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21 avril 2006 5 21 /04 /avril /2006 15:05

Émile Zola

 

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

 

Émile Zola, écrivain français (Paris, 2 avril 1840 - Paris, 29 septembre 1902), est considéré comme le chef de file du naturalisme. Il a joué un grand rôle dans la révision du procès d'Alfred Dreyfus.

 

Biographie

Fils d'un ingénieur italien naturalisé et d'une mère originaire de la Beauce, Émile Zola naît à Paris. La famille s'installe à Aix-en-Provence et connaît, à la mort du père, de graves difficultés financières. Au collège, il est condisciple de Paul Cézanne. Il regagne Paris en 1858. En 1859, Émile Zola échoue par deux fois au baccalauréat

Ne voulant plus être à la charge de sa mère, il abandonne ses études et cherche du travail.

En 1862 il entre à la librairie Hachette comme commis. Vite remarqué, il écrit son premier ouvrage et collabore aux rubriques littéraires de plusieurs journaux. Dès 1866, il a pour amis Édouard Manet, Camille Pissarro, fait la connaissance d'Edmond de Goncourt et Jules de Goncourt.

Il conçoit le projet des Rougon-Macquart  qu'il terminera en 1893. Il se marie en 1870 avec Alexandrine Mélay, la même année il est engagé comme secrétaire par le député de gauche Alexandre Glais-Bizoin. À partir de 1873, il se lie avec Gustave Flaubert et Alphonse Daudet. Il rencontre Joris-Karl Huysmans Paul Alexis, Léon Hennique et Guy de Maupassant qui deviendront les fidèles des soirées de Médan, lieu, près de Poissy où il possède une petite maison de campagne, acquise en 1878. Il devient le chef de file des naturalistes

Le volume collectif de ces Soirées  paraîtra deux ans plus tard. En 1886 Zola rompt avec Paul Cézanne qui eut peut-être raison de se reconnaître dans le personnage de Claude Lantier, le peintre raté de L'Œuvre. La publication de La Terre soulève la polémique : le « Manifeste des cinq » marque la critique de jeunes écrivains naturalistes. Il prend pour maîtresse Jeanne Rozerot en 1888  avec laquelle il a deux enfants. En 1890 il échoue à l'entrée de l'Académie française

 

En 1898 Zola s'engage dans l'Affaire Dreyfus et publie dans L'Aurore son fameux « J'accuse » Lettre au Président de la République), donnant ainsi une nouvelle dimension au processus de la révision. Un procès en diffamation le condamne à un an d'emprisonnement et il part en exil à Londres. De retour, il publie dans La Vérité en marche ses articles sur l'affaire.

Le 29 septembre 1902, il meurt asphyxié mystérieusement, chez lui, sans doute assassiné.

Alfred Dreyfus est réhabilité en 1906.

Il est enterré au cimetière de Montmartre à Paris. Ses cendres sont transférées au Panthéon de Paris le 4 juin 1908.

Le 13 janvier 1998, une cérémonie a eu lieu au Panthéon de Paris, présidée par le ministre de la Justice, Élisabeth Guigou, pour le centenaire de la parution dans l'Aurore de la lettre ouverte au Président de la République, J'Accuse.
Deux discours ont été prononcés, par le Premier ministre, Lionel Jospin, l'Allocution du centenaire de j'Accuse de Zola et par Premier Président honoraire de la Cour de Cassation, Pierre DRAI, sur le thème du rôle de la Cour de cassation dans le dénouement de l’affaire Dreyfus.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Zola

 

 

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15 avril 2006 6 15 /04 /avril /2006 15:56
Jean le Rond d'Alembert
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
  • Jean le Rond d'Alembert (16 novembre 1717, Paris - 29 octobre 1783) est un mathématicien et philosophe français. Il est célèbre pour la rédaction de l'Encyclopédie au côté de Denis Diderot et pour ses recherches en mathématiques (équations différentielles, dérivées partielles).

Biographie

Enfance

Fruit d'un amour illégitime entre la marquise Claudine Guérin de Tencin (écrivain) et le chevalier Louis-Camus Destouches (commissaire d'artillerie), d'Alembert naît le 16 novembre 1717 à Paris. Quelques jours plus tard, il est abandonné par sa mère sur les marches de la chapelle Saint-Jean-le-Rond de Paris attenante à la tour nord de Notre-Dame de Paris. Comme le veut la coutume, il est nommé du nom du saint protecteur de la chapelle et devient Jean le Rond.

Il est d'abord placé à l'hospice des Enfants-Trouvés, mais trouve rapidement une famille d'adoption et est recueilli par la femme d'un artisan vitrier. Le chevalier Destouches, bien qu'il ne reconnaisse pas officiellement sa paternité, veille secrètement à son éducation en lui accordant une pension.

Cursus

À douze ans, il entre au collège (janséniste) des Quatre-Nations (aussi appelé collège Mazarin) où il étudie la philosophie, le droit et les arts, et devient avocat en 1738.

Finalement, il s'intéresse à la médecine et aux mathématiques.

Il s'était d'abord inscrit sous le nom de Daremberg, puis il le change en d'Alembert, nom qu'il conservera toute sa vie.

En 1739, il présenta son premier travail en mathématiques sur des erreurs qu'il avait décelées dans l'analyse démontrée de Charles René Reynaud livre publié en 1708 avec lequel d'Alembert avait lui-même étudié les bases des mathématiques.

Plus tard, la célébrité acquise grâce à son travail sur le calcul intégral lui permet d'entrer au collège des sciences en 1741 à l'âge de 24 ans. Deux ans plus tard, il publie le Traité de dynamique dans lequel il expose le résultat de ses recherches sur la quantité de mouvement. En 1746, Diderot rencontre d'Alembert et le recrute pour le projet de l'encyclopédie.

L'année suivante, Diderot et d'Alembert prennent la direction du projet. En 1751, après cinq ans de travail de plus de deux cents contributeurs, paraît le premier tome de l'encyclopédie : l'Encyclopédie dont d'Alembert a rédigé le Discours préliminaire.

En 1759 d'Alembert et Diderot se fâchent et d'Alembert quitte le projet.

Il entre à l'Académie des sciences à 23 ans et à l'Académie de Berlin à 28. En 1754, d'Alembert est élu membre de l'Académie française, dont il devient secrétaire perpétuel le 9 avril 1772.

Quitte la maison familiale en 1765 pour vivre un amour platonique avec l'écrivain Julie de Lespinasse.

D'Alembert est un habitué des salons parisiens, notamment ceux de Madame Geoffrin, de la marquise du Deffand et de Mademoiselle de Lespinasse. Il y rencontre Denis Diderot.

Son grand rival en mathématiques et en physique à l'Académie des sciences fut Alexis Clairaut.

Jusqu'à sa mort à soixante-six ans, en 1783, il continue ses travaux scientifiques et disparaît au faîte de sa célébrité, prenant ainsi une revanche éclatante sur sa naissance misérable.

Son œuvre

L'encyclopédie

En 1745, d'Alembert, qui était alors membre de l'Académie des sciences, est chargé par André le Breton de traduire en français le Cyclopaedia de l'Anglais Ephraïm Chambers.

D'une simple traduction, le projet se transforma en la rédaction d'une œuvre originale et unique en son genre, l'Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers.

D'Alembert écrira le fameux Discours préliminaire ainsi que la plupart des articles sur les mathématiques et les sciences.

"Penser d'après soi" et "penser par soi-même", formules devenues célèbres, sont dues à D'Alembert ; on les trouvera dans le Discours préliminaire, Encyclopédie, tome 1, 1751. Ces formulations sont une reprise d'injonctions anciennes (Hésiode, Horace).

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Alembert

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15 avril 2006 6 15 /04 /avril /2006 15:20

Léon Gambetta


 

 

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Léon Gambetta (2 avril  1838 à Cahors  - 31 décembre 1882 à Ville-d'Avray) est un homme politique français.
Fils d'un immigré italien, Léon Gambetta opta pour la nationalité française en 1859 à l'âge de 21 ans.

Avocat, il se fit connaître comme opposant au régime impérial en défendant Charles Delescluze en 1868.

 

Il est candidat aux élections de 1869.

Le Programme de Belleville désigne le discours retentissant prononcé par Léon Gambetta dans le quartier de Belleville, alors qu'il était candidat aux élections législatives en 1869.
Gambetta s'y montre favorable à des mesures radicales, que reprendra par la suite la gauche républicaine. Il milite pour la liberté complète de la presse et la séparation de l’Église et de l’État.

Il souhaite l’instauration de l’impôt sur le revenu et l’élection des fonctionnaires, se déclarant également prêt à la suppression des armées permanentes.
Ce discours pose les grandes lignes de bataille de l'opposition républicaine face aux candidats officiels de Napoléon III, puis face aux monarchistes des années 1870. Il siégea avec la minorité républicaine qui s'opposa à la guerre de 1870.
Le 7 octobre 1870, chargé par le gouvernement de la Défense nationale pour diriger la guerre en province, Gambetta quitta Paris en ballon pour lever de nouvelles troupes, mais son projet de libérer la capitale échoua.

À Tours, il organisa un nouveau gouvernement qui dut se replier à Bordeaux.


Lors de la capitulation de Paris, le 20 janvier 1871, Gambetta proposa de continuer la guerre. Traité de « fou furieux » par Adolphe Thiers, il accepta finalement l'armistice.

Il représenta le Bas-Rhin à l'Assemblée nationale du 8 février au 1er mars 1871, démissionnant lorsque ses électeurs furent abandonnés à l'Allemagne Il se retira quelques mois en Espagne et en Suisse, mais revint se faire élire député de la Seine dès le 2 juillet 1871.
Réélu triomphalement député du 20e arrondissement de Paris en 1875 et en 1877, il perdit ensuite la confiance de la population ouvrière de Belleville et des quartiers environnants qui lui reprochait son indifférence aux conditions sociales et son refus de voter l'amnistie des anciens communards.
Le candidat qu'il soutint fut battu en 1880 par un inéligible, Alexis Trinquet, condamné pour avoir fait partie du Conseil général de la Commune et Léon Gambetta renonça définitivement à toute activité politique dans cet arrondissement populaire de Paris après une réunion électorale le 16 août 1881 qui réunit 8000 personnes rue Saint-Blaise dans le quartier de Charonne au cours de laquelle il fut contraint d'abandonner la tribune une demi-heure après son arrivée devant l'hostilité de l'auditoire.


Il fut Président de la Chambre des députés de 1879 à 1881 puis Président du Conseil et Ministre des Affaires Étrangères du 14 novembre 1881 au 27 janvier 1882. Voir à ce sujet la page Gouvernement Léon Gambetta.

Blessé à la main, officiellement en réparant son pistolet ou peut-être par sa maîtresse Léonie Léon, il contracta une septicémie.
Pendant sa convalescence, il attrapait une appendicite aiguë qu'on n'osait pas encore opérer avant 1885 et qui l'emporta le 31 décembre, à l'âge de 44 ans.

Léon Gambetta est mort à Sèvres dans les Hauts-de-Seine.

Le 11 novembre 1920, jour où fut inhumé le soldat inconnu le cœur de Gambetta est transféré au Panthéon.



http://fr.wikipedia.org/wiki/Gambetta

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15 avril 2006 6 15 /04 /avril /2006 15:07

Henri Barbusse

 

 

 

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

 

Henri Barbusse (Asnières, 17 mai 1873 - Moscou, 30 août 1935) est un écrivain français.

Il se fit remarquer par un roman naturaliste, L'Enfer (1908), mais son chef-d'œuvre demeure Le Feu (1916, prix Goncourt, récit sur la Première Guerre mondial dont le réalisme souleva les protestations du public de l'arrière. Admirateur de la Révolution russe (Le Couteau entre les dents, 1921), il adhéra au Parti communiste français en 1923 ; il anima le mouvement et la revue Clarté et chercha à définir une « littérature prolétarienne ».

Il séjourna en Russie et écrivit une biographie de Staline (1935).

Henri Barbusse est enterré au cimetière du Père Lachaise à Paris

La villa Sylvie.

Il part à la guerre en croyant qu’elle est juste.
Lorsqu’il en revient en 1916, c’est pour - avec Le Feu, prix Goncourt 1916 - transformer un mythe glorieux et fatal en un événement horrible et stupide...

Le futur écrivain eut de bons maîtres : son père, pasteur et critique théâtral, Mallarmé, son professeur d’anglais et Bergson, son professeur de philosophie. Des prix récompensent bientôt ses poèmes et ses contes.
Catulle Mendès, son futur beau-père et grand ami, le repère, publie son premier recueil Les Pleureuses et lui ouvre les portes du monde. Barbusse collabore à de nombreux journaux et prend en main « Fémina » et « Je sais tout ». Très affairé, il n’échappe cependant pas à des insomnies et à des crises d’angoisse et de culpabilité.

En 1910, les droits d’auteur de L’Enfer, roman triste et noir paru en 1908, lui permettent d’acquérir une maison champêtre à Aumont-en-Halatte qu’il avait repérée au cours d’une convalescence chez un ami à Senlis.
Il la baptise Villa Sylvie, en souvenir de Gérard de Nerval qui fut proche voisin. Il peut désormais échapper à l’agitation parisienne qui entoure son appartement de la rue Albert-de-Lapparent. En haut du jardin commence la forêt d’Halatte. "Cette maison dont les petites pièces ressemblaient toutes à d’harmonieux coffrets tendus d’étoffe", comme la décrit Annette Vidal, sa secrétaire de 1924 à 1935, devient son refuge. Il la transforme peu à peu, y accueille ses amis. C’est par le tambour du garde champêtre d’Aumont que Barbusse apprend la mobilisation générale en août 1914. À quarante et un ans, réformé, il se porte pourtant volontaire. Affecté à Albi, il demande à être muté sur le front. Sur le front, entre deux batailles, il rêve d’Aumont. Atteint de dysenterie, il est évacué et commence à écrire Le Feu à l’hôpital, avant d’être définitivement réformé en juin 1917.

Le « Zola des tranchées », la gloire littéraire du parti communiste à partir de son adhésion en 1923 [1] - et avant Louis Aragon - consacre les années qui suivent la guerre, jusqu’à sa mort en 1935 (frappé par une pneumonie lors d’un voyage à Moscou), au militantisme et à la défense de la paix. Il accumule les créations de mouvements, de revues, de congrès internationaux contre le fascisme : le mouvement et la revue Clarté en 1919 (avec le soutien d’Anatole France, Duhamel, Dorgelès, Romains, Carco, Rolland, Paul Fort, Blum, etc.), l’hebdomadaire Monde en 1928, l’Association des Écrivains et Artistes Révolutionnaires (AEAR) en 1932 (avec Aragon, Malraux, Vaillant-Couturier, Nizan...), le Congrès d’Amsterdam la même année (qui fusionne en 1933 avec le Congrès de Pleyel pour constituer le Comité mondial contre la guerre et le fascisme, dit "Amsterdam-Pleyel", présidé par Barbusse)...

Dans les années trente, son adresse parisienne est le 105 rue de Courcelles.

Bien que pas assez communiste aux yeux des soviétiques (qui le condamnent lors du congrès de Kharkov en 1930), Barbusse continue son chemin. Il participe au congrès de juin 1935 à la Mutualité à Paris.
Le 16 juillet, il part en URSS assister au 7e congrès de l’Internationale communiste. Atteint d’une pneumonie, il décède à Moscou le 30 août. Il est ensuite enterré au cimetière du Père Lachaise.

En phase finale de restauration, la maison d’Aumont attend de retrouver son mobilier et abrite des expositions temporaires. Seul rendez-vous fixe et ouvert au public : la rencontre qu’organise à Aumont, chaque 15 juin, l’Association Républicaine des Anciens Combattants, créée par Barbusse en 1917.

Autres demeures de l’auteur
Barbusse a également possédé la villa Vigilia au Trayas près de Miramar sur la Côte d’Azur. Fermée au public, elle n’est même pas visible de l’extérieur. L’écrivain repose au cimetière du Père Lachaise à Paris.

Pour visiter le lieu
Maison d’Henri Barbusse, 60300 Aumont-en-Halatte, tel. : 03 44 53 21 41. Téléphoner pour connaître les horaires d’ouverture. L’accès est rapide à partir de Paris, par l’A1 sortie Senlis.

Quelqu’un à contacter ?
Les Amis d’Henri Barbusse se trouvent au 2 place du Méridien, 94807 Villejuif Cédex (tél. : 01 42 11 11 21). Son secrétaire général est Jean Sirodeau. L’un de ses administrateurs est Frédéric Caby, hôte chaleureux de la maison-musée d’Aumont-en-Halatte.

 

 

 

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Barbusse

 

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15 avril 2006 6 15 /04 /avril /2006 14:40
Antoine Parmentier

 

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

 

Antoine Augustin Parmentier est un agronome et hygiéniste français (Montdidier, 17 août 1737 - Paris, 17 décembre 1813).

Il est pharmacien aux armées pendant la guerre de Sept Ans, contre l’Angleterre et la Prusse.

Au cours de son incarcération en Allemagne il découvre la qualité nutritive d’une plante de la famille des solanacées, la pomme de terre.

À son retour en France, il participe en 1771 à un concours ouvert par l’académie de Besançon sur le remplacement du blé dans la fabrication du pain et rédige un mémoire sur la pomme de terre, qui le rend célèbre.

Il essaie, avec l’appui du roi Louis XVI de développer la culture de la pomme de terre en créant une plantation de ce tubercule dans la plaine des Sablons, à Neuilly.

Pour remédier à la pénurie de sucre de canne, il préconise l’emploi de sucres de raisin et d’autres végétaux sucrés. Il s’intéresse à la conservation des farines du vin et des produits laitiers.

Inspecteur général du service de santé, il fait adopter la vaccination antivariolique par l’armée et s’occupe des conditions d’hygiène sur les bateaux.

Il est l’un des créateurs de l’École de boulangerie en France.

Il travaille aussi sur le maïs, l’opium et l’ergot de seigle. Il préconise la conservation des viandes par le froid.

L'accueil que Louis XVI avait réservé à l'agronome philanthrope le rend pendant la période révolutionnaire d'abord suspecte au nouveau régime. Mais très rapidement, on lui confia la surveillance des salaisons destinées à la Marine.

Le Directoire et le Consulat utilisèrent également ses compétences.

Scientifique à l’œuvre remarquable par sa diversité, il participe, en outre, à la vie sociale en collaborant aux textes sur la réforme agraire proposée par l’Assemblée nationale. Il entre à l’Académie des sciences en 1795 dans la section d’économie rurale.

Sa famille a une tombe au Cimetière du Père-Lachaise à Paris.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Parmentier

 

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9 avril 2006 7 09 /04 /avril /2006 08:44

Qui était

 

Alexandre Dumas

 

 

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

 

 

Alexandre Dumas est un écrivain français né le 24 juillet 1802 à Villers-Cotterêts (Aisne) et mort en 1870 à Puys, dans les environs de Dieppe (Seine-Maritime)

 

Biographie

 

Fils du général de la Révolution française Thomas Alexandre Davy de La Pailleterie dit le général Dumas qui est mort quand son fils avait trois ans et demi, Alexandre Dumas fut élevé par sa mère seule et reçut une éducation plutôt médiocre. Après des études négligées, il travailla comme clerc chez un notaire et commence la rédaction de pièces de théâtre avec son ami, le vicomte Adolphe Ribbing de Leuven. Ces premiers essais furent autant d'échecs.

 

En 1823, il s’installa à Paris où il entra au service du Duc d’Orléans comme expéditionnaire grâce à sa belle calligraphie. Il continua à écrire pour le théâtre et connut enfin le succès grâce à la représentation en 1829 de Henri III et sa cour par la Comédie-Française. Ce succès continua pendant toute sa carrière littéraire dans son genre de prédilection : le drame et le roman historique.

 

Il est un auteur prolifique (avec l'aide notoire de nègres en particulier Auguste Maquet qui a participé à la plupart de ses réalisations), signant de grandes œuvres tels les Trois Mousquetaires ou le Comte de Montecristo en 1844

 

Son corps a été transféré au Panthéon de Paris en 2002, au mépris de sa dernière volonté de « rentrer dans la nuit de l'avenir au même endroit que je suis sorti de la vie du passé », « dans ce charmant cimetière (de Villers-Cotterêts) qui a bien plus l'air d'un enclos de fleurs où faire jouer les enfants que d'un champ funèbre à faire coucher les cadavres » (1870).

 

Son fils, également nommé Alexandre Dumas fils, fut lui aussi écrivain, auteur en particulier de la Dame aux camélias.

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Dumas

 

 

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9 avril 2006 7 09 /04 /avril /2006 08:36

Qui était

Jean Jaurès

 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

 Jean Jaurès (état civil : Auguste Marie Joseph Jean Léon Jaurès) était un homme politique français, né à Castres Tarn le 3 septembre 1859 et mort assassiné à Paris le 31 juillet 1914

 Biographie

 Fils de la bourgeoisie de province, il est reçu premier à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm en 1878 puis troisième à l'agrégation de philosophie en 1881. Il a tout d'abord enseigné à Albi, puis a rejoint Toulouse en 1882 pour exercer sa chaire de maître de conférences à la faculté des Lettres. Il est élu député républicain à Castres en 1885. C'est sa défaite aux mêmes élections quatre ans plus tard qui l'a conduit à se présenter à Toulouse, cette fois-ci sous la bannière socialiste et sur la liste municipale.

 L'opportunisme

 Jaurès n'a pas toujours été socialiste et marxiste. Quand la République s'installe pour de bon, après une décennie de tergiversations au sujet du régime (en 1870 le Second Empire s'effondre, la République est proclamée, mais les monarchistes, divisés, dominent à la Chambre des députés, Jaurès n'a que vingt ans. Il s'engage en politique en 1885, devenant député du Tarn à 25 ans. Il est alors le fils spirituel de Jules Ferry et siège parmi les « opportunistes, républicains socialement modérés. Il trouve alors les radicaux de Clemenceau trop agités et les socialistes violents et dangereux pour l'ordre républicain en construction. Il ne s'en intéresse pas moins au sort de la classe ouvrière  et met son éloquence devenue mythique au service des premières lois sociales du régime (liberté syndicale protection des délégués, création des caisses de retraite ouvrière…). Fils de 1789, il croit cependant au réformisme institutionnel et républicain, à l'alliance des ouvriers et de la bourgeoisie laborieuse pour le triomphe de la liberté de l'égalité et de la fraternité

 En 1889 les Républicains gagnent les législatives, mais lui, ce Républicain qui prône le contrôle de l'État sur les entreprises, est battu dans la circonscription de Carmaux (Tarn), par le marquis de Solages président des mines. Il est professeur à Toulouse et soutient ses deux thèses, puis se présente aux municipales (1890).

 La grande grève de Carmaux

 Jaurès est à l'écart de la vie politique nationale lorsqu’en 1892 éclate la grande grève des mines de Carmaux. Le maire élu, Jean Baptiste Calvignac syndicaliste et socialiste, ouvrier mineur, est licencié par le marquis de Solages pour s'être absenté à plusieurs reprises afin de remplir ses obligations d'élu municipal. Les ouvriers se mettent en grève pour défendre ce maire dont ils sont fiers. La République envoie l'armée, 1500 soldats, au nom de la « liberté du travail ». La République semble prendre le parti du patronat monarchiste contre les grévistes. En France, on est en plein scandale de Panama Jaurès ne supporte plus cette République qui semble montrer son vrai visage, de députés et ministres capitalistes pour qui la finance et l'industrie priment sur le respect des personnes : Carmaux et la mine seront le tremplin politique qu'il cherchait. Il fait l'apprentissage de la lutte des classes  et du socialisme. Arrivé intellectuel bourgeois, républicain social, il sort de la grève de Carmaux acquis au socialisme.

 Sous la pression de la grève et de Jaurès, le gouvernement arbitre le différent Solages-Calvignac au profit de Calvignac. Solages démissionne de son siège de député. Jaurès est tout naturellement désigné par les ouvriers du bassin pour les représenter à la Chambre : désormais, c'est un col blanc, et non plus le mineur Calvignac, qui est leur leader. Il est élu malgré les votes ruraux de la circonscription qui ne veulent pas des « partageux ». Jaurès va alors se lancer dans l'incessante et résolue défense des ouvriers en lutte. À Albi, il est à l'origine de la fameuse Verrerie ouvrière. Dans le Languedoc viticole, il ira visiter les « vignerons libres de Maraussan » qui créent la première

 

 

 L'affaire Dreyfus

 Au début de l'affaire Dreyfus, Jaurès ne prend pas clairement position. Il va même jusqu'à condamner dans un premier temps la sentence de déportation, jugée trop clémente (un simple sous-officier aurait été purement et simplement condamné à mort). Cependant, à la suite de la pression populaire, et aussi grâce à l'engouement de la jeune promotion normalienne, Jaurès et les socialistes se mettent à défendre Alfred Dreyfus sans ambages.

 Il s'oppose alors aux marxistes orthodoxes, dont le meneur, Jules Guesde pour qui Dreyfus est un officier bourgeois et donc sa défense ne serait pas prioritaire. Pour Jaurès, l'accablement de malheurs et d'injustices dont Dreyfus est victime gomme les différences de classe, Dreyfus n'est plus un privilégié ou un exploiteur : il est un homme qui souffre injustement. Jaurès fonde le journal L'Humanité en 1904. En 1905 sous-pressions de l’Internationale, il participe à la fondation de la SFIO unifiant les différentes sensibilités socialistes de France. Même s'il reconnaît les luttes de classes, pour Jaurès, l'humanité ne fait qu'une et l'homme de gauche doit s'impliquer dans la République pour une révolution démocratique et non violente.

 Claude Allègre dans son Dictionnaire amoureux de la science, indique que le bon Jaurès, un peu naïf, et on pourrait ajouter marqué par son temps, a assisté assidûment aux banquets dits républicains des positivistes (« secte »).

 

Le pacifisme

 Ses prises de position en faveur du pacifisme peu avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale le rend très impopulaire parmi les nationalistes et il est assassiné au Café du Croissant, rue Montmartre à Paris, trois jours avant le déclenchement des hostilités. Cet assassinat atteint d'ailleurs son but, car il facilite le ralliement de la gauche, y compris beaucoup de socialistes qui hésitaient, à l'« Union sacrée ».

 ·        Voir aussi : L'Union sacrée et les socialistes

 À l'issue de la « Grande Guerre » et en réaction au massacre qu'elle occasionna, un grand nombre de communes françaises nomment des rues et des places en son honneur, en rappelant qu'il fut le plus fervent opposant à un tel conflit. Une station du métro parisien porte aussi son nom.

 Son meurtrier, Raoul Villain après 56 mois de détention préventive, est acquitté le 29 mars 1919. Voir aussi : Jules Guesde Paul Lafargue Léon Blum, Léon Gambetta Jules Ferry Jean Allemane

  

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_jaures

 

 

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5 avril 2006 3 05 /04 /avril /2006 14:47

Qui était

 

Jules Ferry

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

 

Jules Ferry (5 avril 1832  à Saint-Dié-des-Vosges - 17 mars 1893 à Paris) est un homme politique français.

Le parcours républicain

Né de Charles-Edouard Ferry, avocat, et d'Adèle Jamelot, élève au collège de Saint-Dié-des-Vosges jusqu'en 1846, puis au lycée de Strasbourg  il est ensuite étudiant à la faculté de droit de Paris.

Il devient avocat réputé, passionné par la politique. Il est vite spécialisé dans la défense juridique des républicains. Il collabore régulièrement aux journaux suivants : La Presse, Le Courrier de Paris, Le Temps.

Opposant actif au Second Empire il connaît la notoriété en publiant en 1868 une brochure accusatrice contre le préfet de la Seine  « Les comptes fantastiques d'Haussmann  ». Il est élu député républicain de la 6e circonscription de Paris en mai 1869

 

Les postes de responsabilité

Le 4 septembre 1870, il devient membre du gouvernement de la Défense Nationale. Maire de Paris du 16 novembre 1870  au 18 mars 1871 il eut la charge d'assurer le ravitaillement de la capitale assiégée par l'armée prussienne. Les restrictions alimentaires qu'il fallut imposer lui valent le surnom de « Ferry-Famine ».

Aux élections du 8 février 1871 il se fait élire représentant des Vosges à l'Assemblée Nationale  et sera réélu député en 1876, siège qu'il conservera jusqu'en 1889.

Il est nommé par Adolphe Thiers  ambassadeur à Athènes (1872-1873). De retour, il devient l'un des chefs de l'opposition républicaine jusqu'à l'élection de Jules Grévy  à la présidence.

 

Le défenseur de l'école laïque

Nommé ministre de l'Instruction publique du 4 février 187 au 23 septembre 1880  dans le cabinet Waddington il attache son nom aux lois scolaires. Premières mesures :

·        collation des grades universitaires retirée à l'enseignement privé (12/03/1880)

·        dispersion des congrégations religieuses non autorisées (29/03/1880)

Président du Conseil du 23 septembre 1880  au 10 novembre 1881 il poursuit la mise en place des lois sur l'enseignement :

·        gratuité de l'enseignement primaire (16/06/1881)

·        extension aux jeunes filles du bénéfice de l'enseignement secondaire d'État (21/12/1881)

De nouveau ministre de l'Instruction du 31 janvier au 29 juillet 1882 (Ministère Freycinet), il continue son œuvre scolaire :

·        loi relative à l'obligation et à la laïcité en France de l'enseignement (28/03/1882)

·        création d'une École Normale féminine à Sèvres et d'une agrégation  féminine (13/07/1882)

Extrait d´une lettre aux instituteur

« Monsieur l'Instituteur,

L'année scolaire qui vient de s'ouvrir sera la seconde année d'application de la loi du 28 mars 1882. Je ne veux pas la laisser commencer sans vous adresser personnellement quelques recommandations qui sans doute ne vous paraîtront pas superflues, après la première expérience que vous venez de faire du régime nouveau. Des diverses obligations qu'il vous impose, celle assurément qui vous tient le plus au cœur, celle qui vous apporte le plus lourd surcroît de travail et de souci, c'est la mission qui vous est confiée de donner à vos élèves l'éducation morale et l'instruction civique : vous me saurez gré de répondre à vos préoccupations en essayant de bien fixer le caractère et l'objet de ce nouvel enseignement ; et, pour y mieux réussir, vous me permettrez de me mettre un instant à votre place, afin de vous montrer, par des exemples empruntés au détail même de vos fonctions, comment vous pourrez remplir, à cet égard, tout votre devoir, et rien que votre devoir.

La loi du 28 mars se caractérise par deux dispositions qui se complètent sans se contredire : d'une part, elle met en dehors du programme obligatoire l'enseignement de tout dogme particulier ; d'autre part, elle y place au premier rang l'enseignement moral et civique. L'instruction religieuse appartient aux familles et à l'église, l'instruction morale à l'école. Le législateur n'a donc pas entendu faire une œuvre purement négative. Sans doute il a eu pour premier objet de séparer l'école de l'église, d'assurer la liberté de conscience et des maîtres et des élèves, de distinguer enfin deux domaines trop longtemps confondus : celui des croyances, qui sont personnelles, libres et variables, et celui des connaissances, qui sont communes et indispensables à tous, de l'aveu de tous. Mais il y a autre chose dans la loi du 28 mars : elle affirme la volonté de fonder chez nous une éducation nationale, et de la fonder sur des notions du devoir et du droit que le législateur n'hésite pas à inscrire au nombre des premières vérités que nul ne peut ignorer. Pour cette partie capitale de l'éducation, c'est sur vous, Monsieur, que les pouvoirs publics ont compté. En vous dispensant de l'enseignement religieux, on n'a pas songé à vous décharger de l'enseignement moral : c'eût été vous enlever ce qui fait la dignité de votre profession. Au contraire, il a paru tout naturel que l'instituteur, en même temps qu'il apprend aux enfants à lire et à écrire, leur enseigne aussi ces règles élémentaires de la vie morale qui ne sont pas moins universellement acceptées que celles du langage ou du calcul. [...]»

 

Le partisan de l'expansion coloniale

Parallèlement, Jules Ferry se montre un partisan actif voire zélé de l'expansion coloniale française : Tunisie dont il obtient le protectorat le 12 mai 1881  par le traité du Bardo Madagascar Congo Tonkin. Ce dernier dossier lui sera fatal lors de sa seconde présidence du Conseil commencé le 21 février 1883 Il s'était d'ailleurs réservé le portefeuille des Affaires étrangères. Il est à noter qu'alors les conservateurs, comme Adolphe Thiers, sont opposés à la colonisation, qu'ils accusent de détourner hors du territoire les investissements, tandis que les progressistes y sont favorables pour des questions idéalistes. Mais la gauche républicaine de Georges Clemenceau y est opposée également parce que les aventures colonialistes détournent l'attention des provinces perdues d'Alsace et de Lorraine. Les positions s'inverseront diamétralement en trois ou quatre générations.

Ayant obtenu d'un vote de la Chambre les crédits nécessaires à la conquête du Tonkin, il provoque une extension du conflit à la Chine. L'annonce de l'évacuation de Lang-Son déclenche une violente opposition parlementaire et provoque sa chute le 30 mars 1885. Il connaît alors une vague d'impopularité en France.

 

Extrait du débat de juillet 1885

Le thème de Ferry

« Messieurs, il y a un second point, un second ordre d’idées que je dois également aborder (...) : c’est le côté humanitaire et civilisateur de la question. (...) Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement qu’en effet, les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures... [Rumeurs sur plusieurs bancs à l’extrême gauche.] Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit, parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures... (...) »

La réponse de Georges Clemenceau

« Voilà, en propres termes, la thèse de M. Ferry et l’on voit le gouvernement français exerçant son droit sur les races inférieures en allant guerroyer contre elles et les convertissant de force aux bienfaits de la civilisation. Races supérieures ! Races inférieures ! C’est bientôt dit. Pour ma part, j’en rabats singulièrement depuis que j’ai vu des savants Allemands démontrer scientifiquement que la France devait être vaincue dans la guerre franco-allemande, parce que le Français est d’une race inférieure à l’Allemand. Depuis ce temps, je l’avoue, j’y regarde à deux fois avant de me retourner vers un homme et vers une civilisation et de prononcer : homme ou civilisation inférieure ! (...)

C’est le génie de la race française que d’avoir généralisé la théorie du droit et de la justice, d’avoir compris que le problème de la civilisation était d’éliminer la violence des rapports des hommes entre eux dans une même société et de tendre à éliminer la violence, pour un avenir que nous ne connaissons pas, des rapports des nations entre elles. (...) Regardez l’histoire de la conquête de ces peuples que vous dites barbares et vous y verrez la violence, tous les crimes déchaînés, l’oppression, le sang coulant à flots, le faible opprimé, tyrannisé par le vainqueur ! Voilà l’histoire de votre civilisation ! (...) Combien de crimes atroces, effroyables ont été commis au nom de la justice et de la civilisation. Je ne dis rien des vices que l’Européen apporte avec lui : de l’alcool, de l’opium qu’il répand, qu’il impose s’il lui plaît. Et c’est un pareil système que vous essayez de justifier en France dans la patrie des droits de l’homme !

Je ne comprends pas que nous n’ayons pas été unanimes ici à nous lever d’un seul bond pour protester violemment contre vos paroles. Non, il n’y a pas de droit des nations dites supérieures contre les nations inférieures. Il y a la lutte pour la vie qui est une nécessité fatale, qu’à mesure que nous nous élevons dans la civilisation nous devons contenir dans les limites de la justice et du droit. Mais n’essayons pas de revêtir la violence du nom hypocrite de civilisation. Ne parlons pas de droit, de devoir. La conquête que vous préconisez, c’est l’abus pur et simple de la force que donne la civilisation scientifique sur les civilisations rudimentaires pour s’approprier l’homme, le torturer, en extraire toute la force qui est en lui au profit du prétendu civilisateur. Ce n’est pas le droit, c’en est la négation. Parler à ce propos de civilisation, c’est joindre à la violence l’hypocrisie. »

(La notion de race est à prendre ici dans son sens de 1885. On parlerait aujourd'hui de peuple ou d'ethnie.)

 

Les revers politiques

Lâché par les radicaux, Jules Ferry échoue pour la désignation du Président de la République le 3 décembre  1887. Une semaine plus tard, il est blessé d'un coup de revolver par un boulangiste du nom d'Aubertin.

Aux élections législatives du 22 septembre 1889 il est battu par M. Picot, mais devient sénateur des Vosges en 1891 puis président du Sénat le 24 février 1893.

Lorsqu'il meurt le 17 mars 1893, le gouvernement décide de lui faire des funérailles nationales. Il est inhumé dans le caveau de sa famille à Saint-Dié

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Ferry

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5 avril 2006 3 05 /04 /avril /2006 14:34

Qui était

 

Voltaire

 

 

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Dernier enfant de François Arouet, un riche notaire, et de Marie Marguerite Daumart, François-Marie Arouet, né le 21 novembre 1694, commence ses études en 1704 au collège des Jésuites, futur lycée Louis-le-Grand où il fait de brillantes études de rhétorique  et de philosophie et fréquente la haute société libertine.

Accusé d'avoir rédigé des pamphlets  contre le régent Philippe III d'Orléans, il est emprisonné à la Bastille  pendant près d'un an en 1717 et 1718. C'est là qu'il adopte le nom de Voltaire et qu'il achève Œdipe, sa première pièce, qui rencontrera le succès quelques mois après sa sortie de prison.

En 1726 à la suite d'une altercation avec le Chevalier de Rohan (Louis-de-Rohan), il est dans un premier temps emprisonné une nouvelle fois à la Bastille  puis il s'exile par la suite en Angleterre  de 1726 à 1729  où il découvre la philosophie de John Locke les théories scientifiques d'Isaac Newton et la caractéristique de la monarchie anglaise dont il assurera la vulgarisation en France dans les Lettres philosophiques.

Voltaire partage ensuite la vie d'Émilie du Châtelet puis rentre à Paris où il mène une carrière de courtisan avant de tomber en disgrâce. De 1750  à 1753 il voyage à la cour de Berlin  et se brouille avec Frédéric II.

En 1755 il s'installe aux « Délices », près de Genève. Enfin, en 1758 il achète un domaine à Ferney et Tournay, en territoire français, mais sur la frontière franco-helvétique. Il va aménager la région, bâtir, planter, semer et développer l'élevage.

En compagnie de Mme Denis, sa nièce, gouvernante et compagne, il fait vivre un millier de personnes, se fait agriculteur, architecte, fabricant de montres et de bas de soie. Avec son sens de la formule, il résume l'entreprise : « Un repaire de 40 sauvages est devenu une petite ville opulente habitée par 1200 personnes utiles ».

Voltaire n'est plus seulement l'homme le plus célèbre de son époque : il est devenu un mythe.

 De Saint-Pétersbourg  à Philadelphie, on attend ses publications comme des oracles. Artistes, savants, princes, ambassadeurs ou simples curieux se rendent en pèlerinage à Ferney chez cet « aubergiste de l'Europe ».

En 1778 il revient à Paris : le peuple de la capitale l'accueille avec un tel enthousiasme que certains historiens voient dans cette journée du 30 mars  « la première des journées révolutionnaires ».

Deux mois avant sa mort, le 7 avril 1778 il devient franc-maçon, dans la loge parisienne « Les Neuf Sœurs ». Il est possible que Voltaire ait été franc-maçon avant cette date, mais aucune preuve formelle n'existe.

Il meurt à Paris le 30 mai 1778. En février, 4 mois avant sa mort, il déclarait publiquement : " Je meurs en adorant Dieu, en aimant mes amis, en ne haïssant pas mes ennemis, en détestant la superstition.” Ses cendres sont transférées au Panthéon le 11 juillet 1791 après une grandiose cérémonie.

 

"Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire."

                                                Voltaire

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Voltaire

 

 

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5 avril 2006 3 05 /04 /avril /2006 14:11

Qui était


Louis Pasteur

 

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Louis Pasteur (27 décembre 1822  - 28 septembre  1895), scientifique français est un pionnier de la microbiologie

Bien qu'originaire de Dole c'est à Arbois  que Louis Pasteur va à l'école puis au collège. Élève doué, il souhaite intégrer l'École normale de Paris. Afin de s'y préparer, il déménage pour Paris en octobre 1838 cependant, déprimé par cette nouvelle vie, il abandonne cette idée, il quitte Paris et poursuis ses études au collège royal de Besançon. En 1840, puis 1842, il obtient les baccalauréats ès lettres et mathématiques. Conforté par ces réussites scolaires, Pasteur s'installe de nouveau à Paris et est finalement admis à l'École normale supérieure en 1843 Il y étudie la chimie  et la physique ainsi que la cristallographie Il soutiendra d'ailleurs deux thèses en 1847 en chimie et en physique. Mais c'est en cristallographie qu'il fait ses premières découvertes ; en étudiant la polarisation  de la lumière par les cristaux il découvre que des cristaux de structures pourtant identiques ne deviennent pas la lumière de la même façon. Il met ainsi en évidence l'isomérie. Ces travaux lui valent la Médaille Rumford en 1856.

Après avoir été professeur à Dijon  puis à Strasbourg  de 1848 à 1853, il y épouse Marie Laurent, fille du recteur d'Académie. Pasteur est ensuite nommé professeur et doyen de la, nouvellement créés, faculté des sciences de Lille. Il y fera une découverte d'importance, en découvrant que les levures  sont des êtres vivants responsables de la fermentation  et non des produits de celle-ci. En 1863, Napoléon III  demande à Pasteur d'étudier les maladies affectant le vin. Il propose de chauffer le vin à 57°C afin de tuer les germes et résout ainsi le problème de sa conservation et du transport, c'est la pasteurisation. En octobre 1857 il accepte le poste d'administrateur de l'École normale supérieure et retourne donc à Paris. Il y poursuit ses études sur la fermentation pendant trois ans. Depuis 1858 il mène une lutte contre les partisans de la génération spontanée et en particulier contre Félix Archimède Pouchet Et ce sera finalement après six années de recherche qu'il démontrera la fausseté de cette théorie. En 1862, il est élu à l'Académie des sciences  en remplacement de Henri de Senarment. Ses recherches sur la fermentation  lui vaudront la médaille Copley  en 1874.

Malgré ses succès scientifiques, Pasteur jugé autoritaire, se heurte à de nombreuses contestations et son poste d'administrateur est finalement supprimé. En juin 1865 Pasteur s'installe à Alès  pour y étudier une maladie qui décime les élevages de vers à soie. Après quatre années de recherche, il découvre comment identifier les papillons malades et permet ainsi leur éradication avant que tout l'élevage ne soit infesté. Il sauve ainsi l'industrie de la soie dans les Cévennes.

La défaite de 1870  et la chute de Napoléon III  sont un coup terrible pour Pasteur, grand patriote et très attaché à la dynastie impériale. Par ailleurs, il est malade, l'Assemblée nationale lui vote une récompense pour le remercier de ses travaux dont les conséquences économiques sont considérables. Ses amis croient qu'il va enfin s'arrêter et jouir de sa retraite, mais il reprend ses recherches et conclut ses études sur la fermentation de la bière par la publication d'un livre : les Études sur la bière et les conseils aux brasseurs. L'année suivante, Pasteur tente de se présenter aux élections sénatoriales, mais c'est un échec. En 1885 il refusera de poser sa candidature aux élections législatives, alors que les paysans de la Beauce dont il avait sauvé les troupeaux grâce au vaccin contre le charbon l'auraient sans doute porté à la Chambre des Députés. Il poursuit donc ses recherches et met successivement au point le filtre Chamberland, l'autoclave et le flambage des vases

Suite aux études de Robert Koch Pasteur découvre le staphylocoque Pendant six ans, le Français et l'Allemand étudient les maladies et leurs microbes. Durant l'été 1879, Pasteur et ses collaborateurs, Roux  et Duclaux, découvrent que non seulement les poules auxquelles on a inoculé des cultures vieillies du microbe du choléra des poules, ne meurent pas, mais qu'elles résistent à de nouvelles infections - c'est la découverte du vaccin. Le 5 mai 1881, pour la première fois, un troupeau de moutons est vacciné  contre la maladie du charbon.

En 1880 Pasteur entame ses recherches sur la rage Il remarque que la moelle infectée et desséchée protège de la maladie. Le 6 juillet 1885, alors qu'il hésite toujours à tenter sur l'homme ce qui a réussi sur les chiens, on lui amène un petit Alsacien de Steige  mordu par un chien enragé. Il hésite, mais les plus grands médecins estiment que c'est la seule chance de survie pour l'enfant et, sous leur responsabilité, font procéder à la vaccination. Le petit Joseph Meister âgé de 9 ans est ainsi sauvé. L'Académie des Sciences > propose la création d'un établissement destiné à traiter la rage : l'Institut Pasteur > naît en 1888. Plus tard, Joseph Meister deviendra le concierge de l'Institut qui porte le nom de son bienfaiteur et se suicidera en juin 1940, le jour de l'entrée des Allemands à Paris.

L'établissement s'exporte rapidement en Australie et au Viêt-Nam. Pasteur restera à sa tête jusqu'à sa mort.

Les Français voulurent qu'il fût enterré au Panthéon finalement, sa famille décida de l’enterrer dans une crypte de l'Institut Pasteur.

Il existe 2020 rue Pasteur en France. C'est le nom propre le plus donné à un nom de rue.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Pasteur

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