Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PrÉSentation

  • : Romainville. Le doigt là où ça fait mal ! Très MAL !!
  • : Que s'est-il passé, que se passe-t-il dans le quartier des grands champs, et à Romainville ? Ne rien publier de ce blogue sans en avoir eu l’autorisation . Pas de commentaires anonymes !
  • Contact

Texte Libre

Recherche

Copyrigth

TOUS les articles ET photos sont sous copyright et enregistrer à CopyrigthDepot.com sous le n° 00049117.

Tenez-en compte, merci.

1 mai 2006 1 01 /05 /mai /2006 14:56
Charlie Chaplin 

 

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Charlie Chaplin, de son vrai nom Charles Spencer Chaplin, est un acteur et réalisateur né à Londres, Angleterre le 16 avril 1889 et décédé le 25 décembre 1977 à Vevey, canton de Vaud, Suisse.

 

Son personnage Charlot apparaît pour la première fois dans Kid Auto Races at Venice le 7 février 1914.
Il fut fortement inspiré par l'acteur burlesque français Max Linder. 


Biographie

 Né dans un quartier pauvre de Londres le 16 avril 1889, Charles Spencer Chaplin est le fils de Charles Chaplin et de Hannah Hill (connue sous le nom de scène Lili Harley), tous deux artistes de music-hall. Il n'a qu'un an lorsque son père part en tournée aux États-Unis. Il aura alors plusieurs demi-frères, l’un plus vieux que lui (Sydney, en 1885 d’une relation avec Sydney Hawkes), l’autre plus jeune (Wheeler Dryden né en 1892 et ayant pour père Léo Dryden).

Lorsqu'il revient des États-Unis, Chaplin père découvre la nouvelle situation conjugale et abandonne sa famille…

La misère s'installe au foyer et l'altération de la santé de la mère et les séjours à l'orphelinat peuple cette enfance difficile, dont les souvenirs inspireront Le Kid entre neuf et douze ans, Chaplin commence une carrière d'enfant de la balle dans la troupe des Eight Lancashire Lads.

Il obtient à partir de 1903  une succession de contrats au théâtre, puis en 1908, il est engagé dans la troupe de Fred Karno, alors le plus important impresario de sketches. Au cours d'une tournée de la troupe en Amérique, la compagnie Keystone lui adresse une proposition de contrat qu’il accepte : l'aventure du cinéma commence.

Les tournages de l’époque étaient rapides et des films mis en boîtes en quelques heures.

Ne supportant pas les pressions dues à ces temps très brefs, Chaplin crée le personnage raffiné de Charlot le vagabond, et recentre tout son comique autour du nouveau personnage et de sa silhouette qu'il inaugure dans Charlot est content de lui (1914).

Dès cette première apparition, le public et les commandes des distributeurs affluent.

Mécontent du travail des réalisateurs, Chaplin prend en main, à partir de juin 1914, la mise en scène de ses films.

L'ascension est alors fulgurante.

Ses salaires décuplent d'année en année, il change régulièrement de studio.

En 1916, il signe un contrat de distribution d’un million de dollars avec la First National qui lui laisse la production et la propriété de huit films prévus.

Il fait alors immédiatement construire son propre studio dans lequel il réalise 9 films dont. Une vie de chien, Le Kid et Charlot soldat. En 1919, un vent de révolte souffle sur Hollywood  où les acteurs et cinéastes se déclarent exploités ; Chaplin s'associe alors à David Wark Griffith, Mary Pickford et Douglas Fairbanks pour fonder l’United Artists.

Son premier film pour sa nouvelle firme sera L'Opinion publique  (1923). Puis, Chaplin fait peu à peu entrer dans son univers comique celui du mélodrame et de la réalité sociale comme dans La Ruée vers l'or (1925)

Le cinéma connaît alors la révolution du parlant.

Dans Les Lumières de la ville  (1931 Chaplin introduit des effets sonores, mais ne se détourne pas de son projet initial de film muet. Encore plus étonnant, pour Les Temps modernes  (1936) il enregistre quelques scènes dialoguées puis se ravise, faisant de cette œuvre le dernier film muet. Ce film est également l'ultime apparition à l'écran de Charlot.

Ne pouvant pas ignorer le cinéma parlant, il tourne en 1940.

Le Dictateur  dans lequel il s'insurge contre la tyrannie qui envenime l'Europe.

En 1943, alors qu'il vient de se marier pour la quatrième fois, il est victime d'un procès en reconnaissance de paternité qui défraie la chronique.

En 1946 Chaplin tourne son film le plus dur, Monsieur Verdoux, critique du monde de l'Après-Guerre.

En 1950, il vend la quasi-totalité de ses parts à l’United Artists et travaille aux Feux de la Rampe où le cinéaste décrit la triste fin d'un clown dans le Londres de son enfance.

Ses propres enfants apparaissent comme figurants et Sydney tient le premier rôle.

Le film sort en 1952 à Londres et vaut un triomphe à son auteur.

Harcelé par le FBI en raison de ses opinions de gauche, il se voit refuser le visa de retour lors de son séjour en Europe pour la présentation de son film.

Il renonce alors à sa résidence aux États-Unis et installe sa famille en Suisse jusqu'à la fin de ses jours.

Après avoir reçu le Prix international de la paix  en 1954, il tourne à Londres Un roi à New York (1957) où il ridiculise la “Chasse aux sorcières” menée dans l'Amérique de la Guerre froide.

En 1967 il tourne son dernier film, en couleurs, La Comtesse de Hong-Kong, avec Sophia Loren et Marlon Brando

Au cours des années 70, le monde entier lui rendra hommage : Prix spécial au Festival de Cannes  en 1971, Lion d'or à la Mostra de Venise, Légion d'Honneur, anoblissement par la reine d'Angleterre, Oscar spécial...

Fêté et adulé, sir Charles Spencer Chaplin s'éteint le 25 décembre 19771.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Charly_Chaplin

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
1 avril 2006 6 01 /04 /avril /2006 13:50

Il y a une salle de réception à coté du foyer Kerautret,

 

mais qui était

 

 

Marcel Paul

 

 

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

 

 


Marcel Paul est un homme politique français, né le 12 juillet 1900 à Paris et décédé le 11 novembre 1982 à Saint-Denis.

 

 

Militant syndical dés 1922, Marcel Paul sera Secrétaire général de la fédération de l'éclairage de la CGT en 1939.

 

Il avait adhéré au parti communiste en 1927, était devenu proche de Maurice Thorez qu'il admirait profondément, mais privilégia toujours les mandats syndicaux.

 

 

Mobilisé en 1939, il est fait prisonnier au moment de la débâcle, parvient à s'évader et à regagner Paris, mais comme il ne trouve pas le contact avec le parti communiste, il part en Bretagne à vélo où il renoue avec le parti et notamment avec Auguste Havez, responsable régional de la Bretagne. Il partage plus ou moins les responsabilités d'interrégional de Bretagne avec Havez jusqu'en novembre 40, dans une période où Havez avait des positions beaucoup plus anti-allemandes que celles de Duclos et Tréand à Paris.

 

En Novembre 40, il rejoint la région parisienne où il s'occupe à la fois de l'organisation d'une "organisation spéciale" (OS) et de renouer avec ses relations syndicales. Après Juin 41, il s'investit avec ses groupes de l'OS dans l'action anti-allemande.

 

 

Il est arrêté le 13 novembre 1941 et torturé par le Brigade spéciale au commissariat de Saint-Denis.

 

Interné à la centrale de Fontevrault en février 1943, il est ensuite transféré à Blois.

 

Livré aux Allemands avec une partie des détenus, il est dirigé sur Compiègne, puis déporté à Buchenwald (14 avril 44).

 

C'est là qu'il devient le principal responsable du "comité des intérêts français" présidé par le colonel Manhès.

 

Il a un rôle important dans l'insurrection du camp en avril 1945. Ce "comité des intérêts français" parvient à préserver du pire certains Français.

 

L'un des plus connus est Marcel Bloch, alias Marcel Dassault, qui manifestera par la suite sa gratitude en versant chaque année une somme d'argent au journal communiste l'Humanité.

 

 

À la Libération il est ministre de la production industrielle dans le Gouvernement provisoire de la République française.

 

Il fait voter la loi de nationalisation de l'électricité et du gaz le 8 avril 1946 créant Électricité de France et Gaz de France.

 

 

Il est député communiste de la Haute-Vienne à la Deuxième Assemblée Nationale constituante, puis à l'Assemblée Nationale de 1945 à 1948, année où il démissionne.

 

 

Il siège au Comité central du Parti communiste français de 1945 à 1964.

 

Partager cet article
Repost0
31 mars 2006 5 31 /03 /mars /2006 08:29

 

Nous connaissons le centre de loisirs Ambroise Croizat,

mais qui était


Ambroise Croizat, l’homme social

 

À l’heure des dangers de remise en cause de la Sécurité sociale, n’oublions pas la grande oeuvre du " ministre des travailleurs ".

 

Par Michel Étiévent, écrivain

 

Ouvrez le Larousse 2004. Vous y trouverez sans difficulté Johnny Hallyday ou Rika Zaraï.

En cette année de tous les dangers pour la Sécurité sociale, on s’attendait forcément à trouver Ambroise Croizat, son bâtisseur. Rien !

À la place, un vague Croizy, inconnu qui, dit-on, s’illustra dans les boucheries guerrières de Louis XIV. Comme quoi le dictionnaire n’est pas innocent.

À l’attention de tous les dictionnaires ou livres scolaires à venir, une petite biographie de l’homme qui nous a laissé ce qui fut sans doute l’une des plus belles conquêtes de la dignité.

Ambroise naît un 28 janvier 1901 à Notre-Dame-de-Briançon en Savoie. Comme peut naître alors un fils d’usine. Son père, Antoine, est manoeuvre. Douze heures par jour devant l’éclat des fours.

On vit encore à cette époque la misère qui court les pages de Germinal. Accidents de travail quotidiens, pas de Sécu, pas de mutuelles, encore moins de retraites. Le degré zéro de la protection sociale.

L’espoir, c’est le père qui l’incarne. En 1906, il lance la première grande grève en Rhône-Alpes. Une grève pour exister, " vivre, juste vivre décemment ", disait-il. Dix jours de bras croisés qui forcent le patronat à reconnaître la caisse de secours ouvrière.

Une grève pour le droit à la santé, tout simplement. Il l’obtient, mais de vieilles revanches l’invitent à s’embaucher ailleurs.

 

1907. Ugine, nouvelle usine, nouvelle grève pour le père, nouveau lock-out. Il faut partir, errer encore. On file vers Lyon, où Ambroise prend le relais du père parti pour les horreurs de la guerre.

En 1914, il est ajusteur.

Derrière l’établi, résonnent les mots du père : " Ne plie pas petit. Marche dignement, le siècle s’ouvre pour toi. "

Le chemin va s’ouvrir dans une manifestation contre la guerre où Ambroise adhère à la CGT, puis à la SFIO. À dix-sept ans, il est sur tous les terrains de luttes et anime les grandes grèves de la région lyonnaise. Reste à faire le pas. Il entre au PCF au congrès de Tours. " On le voyait partout, raconte un témoin d’époque, devant les usines, au cours des assemblées paysannes. Humble, modeste, proche du peuple d’où il venait. "

Antimilitarisme, anticolonialisme, les deux mots tissent le chemin d’Ambroise, qui devient secrétaire de la Fédération CGTU des métaux en 1928. La route à nouveau, militant de base, suscitant les grandes grèves de Marseille, de Bordeaux ou de Lille, entre soupe populaire et prison de passage. Sur le terreau de la crise germe le fascisme. " S’unir, plus que jamais s’unir, pour donner à la France d’autres espoirs. " Ces mots vont cimenter la route de l’union qui mène au Front populaire et dont il devient le député.

De l’Assemblée nationale aux arrière-cours d’usines anonymes, il va laisser avec d’autres les plus belles conquêtes qui fondent l’identité sociale de la France : congés payés, quarante heures, et surtout loi sur les conventions collectives, dont il est l’auteur.

 

1939. Le soleil de mai 1936 décline. Hitler pose ses pattes sur les frontières.

Il est arrêté le 7 octobre avec trente-cinq autres députés communistes, connaît quatorze prisons avant d’être déporté au bagne de Maison Carrée, près d’Alger. Trois ans de coups, de cris, avant d’être libéré et de rejoindre, au titre de la CGT clandestine, la commission consultative autour du général de Gaulle. Là mûrissent les rêves du Conseil national de la résistance, en particulier la Sécurité sociale, dont Ambroise trace les contours dès mars 1943. " En finir avec la souffrance et l’angoisse des lendemains ", clamait-il à la tribune en juillet 1944.

Reste à bâtir l’idée. Le chantier est énorme. Il commence quand Ambroise est nommé au ministère du Travail en novembre 1945. 138 caisses de Sécurité sociale bâties en deux ans, par des anonymes après leur temps de travail ou sur les congés.

 
Mais là ne s’arrête pas l’héritage de celui que tous appellent déjà le " ministre des travailleurs ". De 1945 à 1947, il laisse à l’agenda du siècle ses plus beaux acquis : la généralisation des retraites, un système de prestations familiales uniques au monde, la médecine du travail, la prévention dans l’entreprise, les comités d’entreprise, le statut des mineurs, celui des électriciens et gaziers (cosigné avec Marcel Paul), sans oublier les lois sur la formation professionnelle, la caisse d’intempéries du bâtiment, les classifications de salaires.

 

En 1950, alors que la maladie le ronge, ses derniers mots à la tribune sont encore pour la Sécurité sociale : " Jamais, disait-il, nous ne tolérerons qu’un seul des avantages de la Sécurité sociale soit rogné.

Nous défendrons à en mourir et avec la dernière énergie cette loi humaine et de progrès. " Un cri lancé vers nous, comme un appel à faire de la Sécurité sociale, au-delà des démantèlements annoncés, ce qu’il a toujours voulu qu’elle soit : un vrai lieu de solidarité, un rempart contre la souffrance, le rejet et l’exclusion.

Partager cet article
Repost0