Propos du père François, le 17 juin 2019

Propos du père François du 17/06/2019

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je tiens à avertir mes lecteurs d’un fait nouveau, qui me concerne et qui, je pense, les intéressera :

Sur les conseils d’un proche (devenu très proche), j’ai entamé à la fin de la semaine dernière, les formalités nécessaires pour me faire accéder à la qualité de « LANCEUR D’ALERTE ».

Quel intérêt, me direz-vous ?

Pour vous, aucun.

Mais, pour les connards qui auraient l’envie de m’assigner en justice (alors que chacun sait que toutes mes accusations reposent sur des documents officiels : Cour des Comptes pour la SIEMPP et pour la gestion de notre Ville de 2009 à 2014 ; accusations bcp plus prudentes avec possibilité de produire des témoins pour ce qui suit ; enfin, rapport accablant du Commissaire chargé de l’enquête publique du PLU Patrimonial), je tiens à les avertir, amicalement, qu’ils encourent désormais une amende de 15 000 euros (non couverte, que je sache, par la protection fonctionnelle 1)) plus des suites pénales.

Vous comprendrez, dès lors, mon alacrité (JC : dico) rendue encore plus vive par le succès remporté, hier, par la cérémonie de la remise des « Pollus d’or » sur le site de Wipelec, d’autant que CV a reçu celui d’Arsenic).

Venons-en à mon sujet.

Faîtes comme moi :
Allez tous les jours sur la Place du Marché, que CV voudrait baptiser Place des Commerces 2)et qu’on ferait mieux de qualifier de Musée des Horreurs.
Comme moi, vous verrez s’élever, au fond de la place, un énorme blockhaus qui en est, je crois, à son sixième étage, qui en comptera huit, et qui est en train d’enterrer vivants les romainvillois et la pauvre Nina Simone.

La grosse saloperie, à laquelle CV laissera son nom est à la fois incongrue, laide et inadmissible.
Elle touche l’immeuble du Cantalou et assure une vue imprenable sur les pièces supérieures du dit immeuble.
Elle va défigurer durablement notre centre ville.

Elle constitue indéniablement la « cerise sur le gâteau » que nous a confectionné cette inculte béotienne (JC :dico) que nous avons eu la bêtise de porter (j’y étais), puis de maintenir (je n’y étais plus) au pouvoir.

Quoi qu’il en soit, cette monstruosité me fournit l’occasion de revenir sur son histoire.

Je me fondrai, pour ce faire, sur le rapport de la Chambre des Comptes sur la gestion de Romainville de 2009 à 2014.
Or donc, existait, dans la ville qui était aussi un village, une modeste place publique jouxtant (JC ; dico) un marché couvert qui possédait un charme indéniable. 3)

La maire (« Avec Corinne Valls, la Ville avance » croyait-elle malin d’affirmer à l’époque, quand on ne savait pas que c’était vers un gouffre), la maire, donc, lorgnait avec intérêt sur cet espace public, dont elle ne pouvait pas, a priori, disposer.
C’est alors qu’elle entendit parler de la SEMPRO, émanation des villes du Plessis Robinson et de Clamart.
La Sempro avait eu une idée géniale : Il y avait, à Clamart, une place publique, située à côté de la future (ou actuelle ?) station de métro du Grand Paris.
La Sempro clôtura la dite place, et, deux mois s’étant écoulés sans qu’aucune personne ne foule le sol de la place, celle-ci, légalement devenait domaine PRIVE » de la mairie qui pouvait dès lors en disposer en la vendant, par exemple à un promoteur.

Bien utilisée, cette disposition (comme les ventes au prix des domaines) peut rendre des services.
Mal utilisée, elle peut causer de véritables scandales.

C’est en tout cas à la Sempro que, s’étonna la Chambre des Comptes d’Île de France, le duo s’adressa, et la Sempro reproduisit chez nous le juteux procédé de Clamart.

Le problème, ensuite, se complique :

Je ne sais pas comment ça se passa à Clamart, mais, chez nous, la Chambre des Comptes nota (elle est inénarrable, cette institution) que la Ville vendit le terrain à la Sempro 7 MILLIONS D EUROS EN DESSOUS DU PRIX DES DOMAINES, et que celle –ci revendit la place aménagée 2 MILLIONS D EUROS AU DESSUS DE CE PRIX.
Cela constitua donc, s’apitoya la Chambre, un manque à gagner de 9 MILLIONS D EUROS POUR LA COLLECTIVITÉ PUBLIQUE.
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.

Je m’indigne, quant à moi, que la Justice tarde autant à se saisir de l’affaire.

Salut à tous.

François Le Cornec

PS : L’édification du « Village des Marques », au Bas Pays, est confiée à Fiminco, qui, en d’autres temps, fournit sa permanence électorale à la maire VALLS, et dans le même temps (sans qu’on puisse parler de relation de cause à effet) se vit vendre un terrain 1,2 MILLION D’EURO EN DESSOUS DU PRIX DES DOMAINES .

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Commentaires de Maurice avec l’approbation de François

1) La protection fonctionnelle ne concerne que les frais d’avocat, à ma connaissance.

2) Il n’y en a pour ainsi dire plus de commerces à Romainville, parlez-en avec les anciens Romainvillois, vous n’en croirez pas vos oreilles !

3) Allez lire ce qu’en dit un site d’architecture (déjà mis) :

https://www.darchitectures.com/grande-manifestation-pour-sauver-romainville-a3434.html

Maurice : http://lesgrands-champs.over-blog.com/