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5 mai 2018 6 05 /05 /mai /2018 06:22

 

Romainville le 3 mai 2018

 

Propos du père François

 

Je ne sais pas pourquoi je persiste à assister aux séances du  Conseil Municipal.

Je n’entends rien et je m’emmerde à cent sous de l’heure.

Je sais, pourtant, pourquoi j’y vais : c’est parce que je vois que ma tête exaspère la maire Valls, au point que, un jour, pendant une réunion de Panhotel, elle n’avait pu résister à l’envie de me dire que « je polluais l’atmosphère ».

Ca m’avait ravi car c’est exactement le but que je recherche.

En outre, comme je n’entends rien (je soupçonne la mairie de faire tout ce qu’elle peut pour parvenir à ce résultat, car c’est en ces lieux que j’entends le plus mal.) j’assiste à un spectacle analogue à celui qu’on obtient devant la télé lorsqu’on coupe le son.

Hier soir, j’avais en outre enlevé mes prothèses, ce qui augmentait encore le côté comique de l’affaire.

 

Ce n’est donc que ce matin que j’ai été alerté sur le contenu des débats.

Ces derniers n’ont pas manqué d’intérêt.

Un ami les avait enregistrés et j’ai donc pu en profiter, écouteurs aux oreilles.

 

Je n’aborderai ici qu’un seul sujet (la question des PV de stationnement par vidéo ne me paraissant pas mériter l’intérêt que paraît lui attacher le duo).

 

De droite comme de gauche, l’opposition (à qui je reproche parfois son manque de pugnacité) a attaqué le duo sur un problème intéressant dont tout le monde parle dans notre ville mais qu’on n’avait jamais abordé dans l’enceinte municipale :

Il s’agit des RELATIONS PLUS QU ETROITES QU ENTRETIENT LA MAIRIE AVEC UN MACHIN QUI FAIT A LA FOIS AGENCE IMMOBILIERE ET PROMOTEUR .

Ca s’appelle à la fois « DUO » et AB ».

Ca a appelé plusieurs foi chez moi pour acheter ma propriété et ça a paru très étonné que je ne paraisse pas gouverné par les questions d’intérêt, en clair de pognon.

Je saisis d’ailleurs l’occasion pour prévenir le responsable de DUO que, excipant des étroites relations qu’il entretient avec Champion, il n’a aucune chance de faire des « affaires » avec moi.

Il y a un niveau auquel je ne descendrai jamais.

 

Or donc, on parlait hier de DUO et des relations qu ‘il entretient avec ...le duo.

Le concubin, le prenant de très haut (ou tout du moins essayant), a assumé à haute et intelligente voix l’étroitesse de ces relations.

Il les a justifiées par la qualité des services rendus par DUO AB, par le fait que les chantiers en cours « fournissaient du travail aux romainvillois » et par le fait que LA LOI NE LUI INTERDISANT PAS D AGIR AINSI, IL CONTINUERAIT DE LE FAIRE JUSQU A CE QUE LA LOI CHANGE.

 

Bravo, mon Jacquot ;

Il faut toujours respecter la loi.

On se demande seulement pourquoi LA VENTE DE CINQ BIENS COMMUNAUX EN DESSOUS DU PRIX DES DOMAINES N A PAS ETE SUIVIE DES EXPLICATIONS QU EXIGE PRECISEMENT CETTE LOI .

Un oubli, sans doute ?

Et qu’il faudra réparer, de gré ou de force...

 

Pour en terminer avec DUO AB (dont le patron habite Vincennes), il est de notoriété publique qu’il travaille avec deux banques portugaises et qu’une bonne partie des ouvriers qui śuvrent sur ses chantiers sont des portugais opérant sous le statut de « travailleurs détachés ».

 

Je suggère, dès à présent,

à l’opposition d’adresser une requête à l’inspection du travail aux fins d’établir le nombre de romainvillois travaillant sur les chantiers d’AB. 

Je peux le faire moi même.

Et s’il s’avère que Champion a menti (ce qui m’étonnerait, car « le ciel n’est pas plus pur que le fond de son cśur ») il faudra lui demander des comptes, ou même déposer plainte contre lui s’il s’avère que son comportement est justiciable d’une plainte (cela aussi, je pourrais m’en charger, car, retraité, je jouis de loisirs illimités....)

J’ai le sentiment, quoi qu’il en soit que, avec DUO, nous sommes entrés dans une affaire plus qu’intéressante.

 

Salut à tous.

 

 

François Le Cornec

 

 

PS : Savez-vous que, dans un des chantiers de AB, même les architectes sont portugais.

Il est vrai que notre village ne compte peut-être pas d’architectes ...

 

Il ne faut pas que tout ça nous fasse oublier LE TROU DE 9 MILLIONS DE LA PLACE DU MARCHE, ET LE CADEAU DE 1,2 MILLIONS A FIMINCO, SANS OUBLIER LES AUTRES GRIEFS PLUS VENIELS. 

 

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5 mai 2018 6 05 /05 /mai /2018 05:04

Romainville le 3 mai 2018

 

Propos du père François

 

Je ne sais pas pourquoi je persiste à assister aux séances du  Conseil Municipal.

Je n’entends rien et je m’emmerde à cent sous de l’heure.

Je sais, pourtant, pourquoi j’y vais : c’est parce que je vois que ma tête exaspère la maire Valls, au point que, un jour, pendant une réunion de Panhotel, elle n’avait pu résister à l’envie de me dire que « je polluais l’atmosphère ».

Ca m’avait ravi car c’est exactement le but que je recherche.

En outre, comme je n’entends rien (je soupçonne la mairie de faire tout ce qu’elle peut pour parvenir à ce résultat, car c’est en ces lieux que j’entends le plus mal.) j’assiste à un spectacle analogue à celui qu’on obtient devant la télé lorsqu’on coupe le son.

Hier soir, j’avais en outre enlevé mes prothèses, ce qui augmentait encore le côté comique de l’affaire.

 

Ce n’est donc que ce matin que j’ai été alerté sur le contenu des débats.

Ces derniers n’ont pas manqué d’intérêt.

Un ami les avait enregistrés et j’ai donc pu en profiter, écouteurs aux oreilles.

 

Je n’aborderai ici qu’un seul sujet (la question des PV de stationnement par vidéo ne me paraissant pas mériter l’intérêt que paraît lui attacher le duo).

 

De droite comme de gauche, l’opposition (à qui je reproche parfois son manque de pugnacité) a attaqué le duo sur un problème intéressant dont tout le monde parle dans notre ville mais qu’on n’avait jamais abordé dans l’enceinte municipale :

Il s’agit des RELATIONS PLUS QU ETROITES QU ENTRETIENT LA MAIRIE AVEC UN MACHIN QUI FAIT A LA FOIS AGENCE IMMOBILIERE ET PROMOTEUR .

Ca s’appelle à la fois « DUO » et AB ».

Ca a appelé plusieurs foi chez moi pour acheter ma propriété et ça a paru très étonné que je ne paraisse pas gouverné par les questions d’intérêt, en clair de pognon.

Je saisis d’ailleurs l’occasion pour prévenir le responsable de DUO que, excipant des étroites relations qu’il entretient avec Champion, il n’a aucune chance de faire des « affaires » avec moi.

Il y a un niveau auquel je ne descendrai jamais.

 

Or donc, on parlait hier de DUO et des relations qu ‘il entretient avec ...le duo.

Le concubin, le prenant de très haut (ou tout du moins essayant), a assumé à haute et intelligente voix l’étroitesse de ces relations.

Il les a justifiées par la qualité des services rendus par DUO AB, par le fait que les chantiers en cours « fournissaient du travail aux romainvillois » et par le fait que LA LOI NE LUI INTERDISANT PAS D AGIR AINSI, IL CONTINUERAIT DE LE FAIRE JUSQU A CE QUE LA LOI CHANGE.

 

Bravo, mon Jacquot ;

Il faut toujours respecter la loi.

On se demande seulement pourquoi LA VENTE DE CINQ BIENS COMMUNAUX EN DESSOUS DU PRIX DES DOMAINES N A PAS ETE SUIVIE DES EXPLICATIONS QU EXIGE PRECISEMENT CETTE LOI .

Un oubli, sans doute ?

Et qu’il faudra réparer, de gré ou de force...

 

Pour en terminer avec DUO AB (dont le patron habite Vincennes), il est de notoriété publique qu’il travaille avec deux banques portugaises et qu’une bonne partie des ouvriers qui œuvrent sur ses chantiers sont des portugais opérant sous le statut de « travailleurs détachés ».

 

Je suggère, dès à présent,

à l’opposition d’adresser une requête à l’inspection du travail aux fins d’établir le nombre de romainvillois travaillant sur les chantiers d’AB. 

Je peux le faire moi même.

Et s’il s’avère que Champion a menti (ce qui m’étonnerait, car « le ciel n’est pas plus pur que le fond de son cœur ») il faudra lui demander des comptes, ou même déposer plainte contre lui s’il s’avère que son comportement est justiciable d’une plainte (cela aussi, je pourrais m’en charger, car, retraité, je jouis de loisirs illimités....)

J’ai le sentiment, quoi qu’il en soit que, avec DUO, nous sommes entrés dans une affaire plus qu’intéressante.

 

Salut à tous.

 

 

François Le Cornec

 

 

PS : Savez-vous que, dans un des chantiers de AB, même les architectes sont portugais.

Il est vrai que notre village ne compte peut-être pas d’architectes ...

 

Il ne faut pas que tout ça nous fasse oublier LE TROU DE 9 MILLIONS DE LA PLACE DU MARCHE, ET LE CADEAU DE 1,2 MILLIONS A FIMINCO, SANS OUBLIER LES AUTRES GRIEFS PLUS VENIELS. 

 

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2 mai 2018 3 02 /05 /mai /2018 06:17

Romainville le 30 avril 2018

 

Propos du père François

 

 

 

Dans son rapport sur la gestion de la ville de Romainville de 2009 à 2014, (dont je vous rebats les oreilles), la Chambre des Comptes d’Ile de France s’étonnait que, pour réaménager notre place du Marché, notre mairie soit allée chercher une société géographiquement éloignée, la SEMPRO, siégeant au Plessis Robinson et dont la réputation n’est pas fracassante.

Une brève enquête a permis d’établir que cette sulfureuse société, émanation des villes du Plessis et de Clamart était surtout connue pour avoir monté, dans la deuxième de ces villes, une juteuse  mais légale opération permettant de transformer un bien public en bien privé pour le vendre à un promoteur, la SEMPRO précisément, qui y construit alors un immeuble pour le plus grand profit de tous. (qui ? tous ?)

C’est ce que la SEMPRO avait fait à Clamart, et c’est ce que notre mairie lui a demandé de faire chez nous.

Nous assistons donc ici à la répétition d’une pièce qui a rencontré un grand succès dans le 92, à ceci près que, chez nous, la Chambre des Comptes a découvert, dans le contrat entre la Mairie et la SEMPRO un trou de 9 MILLIONS D EUROS, A CE JOUR INEXPLIQUE ET INJUSTIFIE.

Comment procède t’on dans ce genre d’affaire ?

Il faut commencer par la DESAFFECTATION du bien que guignent la mairie et le promoteur, ce qui le fera passer du statut public au statut privé, donc commercialisable.

Une jurisprudence lyonnaise nous en dit plus sur la méthode utilisée :

 

« La désaffectation d’un bien appartenant au domaine public doit se traduire dans les faits : fermeture du site, équipement public détruit.

Même si la désaffectation est un élément factuel, les actes administratifs ne sont pas absents pour autant. Ainsi, la personne publique peut prendre, en amont, une décision administrative – une délibération pour les collectivités territoriales -  pour signifier son intention de désaffecter un bien ou constater la désaffectation du bien. La preuve de la désaffectation peut être rapportée par tout moyen (plans, photos, délibérations, attestations de riverains ou toute autre pièce utile). La désaffectation doit intervenir dans un but d’intérêt général et encourt l’annulation dans le cas contraire. La plupart du  temps, lorsque la désaffectation résulte d’une décision, c’est le propriétaire public lui-même qui est compétent pour retirer son affectation à une dépendance domaniale » (...)

 

Pour ceux (j’en connais) qui n’auraient pas eu le courage de lire le paragraphe précédent, je vais faire ressortir les points intéressants :

Je n’ai même pas vérifié, mais, notre conseil municipal n’étant qu’une simple chambre d’enregistrement, je vous fiche mon  billet que la décision de désaffectation a été prise « en conseil », et qu’elle n’est donc pas « illégale ».

En revanche, « la preuve de la désaffectation de fait du bien » ne pouvait évidemment être apportée puisque notre Place du Marché était abondamment fréquentée.

En outre, je ne vois pas comment on pourrait prétendre que la désaffectation de notre Place du Marché est « intervenue dans un but d’intérêt général ».

En fait, comme à Clamart, on a désaffecté artificiellement un terrain public en l’entourant d’une clôture dissuasive, qu’il eût fallu forcer pour faire repartir à zéro la période de deux mois nécessaire à la désaffectation.

Les protestations des romainvillois eussent, sans aucun doute, été beaucoup plus violentes, si l’affaire avait  reçu la publicité qu’elle méritait.

Par exemple, pour privatiser et livrer aux promoteurs la principale place de Romainville, j’estime qu’un referendum aurait été indispensable.

Cette affaire sent l’embrouille à plein nez, et apparaît d’autant plus suspecte qu’on ne nous a toujours pas fourni la moindre explication sur LE TROU DE 9 MILLIONS D EUROS  qui l’entache.

 

Dans quel monde vivons-nous ?

Qui sont ces gens qui siègent à la mairie (qui vont bientôt, me dit-on, débarrasser le plancher) ?

 

Il faut les surveiller de près.

 

Nous n’y manquerons pas.

 

Salut à tous.

 

François Le Cornec

 

 

 

PS : Je ne veux pas fatiguer les méninges de mes lecteurs, aussi ne traiterai-je pas, aujourd’hui de l’immeuble que va construire, à l’extrémité de la rue Carnot, côtés impairs, vers le Trianon, un promoteur répondant au doux nom de NUDE.

Je note seulement que l’arrivée du métro rend ces opérations juteuses, comme elle rendra (encore plus) juteuses, les ventes, en dessous du prix des domaines, de deux biens communaux situés juste en face du futur immeuble, au 72 de la rue Carnot (cadeau de12 000 euros) et surtout au 68 (cadeau de 85 000 euros !!), sans oublier le 3 rue Pierre Kerautret (cadeau de 84 600 euros).

Je rappelle que ces ventes en dessous du prix des domaines (il y en a d’autres) sont ILLEGALES.

En attendant les justifications qu’exige la loi, on peut se demander qui sont les heureux bénéficiaires des libéralités municipales, quels rapports ils entretiennent avec le duo, et quelles contreparties ils ont (peut-être) été amenés à consentir...  

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26 avril 2018 4 26 /04 /avril /2018 19:38

 Romainville le 19 avril 2018

Propos du père François

 

 

Pas de pot.

Cinq jours de temps médiocre, avec pluie et vent (corrigés par de petit Whiskies sirotés devant le feu de bois), et voilà que soleil s’est levé à notre retour de Bretagne, pour taper fort ces jours-ci.

Ca ne donne pas envie d’écrire, mais, quand je sors de chez moi et que je vois le spectacle de désolation qu’offre notre village, qui ressemble de plus en plus aux zones bombardées de Syrie, je préfère me rentrer dans mon coquet pavillon et me mettre à la bécane.

Je n’ai, en vérité, pas grand chose à dire, mais je ne voudrais pas laisser le facétieux duo qui préside à notre destinée, sans nouvelles, ni au passage, encore un coup, sans « polluer leur atmosphère ».

Car, NOTRE atmosphère, ils s’y entendent, eux, pour la pourrir.

La première chose que vous découvrez, en arrivant au centre ville, ce qui vous fait craindre le pire pour l’avenir, ce sont les abominables bâtisses, sous-sous Disney, dont Champion est si fier qu’il ne comprend même pas qu’on puisse les critiquer...

Tu comprends, mon petit J, ces tours qui avaient, en leur temps (époque où tu te préparais à adhérer au PCF, comme d’autres entraient au séminaire, pour gagner ta vie), qui, donc, avaient réjoui les habitants des bidonvilles, ces tours, elles étaient dix fois plus belles que les saloperies dont tu nous environnes.

Et ces tours, qui, certes sont « passées de mode », elles ont si bien tenu le coup qu’à Gagarine, on est obligé d’en détruire certaines pour mener à bien les mauvaises actions que vous avez perpétrées, ta vieille fiancée et toi, à coup de fausses concertations.

Tes propres bâtisses, bois et béton précontraint, on n’aura pas besoin de les flanquer par terre.

Leur manque de qualité et de solidité, évident dans l’ensemble que vous avez fait édifier sur la A3, plutôt moins laid que le centre ville, mais où déjà, alors qu’elles ne sont pas habitées, les fissures apparaissent, ce manque suffira à assurer leur auto-destruction.

Les nouveaux habitants, dis-tu, sont contents, mais d’où viennent-ils, et combien payaient - ils ?

Vous êtes en train de nous fabriquer une cité dortoir bas de gamme, dans le même temps que nous n’êtes pas foutus d’implanter la moindre entreprise.

C’est au point que vous en êtes à vous glorifier qu’un brave romainvillois  ait réussi à fabriquer quelques canettes, qu’on ne trouve d’ailleurs que dans un établissement  que les promoteurs et vous fréquentez, et qui est donc, de ce fait, pour nous, infréquentable.

Regardez les communes voisines, merde : Pantin (dont le dernier numéro de « Canal » est éclairant à cet égard ...), Montreuil, Saint-Ouen, Rosny etc.

Qu’est-ce que vous foutez ?

Bougez-vous, et, si vous n’en êtes pas capable, fichez le camp le plus vite possible ...

Je n’avais pas cru Patrick P., lorsqu’il m’avait dit, il y a longtemps, que c’était de propos délibéré que vous agissiez ainsi.

Mais, pourquoi ?

Une ville, c’est un ensemble, où toutes les tranches d’âge, toutes les classes sociales, toutes les activités économiques doivent être représentées, et c’est peu de dire que ce n’est pas le cas chez nous.

Et puis, si on n’est pas capable de faire autre chose qu’une cité dortoir, au moins qu’on essaie de faire que ceux qui s’y réfugieront ne fassent pas trop de cauchemars...

 

Salut à tous.

 

 

François Le Cornec

 

 

PS :

1-On me dit que  va être entreprise la construction d’un nouveau bâtiment, rue Carnot.

SI j’ai bien compris, c’est en face d’un des biens vendus EN DESSOUS DU PRIX DES DOMAINES, ou bien est-ce ce bien lui-même ?

Je vais envoyer mes limiers sur place.

Quoi qu’il en soit, que cache cette frénésie ?

On se précipite à lancer des projets dans tous les sens, projets qu’on ne verra sûrement pas réalisés.

Je n’ose pas dire à quoi l’on pense ...

 

2- Il ne s’agit pas que tout cela nous fasse oublier le TROU DE 9 MILLIONS D EUROS SANS LA DOUTEUSE AFFAIRE DE LA PLACE DU MARCHE AVEC LA BIZARRE SEMPRO , sans rappeler les autres irrégularités ou illégalités que je ressortirai a l occasion.

 

3- Dans le paradis enchanteur que nous décrit le mensuel de Romainville, il se passe quand même de drôles de choses.

On ne nous en parle pas puisqu’il s’agit d’endormir le bon peuple.

Ils seront pourtant heureux les nouveaux habitants de Romainville, d’apprendre que DEUX VEHICULES DE LA POLICE MUNICIPALE ONT ETE INCENDIES DANS LE PARKING DE LA MAIRIE, il y a une quinzaine de jours.

Le « mag » de Mars consacrait d’ailleurs un article à notre PM, intitulé :

« la sécurité guidée par la prévention. »

Si je puis me permettre : « Sécurité bien ordonnée commence par soi-même »

Nous n’aurions en tout cas jamais entendu parler de cet incendie, si le magazine WEB de la police n’en avait fait état.

Ils sont trop bavards, ces gens-là.

Il faut toujours dire que tout va bien, et les gogos (les électeurs) finissent par vous croire. 

 

 

 

 

 

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20 avril 2018 5 20 /04 /avril /2018 05:12


 

QUI DIT MIXITE SOCIALE DIT MIXITE EN TERMES D’HABITAT

Notre Maire ne cesse de nous rabâcher que ses options urbanistiques sont guidées par la volonté d’une mixité sociale. A Romainville, ce processus est bien lancé, il suffit de constater l’afflux sur notre territoire de jeunes couples qui ne trouvent pas à se loger dans Paris intra-muros. Leur Paris sera maintenant Romainville, qui disposera du métro à leur porte dans quelques années. Cet état de fait ne me choque pas, cependant, il n’est pas sans conséquences.

Notre municipalité qui se dit de gauche, avec à sa tête un Maire qui s’est écarté du PC pour manœuvrer à sa guise, ne fait pas à ce jour la démonstration que la mixité et l’équité prônées s’appliquent. C’est bien par une politique sociale de l’habitat que l’on peut atteindre cet objectif.

Certes C V nous avait annoncé la couleur depuis bien longtemps, par des déclarations du type: ‘’Je veux qu’il y ait des riches à Romainville’’ ou encore ‘’notre ville dispose d’un parc de logements sociaux bien au-dessus de la moyenne nationale (près de 50%°)’’. En d’autres termes, des pauvres nous en avons assez. Qu’ils aillent ailleurs !

Les treize bailleurs sociaux de Romainville croulent sous les demandes de logement qu’ils ne peuvent pas satisfaire. Ces demandes nombreuses sont dues à la précarité que subissent nombre de foyers franciliens. Notre élue, pour faire bonne figure, à institué en 2012, une charte des promoteurs sensée limiter la pression foncière. Qu’en est-il à ce jour: On constate que certains appartements sont mis en vente à près de 5.000 euros du m2. Cela va dans le sens souhaité : Un afflux de riches dans notre village. C’est bien pour ceux qui peuvent se le permettre, mais pour les autres, ceux qui vivaient là que deviennent-ils ?

Rassurez- vous, cet aspect de la situation est maîtrisé (on aime bien utiliser ce terme). Alors un exemple : Le 20 Mars, C V et son aéropage inauguraient la ZAC Jean-Lemoine. 188 logements dont 123 en accession (s’ils sont loués, ils le seront à loyer libre). 51 en prêt locatif intermédiaire (PLI). 14 en prêt locatif social (PLS). De quoi s’agit-il ? Les promoteurs profitant de prêts intéressants, s’engagent à louer ces logements à des prix plafonnés, pendant une durée déterminée.

Les PLI sont destinés à des locataires qui du fait de leurs revenus ne peuvent pas prétendre à des logements de type HLM. Le montant du m2 de loyer est plafonné à 12.50 euros.*

Les PLS s’adressent aux moins nantis, le plafond de location est de 9.06 euros du m².*

Pensez-vous que les promoteurs vont se priver d’appliquer ces tarifs maximum ?

Dans le même temps les locataires des bailleurs sociaux pour la plupart, tirent la langue en fin de mois, ont des loyers (pour Romainville Habitat) qui varient entre 4 et un peu plus de 5 euros du m2 (calcul ramené à la surface habitable et non corrigée).

Faut-il en dire plus sur la politique de cohésion et d’équité sociales vantée par notre Maire ?

François ANDRE Avril 2018

* Sources : Agence Nationale de l’Habitat, valeurs applicables au secteur A

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20 avril 2018 5 20 /04 /avril /2018 04:57


 


 

RETOUR SUR L’ARTICLE ‘’PROJETS A PRIX MAÎTRISES’’


 

Je me dois de revenir sur mon article concernant l’opération 62 Wilson, dans lequel au vu des plaquettes commerciales établies par le promoteur, (Les Nouveaux Constructeurs), il était donné l’illusion que les futurs acquéreurs au look B C B G pourraient profiter d’un accès à leur domicile en empruntant l’espace Besson.

Après avoir consulté le PC de l’opération, je me suis rendu compte que j’étais encore bien innocent. Toute brochure de promoteur n’a rien de contractuel, on est capable d’y glisser un petit couplet sur la proximité des vestiges du château et de demander à la Mairie de fouiller dans ses archives, pour trouver une belle image du parc Bellevue, à la belle époque où l’on se donnait encore la peine de l’entretenir.

En réalité, le projet prévoit bien un accès par le domaine public (l’emprise Besson) non pour les propriétaires, mais pour une épicerie solidaire. C’est sûrement bien une épicerie solidaire, mais quel mélange des genres ! Est-il judicieux de l’avoir implantée à cet endroit ?

Est-il normal que la plupart des opérations fasse l’objet d’arrangements troublants entre la Mairie et les promoteurs ? Vous avez été concertés sur ce projet ?


 


 


 


 


 


 

 

 

Vue de l’intérieur de l’espace Besson en direction de l’opération 62 Wilson.

Au deuxième plan l’épicerie solidaire


 


 

François ANDRE Avril 2018

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17 avril 2018 2 17 /04 /avril /2018 10:14

 

 

 

Romainville le 10 avril  2018 Propos du père François

 

C’est à pleurer.

La voilà qui recommence, la maire Valls, à nous jouer Ramona avec sa piteuse tour maraîchère infernale.

Cette tour, ose t’elle affirmer, « permettra l’accès à une alimentation de qualité pour tous les romainvillois (...) qui, s’appropriant cette tour, renforceront les circuits courts (pourquoi un trait d’union au milieu de ce charabia ?)  et privilégieront le « faire ensemble » car le projet générera de l’emploi ».

Cette dernière phrase me fait irrésistiblement penser à celle de Champion qui certifiait que la pompe à merde contribuerait à la diminution de la couche d’ozone et à celle des accidents des ripeurs.

La vérité, c’est que la tour produira de quoi alimenter une toute petite minorité de personnes (à peu près l’effectif du mgc : 15 poilus) et que cela reviendra à horriblement cher à notre collectivité.

Elle s’en fout, la maire, car elle ne sera plus là quand on fera les comptes, ni quand les chantiers que son fiancé continue à ouvrir (que des habitations, aucune entreprise...) se termineront bien ou mal.

On se demande  pourquoi le misérable couple persiste à lancer des projets (car ce n’est pas fini ...) alors qu’il ne les verra pas réalisés.

Espèrent-ils laisser leur nom à la postérité ?

Si oui, ce sera pour avoir battu les records de la nullité et du mauvais goût.

 

Pour rabattre un peu leur caquet, comme, dans leurs rapports problématiques avec les promoteurs, on ne peut rien prouver (hormis LE TROU DE 9 MILLIONS D EUROS DE LA PLACE DU MARCHE, ET LA VENTE D UN TERRAIN A FIMINCO A 1,2MILLION D EUROS EN DESSOUS DU PRIX DES DOMAINES), force est de revenir au rapport de la Chambre des Comptes d’Ile de France.

Je vous ai beaucoup (trop) parlé de la SEMPRO ces temps derniers, et du contrat de propreté urbaine attribué à VEOLIA au détriment d’un mieux disant.

 

Ce soir nous allons revenir sur les VENTES EN DESSOUS DU PRIX DES DOMAINES

, réalisées sans les justifications qu’exige la loi.

Il y en a 11, dont 5 à des particuliers ;

Je retiendrai, dans le désordre :

Un cadeau de 237 600 euros pour les rue G Husson Carnot, à Nexity en 2009.

Un cadeau  de 46555  euros à AIT (célèbre entreprise très en cour à la mairie) en 2012.

 

 

J’en viens aux cadeaux (que je baptise ainsi faute de justifications) à des particuliers.

84600 euros à un brave homme, qui a du être ravi, pour un bien situé 3 rue Pierre Kerautret.

12000eurosau 72 rue Carnot.

15500 EUROS au 155 rue Paul de Kock.

85000 EUROS au 66 de la rue Carnot20000 euros.

20000 euros au 11 rue Louise Dory.

 

Ils ont du être contents tous ces romainvillois, surtout celui de la rue Kerautret, et celui du 66 de la rue Carnot.

Le problème, c’est que, tant que la mairie n’a pas fourni de justification, de mauvais esprits comme moi sont parfaitement en droit de se demander si ces gestes étaient purement désintéressés ou s’il y a eu des compensations....

 

Franchement, tout cela manque de netteté.

Vous allez me dire qu’il ne faut pas s’énerver, et que, dans des communes comme Le Plessis Robinson ou Clamart, il s’en passe peut-être de plus belles.

 

Mais moi, je me contente de balayer devant ma (notre) porte, et le duo vallso-campionniste n’a pas fini d’entendre carillonner les casseroles qui sont attachées à ses basques.

 

 

Salut à tous.

 

 

François Le Cornec

 

 

(le 66 rue Carnot, n'est-ce pas là où la librairie "les pipelettes" à déménager ? 

Souhaitons que les autres commerçants de Romainville puissent recevoir les mêmes aides !) 

Maurice 

 

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9 avril 2018 1 09 /04 /avril /2018 10:19

 

Romainville le 5 avril 2018

Propos du père François

 

L’émission que présentait, l’ autre soir, Elise Lucet, Cash Investigation, n’a fait qu’attirer l’attention sur un gravissime problème, connu depuis plus d’un demi siècle.

La question est simple : l’eau, son assainissement et sa fourniture aux usagers peut-elle être confiée à des gougnafiers qui tirent de gras bénéfices de l’opération, alors qu’il s’agit là d’un bien « élémentaire », de première nécessité , qui ne devrait en aucun cas donner lieu à la moindre spéculation ?

Je ne parlerai pas ici de la question du ramassage et du traitement des déchets domaines dans lesquels on retrouve les mêmes requins.

Pour l’eau, on connaissait, de toute éternité la « Générale des Eaux », devenue Veolia, et la « Lyonnaise des Eaux », devenue « Suez ». 

« Cash »m’a fait découvrir un troisième larron, la SAUR, plus petite mais tout aussi gourmande.

Il est de notoriété publique que ces loustics « arrosent » tous les partis, toutes les collectivités, qui, de ce fait conservent dans ce domaine un silence prudent et complice.

Au bout du bout, qui paie les pots cassés ?

Les usagers, vous et moi, qui paient ainsi un énorme surcroît d’impôts, qui, certes, bien utilisé, peut servir à financer des travaux d’intérêt général, mais qui, du fait du caractère occulte de la transaction, peut permettre toutes les combines et les corruptions.

Ce qu’il y a de sûr, c’est que c’est l’usager qui est le pigeon dans l’affaire.

Élise Lucet prenait l’exemple de la ville de Nîmes, où l’on paie 2,23 euros le mètre cube d’eau, contre 1,60 à Montpellier.

Cette dernière cité a en effet adopté la régie publique de l’eau en 2014, et elle a rudement bien fait .

Elle aurait cependant pu le faire plus tôt.

Je ne résiste pas au plaisir de vous citer des extraits d’un récent article d’un hebdo local, « la Gazette » :

250 millions d’euros, telle est la somme que Veolia verse à Montpellier pour obtenir le marché de l’eau de 1989 à 2014 (combien a t’on versé à notre communauté de communes pour obtenir ce même marché pendant 9 ans , procédé devenu entre temps illégal ?).

Très légalement, le maire, Georges Frêche, utilisa le pactole pour financer les travaux du « Corum ».

Merci Veolia.

Oui, mais voilà, un montpelliérain curieux a calculé que, en 25 ans « Veolia s’est fait rembourser trois fois son droit d’entrée par les usagers, avec un taux d’intérêt de 7%. Elle a également prélevé une redevance d’occupation du domaine public qui était largement surfacturée . Cette redevance était 30 fois supérieure à la moyenne ».

 

Vous vous en foutez de Montpellier ?

.Peut-être, mais des exemples comme celui-la, quelque chose me dit qu’on pourrait en trouver pas mal d’autres.

Cela montre, en tout cas, qu’on a fait, d’un bien de première nécessité, une marchandise capitaliste.

Et ça, c’est INADMISSIBLE .

 

Quant aux trois sociétés citées plus haut, il va falloir porter le couteau dans la plaie, à peine que la gangrène, déjà bien installée dans notre pays, ne se généralise.

Déjà, le contrat de 400 millions d’euros que le SIAAP avait confié à Veolia pour la gestion, de l’usine de Valenton a été suspendu.

Ce n’est qu’un début, continuons ....

 

L’émission de Cash a quand même fait ressortir un deuxième problème :

Pris la main dans le sac pour tenter de corrompre un italien mieux disant dans un appel d’offre, Veolia (ce qui montre le niveau de bassesse des protagonistes) rétorque à Lucet, que sa patronne, Delphine Ernotte, est membre du conseil d’administration de Suez, et, sous entendu, que ce n’est peut-être pas un hasard si l’enquête porte sur Veolia...

On voit le niveau....

Il n’empêche que se trouve soulevé là un véritable problème :

A quoi servent les conseils d’administration ?

Se contente t’on d’y toucher des jetons de présence ?

Ne vérifie t’on en aucune façon les agissements de la boîte qu’on est censé administrer ?

En d’autres termes, ou on ne sert à rien, ou on est complice.

Vaste problème qui dépasse le pauvre citoyen que je suis, mais dont j’espère bien que des gens plus intelligents, plus jeunes et mieux placés que moi se saisiront.

Moi, je me contente de demander à nouveau pourquoi notre communauté de communes a choisi Veolia pour gérer pendant neuf ans notre eau que nous aurions pu raccorder à la régie publique parisienne.

Encore plus modestement, je demande pour la cinquantième fois pourquoi notre MUNICIPALITE A ATTRIBUE UN MARCHE DE PROPRETE URBAINE A LA SOCIETE OTUS VEOLIA AU DETRIMENT D UNE OFFRE SIGNIFICATIVEMENT MOINS ONEREUSE (1,1million d’euros) DE LA SOCIETE TEP, et pourquoi elle ne se sent pas tenue de s’en expliquer (comme de s’expliquer des autres graves manquements relevés par la Cour des Comptes) devant les romainvillois.

 

 

Je ne suis pas près de lâcher le morceau.

 

 

Salut à tous.

 

 

François Le Cornec

 

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5 avril 2018 4 05 /04 /avril /2018 10:07

ROMAINVILLE :

L' Association de Sauvegarde du Village de Romainville participera au vide grenier

(devant le n° 94 de l' av de Stalingrad)

Venez discuter de la politique PATRIMONIALE de la commune !

 

 

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29 mars 2018 4 29 /03 /mars /2018 17:06

 

 

Romainville le 28 03 2018

 

Propos du père François

 

Revenons une fois encore sur la série Bartolone.

Au début, elle est fort édifiante, touchante.

Elle témoigne de l’assimilation et de l’ascension d’un garçon d’origine modeste et qui n’a pas « fait les écoles ».

On est tout ému quand on voit le succès de ce petit galopin, sinuant au milieu des énarques, qui, manifestement, le traiteront toujours de haut (il n’y a qu’à voir comment Hollande parle de lui : « manque de charisme » ; « interventionnisme » etc.).

 

Et puis, il faut y regarder de plus près.

Wikipedia nous apprend qu’il est né d’une famille d’ouvriers agricoles, sicilienne par son père, maltaise par sa mère (mélange intéressant ...)

Tunisienne à l’origine, la famille émigra en France où le jeune Barto passa son enfance.

Licencié de maths, il adhéra au PS dès les années 70 et fut bientôt élu conseiller municipal du Pré Saint Gervais.

La suite, vous la connaissez, et il circule actuellement, sur les réseaux sociaux, une petite bio de CB, intitulée « incroyable retraite préfectorale de Bartolone ».

Si elle est vraie, elle est  édifiante, mais elle est déjà ancienne puisque Barto était à l’époque Président de l’Assemblée Nationale (poste que le pauvre Hollande réservait à la mère de ses enfants, une énarque, elle, et que Barto parvint à dérober, grâce à un concours de circonstances heureux et à son habileté manśuvrière).

Lisez-la tout de même ; ça vous donnera une idée de la situation matérielle de notre ancien député.

A cette bio, j’ajouterai deux tout petits détails charmants auxquels CB n’a pas cru devoir toucher de 2012 à 2017 :

Les obsèques des députés (et ex) et de leur famille sont remboursées par l’argent public jusque 18000 euros pour tous, plaisanterie qui a coûté 573 000 euros au contribuable en 2017.

Au lieu de supprimer ce scandaleux et incompréhensible privilège, on vient de seulement le réduire.

Le deuxième détail, c’est la gratuité à vie sur les transports SNCF, sans parler du droit à la retraite au bout de cinq ans.

 

Revenons à Barto.

On commence à tiquer lorsqu’on voit que sa deuxième épouse, Véronique Ragusa, a été successivement chargée de mission au cabinet du Ministre de la Ville  quand CB occupait ce poste (1998-2002), puis collaboratrice parlementaire du même (espérons que son travail n’était pas fictif), ensuite chargée de mission au Conseil Général de la Seine Saint Denis (même réflexion) quand son mari le présidait (et qu’il échappa par miracle, Hollande ayant refusé d’intervenir, à ...une autre affaire d’emploi fictif), enfin occupant les mêmes fonctions au cabinet du Président de l’Assemblée Nationale.

C’est beau, l’amour, et il n’y a là rien de véritablement répréhensible ni illégal, pas plus qu’on ne peut condamner la promotion de son fils à la tête de Veolia Australie, ni celle, dans l’ordre du Mérite, de son architecte et de son frère le pizzaïolo.

 

Simplement, cette accumulation finit par devenir un peu gênante, pour nous en tout cas, car Bartolone, lui, ne semble pas en être embarrassé.

 

On aurait pu en rester là, et imaginer que tout cela n’empêchait pas le socialisme, la démocratie, la liberté, l’égalité et la fraternité (sans compter le raton-laveur), si, comme je vous le narrais l’autre jour, on n’avait pas appris que, sans transition, lorsqu’il quitta le perchoir, notre infatigable sexagénaire avait créé une société, baptisée « Nouvel Horizon », cependant qu’il faisait recruter sa femme par notre Communauté de Communes, c’est çà dire, en clair, qu’il s’arrangeait pour que ce soit nous qui la payions.

 

Là, ça fait trop.

Le modeste petit cadre de l’industrie pharmaceutique, sur la carrière duquel nous nous attendrissions, imaginant que ce qu’il avait réalisé, c’était sans doute pour lui mais surtout pour la collectivité, s’est transformé sous nos yeux en un Rastignac de banlieue, avant tout soucieux de faire fortune, SA fortune.

 

Elle est faite, cette fortune.

Il est décidément insatiable.

Le « Nouvel Horizon », beau nom pour une entreprise de lobbying, ce n’est pas pour nous ; c’est pour lui et ce n’est que pour lui.

Je vous le répète, il va falloir suivre cette entreprise à la trace et signaler tous les contrats qu’elle passera (ou aura passés), spécialement avec les collectivités publiques, ou avec des entreprises comme ...Veolia.

Il y aurait là un beau sujet d’émission pour « Cash Investigation ».

 

 

Salut à tous.

 

 

François Le Cornec

 

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