Publié le 13/06/2016 à 17:26
http://www.ouest-france.fr/ile-de-france/demenagement-du-conseil-regional-dile-de-france-la-cgt-sinquiete-4296779
La CGT du Conseil régional d'Île-de-France s'est inquiété lundi des risques sanitaires des trois sites retenus pour le futur siège de la Région.
La Confédération générale du travail (CGT) du Conseil régional d'Île-de-France demande « l'application du principe de précaution » concernant les trois sites où doit s'établir le futur siège de la Région
.« Pas dans la précipitation »
La décision de déménager le siège du Conseil régional au-delà du périphérique a été adoptée dès la première séance qui a suivi l'élection de la nouvelle majorité, de droite, en janvier.
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> Le déménagement est prévu d'ici la mi-mandat, dans trois ans.
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> Trois sites — deux en Seine-Saint-Denis (Saint-Ouen et Saint-Denis) et un dans le Val-de-Marne (Ivry) — sont encore en lice.
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> La CGT « ne s'oppose pas au déménagement et au regroupement des sites régionaux », mais « cela ne doit pas se faire dans la précipitation au détriment de la santé des personnels de la région », détaille-t-elle dans un communiqué, affirmant que « le principe de précaution doit s'appliquer dès lors que la santé publique est en jeu ».« Forte présomption de pollution des sols »Celui de Saint-Ouen, notamment, a conduit la CGT « à formuler des réserves très sérieuses », en raison de « la proximité immédiate d'une usine d'incinération des déchets et de la centrale de chauffage urbains fonctionnant au charbon ».
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> « Le site de Saint-Ouen étant situé à l'est de ces deux installations, les vents dominants soumettraient le futur Hôtel de région à la fois à des fumées » des deux usines, ce qui « présente donc un risque pour la santé qui ne peut être minimisé pour les agents », estime la CGT.
> Elle pointe également sur ce site « une forte présomption de pollution des sols » et une vulnérabilité au risque d'inondation.
Demande de diagnostic
Pour le site retenu à Ivry-sur-Seine, la CGT relève aussi sa vulnérabilité au risque d'inondation, et sa « proximité avec le plus grand incinérateur d'ordures ménagères d'Europe (environ 1 000 mètres) et de la centrale CPCU (400 mètres) ».
> Comme pour le site de Saint-Ouen, la CGT a demandé « que des mesures complémentaires et un diagnostic soient réalisés par un bureau d'étude indépendant qualifié afin d'étudier sur le site si la concentration dans l'air de polluants et notamment de dioxine et de métaux lourds est acceptable ».
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> Seul le site de Saint-Denis semble a minima recueillir l'adhésion de la CGT, qui note « une vulnérabilité limitée face aux risques d'inondation ».
Le 1er juillet 2016, Valérie Pécresse annonçait que le site de Saint Ouen avait été retenu.
> Lors de la Séance plénière des 7 et 8 juillet 2016 : revoir la séance , plusieurs élus craignent pour la santé des AGENTS du CR car l’immeuble retenu n’est qu’à 100 m de l’incinérateur et du CPCU : écouter les intervenants ainsi que la réponse de Valérie Pécresse – A partir de 1 h 04.
Bonne lecture, il faut peut-être se servir de ces commentaires, la CGT avait un discours différent à IVRY.