Propos du 15 mai 2014
Pensez un peu. 1
Vous avez passé quinze jours en Bretagne, où vous êtes parti en faisant savoir que vous ne vous en prendrez plus à la personne de SW 2, parce que, tout en le condamnant fermement et définitivement pour son action ignominieuse actuelle, vous le pensez capable de faire des choses intéressantes au nouveau poste de maire adjoint qui lui a été attribué.
Pas une fois vous n’avez pensé au microcosme romainvillois et vous vous apprêtez à vous intéresser aux élections européennes qui approchent.
Vous allez faire acte de présence au marché du Centre le dimanche et vous apprenez alors qu’un mail vous concernant circule depuis le vendredi.
Rapidement, on vous en fait suivre plusieurs exemplaires ; vous lisez le truc.
Vous n’êtes pas mécontent, soyons francs, de reprendre votre plume trempée « dans le fiel », pour recommencer la bagarre, qui, vous l’avez souvent dit, vous aide à ne point vieillir trop vite. 3
La réponse, la voilà, expurgée des quelques méchancetés que vous y aviez glissées.
Jusqu’à présent, quand les gendarmes voulaient faire connaître leurs récriminations, c’est à leurs femmes (ou à leurs compagnes) qu’ils confiaient le soin de les exprimer.
Scrogneugneu, voilà que la maréchaussée fait école, et que cette méthode gagne le monde politique.
C’est donc à la concubine d’un nouveau maire adjoint qu’est revenu le redoutable honneur de prendre la plume (ou l’ordi) pour rédiger un « propos à propos des propos », sur lequel on sent qu’elle a longuement peiné avant d’en accoucher. 4
Elle se lance donc dans un apologue (c’est ainsi que ça s’appelle) besogneux, dont la pensée est floue, le style hasardeux, et la signification absconse. 5
C’est une actrice (une « intermittente » ?).
On sait que ces gens-là, à force de lire ou de dire les textes des autres, finissent par imaginer qu’ils sont capables d’en écrire de semblables.
Là, ils se trompent.
Quelle est la définition de l’apologue ? 6
Le Robert nous apprend que c’est un « court récit exposé sous forme allégorique et qui comporte un enseignement, une leçon de morale pratique ». (lire ici)
C’est manifestement ce à quoi a voulu se livrer l’auteure 7, sans, pour autant, aborder cette fameuse (au moins pour moi) question de la morale..
La pauvrette n’a pourtant pas réalisé que, comme me l’ont dit plusieurs correspondants, quand elle décrit une méchante marâtre (quand même la plus belle du monde pendant un certain temps ; merci pour moi) qui fait avaler à la pauvre Blanche Neige une pomme empoisonnée, elle nous décrit tout simplement la maire Valls qui, après avoir manié le bâton sur le dos du malheureux SW pendant des années, lui a présenté une magnifique pomme (carotte), sous la forme d’un poste de maire adjoint (c’est la deuxième fois qu’elle lui fait le coup), d’indemnités conséquentes , d’un « larocafé » et d’un avenir glorieux qui pourrait le conduire jusqu’au poste de maire (j’y reviendrai). 8
SW a benoîtement croqué la pomme sans se rendre compte qu’il y perdait ses principes et son honneur, bref que le cadeau était empoisonné.
Il faut se méfier de l’écriture quand on ne sait pas bien l’utiliser.
Je pourrais continuer à analyser le « propos sur les propos », y relever les fautes d’orthographe, de style et les incohérences, mais ce serait me cantonner à un niveau trop bas.
Je préfère tenter de résumer les positions des deux parties.
FLC : Je me complais manifestement dans la polémique, ce qui nécessiterait peut-être une psychanalyse.
J’y prends en tout cas « un plaisir extrême ».
La politique n’a été pour moi qu’une distraction (« dis trahere » pour toi CT).
De même, je reconnais que « la critique est aisée et l’art est difficile ». 9
Ma position est négative et ne fait pas avancer les choses.
Vous voyez que le portrait que je dresse de mon humble personne n’est pas flatteur.
SW : Je reconnais encore une fois que pour lui, la politique est un « engagement », et je le crois capable de faire des choses intéressantes. 10
La philo qu’il développe dans le magazine de Romainville est ainsi une initiative méritoire, et il va peut-être relever le niveau nullissime du torchon (sa photo y reparaît après des décennies d’absence).
Je me demande pourtant ce qu’en pensent les jeunes des cités ; c’est là que j’attends SW et non pas chez les bobos et dans les thés dansants. 11
Je conteste également l’invitation des politiques à se joindre « modestement » à la parade des métèques, car chacun sait qu’il s’agit évidemment là, qu’on le veuille ou non d’une forme de récupération. 12
Cela ce sont des détails.
Ce qui n’en est pas, en revanche, c’est l’abandon total par SW de ses beaux principes. 13
Dans les attaques que j’ai menées contre lui, la plus meurtrière était sans conteste le petit film de 2008 dans lequel S définissait ses principes et tout ce qui l’éloignait (NOUS éloignait) de la maire Valls. 14
Bref, ce n’est certainement pas brillant de se cantonner comme moi à une position négative. 15
C’est scandaleux de se renier comme l’a fait S et de se jeter gloutonnement (comme Voynet, dirait Barto) sur le pognon de Gérald.
Je n’ai peut-être pas raison.
SW a sûrement tort.
L’auteure 16 du propos : Il faut qu’elle apprenne à manier le verbe.
Certains pensent que c’est SW qui a rédigé le papier (à cause notamment des fautes). 17
Si c’est lui, je ne le félicite pas.
Si c’est sa compagne, ou bien il était au courant de son initiative, ou bien il ne l’était pas.
Dans tous les cas, une thérapie de couple me semble s’imposer.
Salut à tous.
François Le Cornec
Commentaires de Maurice (avec l'approbation de François)
1) là, tu fais prendre des risques à certains, méchant !
2) tu nous avais dit, presque juré craché, que tu n'en parlerai plus ! Feraitu comme certains qui change d'avis plus vite que le vent tourne,
3) vieillir trop vite, vieillir trop vite, parle pour toi ! Nous sommes encore des jeunes premiers ! De plus la vieillesse est dans la tête, et toi tu l'as encore bien résonnante ! Pas béni oui oui comme j'en connais certains ;
4) qui lui disait : pousser madame, pousser plus fort !
5) et voyez comme les choses sont bien faites, celui qui vit avec elle a fait une fête de la philo. Comme si à Romainville il n'y avait pas déjà des particuliers qui faisaient quelque chose de similaire.
6) utiliserai-tu des mots non usité pour faire chercher les lecteurs dans le but de les cultiver ?
7) l'auteur ou celle qui ce fait passer comme telle ?
8) n'oublies pas qu'il l'a bien chercher pendant des années, de pouvoir revenir à la table ou l'on mange » ! que de : je t'aime moi non plus. Quand au poste de maire, ne parles pas de malheur pour NOUS romainvillois !
9) en voilà un bel exemple !
10) mouais … mais si nous faisons la synthèse de tout ça, que reste-t-il de positif ? HUM, que reste-t-il ? !
11) n’as-tu pas un un aperçu de ce qu'il en panse par l’intermédiaire d'une vidéo ? (au fait, Le Parisien a fait un article alarmant sur des menaces de mort, qu'elle est la suite de ce battage ? Comme la pub pour la bouteille qui fait pschitt ? Pourquoi ce journal ne donne-t-il pas les suites si elles ont eux lieu ?
12) tous y vont de leurs larmes de crocodile pour attirer des personnes qui, ELLES, sont sincères !
13) lesquelles ? Il en a changé tellement souvent !
14) je souhaite que nous soyons nombreux à l'avoir copié, on ne sait jamais.
15) ne te flagelles pas ! Il y en a bien assez qui le font. (de quelle position parles-tu ?)
16) quelle manie de mettre des mots au féminin alors que l’académie française ne l'autorise pas. Faire moderne ?
17) est-ce réellement un critère ? Nul n'est parfait sauf Dieu et les imbéciles e disait mon patron d'apprentissage.