Romainville le 25 novembre 2019

Propos du père François

Dans mon « propos » du 18 novembre (je viens de le relire et je le trouve pas mal du tout), après m’être scandalisé des atteintes aussi graves que multiples portées par notre maire à l’écologie, dans le silence complet des candidats à la mairie qui, prônant la vertitude à tout va, se sont bien gardés de monter au créneau dans l’affaire de la Corniche (sauf Vincent), ni, plus récemment, lorsqu’ont été abattus les deux beaux arbres qui ornaient les abords de l’église de Brongniart, après cette introduction, donc, j’en suis venu à un sujet que je trouvais, actuellement, le plus important.

Ce sujet, vous l’avez compris, qui concerne, lui aussi, l’écologie, n’est autre que la volonté de la Mairie (je dis bien la Mairie, alors que l’affaire, strictement privée, ne la concerne en principe pas) de faire construire, au 88 rue Paul de Kock, sur une ancienne casse, un énorme building qui va pourrir la vie des habitants de cette sympathique rue pavillonnaire.

Revenons en arrière et résumons :
Le 29 juillet 2019 (juste avant de partir à Ghisonaccia où je saurai bien la poursuivre dans l’avenir), CV signe le permis de construire, PC 09 3063 19 B 0001 délivré à la SNC LNC ZETA. .

Le 29 septembre, 30 proches voisins de la casse adressent à la maire une lettre recommandée avec accusé de réception, demandant le retrait du permis de construire du 29 juillet.

C’est le texte de cette lettre, bien écrite et bien argumentée, que je joindrai à mon écrit d’aujourd’hui, et lui seul, car je veux ménager mes lecteurs et….aiguiser leur curiosité en utilisant le « la suite au prochain numéro ».

Qu’ils sachent pourtant, dès à présent que, suite à leur initiative, les voisins reçurent une lettre de notre bonne maire, en date du 29 octobre, dans laquelle elle les envoyait se faire lanlaire, rejetant leur demande de recours gracieux, précisant qu’il n’y avait plus, dès lors qu’une solution possible : le contentieux. (Prochain propos).

Suivit un exploit d’huissier en date du 15 novembre, accompagnant une missive (14 novembre) de la SNC (les Nouveaux Constructeurs) du genre menaçant (propos suivant).
À ce sujet, la maire Valls n’ayant pas le sens de l’innovation (par exemple, elle était allée chercher la SEMPRO — à qui on a fait un cadeau de 9 MILLIONS D’EUROS- pour privatiser la place publique du Marché) on réutilise ici le procédé employé pour faire reculer les gens qui protestaient contre le premier projet du Grand Ségur.
Je saisis donc ici l’occasion pour informer les habitants de la rue Paul de Kock que les voisins du Grand Ségur, magnifiquement aidés par l’ASVR, étaient parvenus à l’époque à faire reculer la Maire Valls et le promoteur qui n’était autre que Fiminco (comme on se retrouve ).
Nous ne demandons qu’à soutenir leur action, et nous sollicitons, dès à présent, les candidats au poste de maire ( je dis bien TOUS les candidats) pour qu’ils s’engagent rapidement dans la bataille qui s’engage.

Salut à tous.

François Le Cornec

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