet fut présenté en Bureau Municipal que la maire fut mise en minorité, d’autant que les élus comprirent que la principale entreprise qui soumissionnait sous le nom de SCI 94 n’était autre que… DUO, preuve au passage que nos lascars commencent à être gênés aux entournures puisqu’ils avancent masqués.
Preuve aussi que, pour certains élus, la coupe est pleine. 8)
Ils commencent à se demander à haute voix quelle image ils laisseront à leurs concitoyens en 2020, cependant que nos tourtereaux couleront des jours tranquilles aux côtés de Neunoeil et sa complice.
Cela dit, je vous rassure : c’est DUO qui a remporté l’appel d’offres à l’unanimité de la CAO, unanimité moins une voix, celle de notre amie de l’opposition qui y siège.
DUO était « mieux disante » que la BNP, même si cette dernière l’emportait nettement sur le plan de l’écologie (RT 2012), mais vous n’allez pas parler d’écologie à des plaisantins qui abattent des arbres par centaines « pour lutter contre la canicule »…
Salut à tous.
François Le Cornec
PS : Le temps me manque pour vous parler de la « promenade écologique » de la Corniche des Forts.
Sachez seulement que l’association a saisi la procureure du 93, pour lui signaler la situation de non-droit qui règne en ces lieux : La moindre peccadille des amis de la corniche est sévèrement réprimée cependant que les agressions des « jeunes du Bas Pays » et d’une timbrée qui asperge les « amis » de gaz lacrymogène ne débouchent pas lorsque des plaintes avec identification des agresseurs (dont on nous dit qu’ils sont recrutés et payés par la mairie) sont déposées à la mairie des Lilas. 9)
L’IGPN a été également saisie.
Je vous parlerai en détail après le repos de huit jours que je m’octroie.
Si l’affaire n’a pas avancé, nous saisirons la presse, qui semble actuellement bien dispose à notre égard. 10)
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Commentaires de Maurice avec l’approbation de François
1) Pourtant, Robert Clément vous avez prévenu des les mois qui ont suivi son élection lorsqu’il a démissionné, et aussi lors des municipales qui ont suivi, il y a eu deux listes communistes à Romainville.
2) Donner du travail aux Romainvillois ?
Il fallait s’impliquer lorsque des entreprises fermaient au lieu de privilégier les promoteurs !
3) Après que le commissaire enquêteur l’ait réclamé plusieurs fois en s’indignant que son rapport reste sous le coude !
4)Il ne faut pas oublier que Est-Ensemble sera peut-être impliqué dans ce nouveau PLU, donc les autres communes verront à plus ou moins brève échéance l’application duPLU — I —.
5) Cela fait plusieurs années que nous savons que les services municipaux avertissent les vendeurs de biens immobilier lorsque particulier vend son pavillon, c’est la curée lorsque celui-ci a du terrain, ils doivent voir les biftons danser devant leurs yeux !
6) C’est le cas de dire : à qui cela profite-t-il ? Sûrement pas aux Romainvillois !
7) Vetustes ? OUI ! Mais à qui la faute ?
La réfection de la cité des Mares devait être commencée en 2001, elle a été repoussée d'année en année puis plus question au conseil municipal d’où son état actuel !
La nouvelle configuration de la cité des Mares va-t-elle conserver les jardinets ?
8) Il y a longtemps que des élus en ont ras le coupe du comportement du couple aux manettes de la ville, mais pour oser il faut en avoir et apparemment peu en ont !
9) Des plaintes à la mairie ? Ne serait-ce pas plutôt au commissariat ?
N’oublions pas que le dépôt de plainte peut se faire directement au procureur et même en ligne, là pas de refus de dépôt se sera « si non reconnu » un refus pour des raisons qui seront évoquées.
10) C’est vrai, depuis peu de semaines, les commentaires faits dans « Le Parisien » paraissent même s’ils ne sont pas favorables à la municipalité. Il y a quelque chose qui a changé en mieux !
Le commissaire-enquêteur dénonce le projet du patrimoine.
Le commissaire-enquêteur dénonce le projet de classement des constructions au patrimoine de Romainville.
Il dénonce la façon de faire et les difficultés d’investigations, d’avoir connu une situation de tension comme elle n’en a jamais connu, que la population ne fait pas confiance à l'équipe municipale, la méthodologie est douteux et des difficultés sont à prévoir si les propriétaires désirent faire des travaux, car rien n’est pour l’instant prévu pour les aider au vu des restrictions, le commissaire enquêteur a eu des difficultés à avoir accès aux résultats de l’enquête, de plus, 60 % des propriétaires concernés contestent le classement.
Malgré les récriminations, not’bon maire et ses sbires reste droit dans leurs bottes !
Le pire ?
« La défiance » de la population à l’égard de la municipalité et de ce projet patrimonial.
Le commissaire-enquêteur estime que l’élaboration de ce classement a été faite « avec une méthodologie douteuse » (60 % des personnes concernées contestent le dispositif.
not’bon maire et Est-Ensemble ne réponde pas aux demandes de précisions des habitants concernés, est-ce ça être un élu à l’écoute de ses administrés, faire la sourde oreille ?