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  • : Romainville. Le doigt là où ça fait mal ! Très MAL !!
  • : Que s'est-il passé, que se passe-t-il dans le quartier des grands champs, et à Romainville ? Ne rien publier de ce blogue sans en avoir eu l’autorisation . Pas de commentaires anonymes !
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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 19:21

 

 

6. La Fondation du Patrimoine, créée en 1996, a vu naître une Délégation pour

l’Île-de-France en 2000, comprenant des délégués par département dont la

Seine-Saint-Denis.

Ayant comme fonction la sauvegarde du patrimoine et sa restauration, elle a

participé à la réalisation de 2 projets. Lun concerne la restauration de léglise de

Rosny et lautre, lOrangerie de Clichy/sous/Bois.

Nous sommes intéressés pour partager avec elle des coopérations car son label

permet dintervenir sur des immeubles ou propriétés non protégés au titre des

monuments historiques mais présentant un réel intérêt patrimonial.

 

7. Évoquer le patrimoine à Romainville, cest penser à lhistoire de la commune et

également à sa mémoire. Au plan du patrimoine historique, nous pensons

évidemment au classement de léglise Saint-Germainaux monuments historiques,

et plus récemment au Trianon. Nous ne saurions cependant en rester là !

Nous pensons au site où a été édifié le château. Cest un lieu chargé dhistoire. Il

est attaché à la figure du Marquis de Ségur, dignitaire de lancien régime qui avait

fait de Romainville sa résidence de plaisance et qui nous a laissé léglise de

Brongniart.

Ensuite ce lieu a été le témoin dune grande aventure industrielle avec

lexploitation des carrières de gypse. Il faut y ajouter sa situation géographique

unique dominant la plaine. Il est donc impensable quil puisse être laissé en friche.

En matière de mémoire industrielle, il convient de noter linstallation des

laboratoires Roussel en 1920 devenus ensuite Roussel-Uclaf, entreprise qui

comptera plus de 5000 salarié-e-s. Un potentiel qui sera trouvera bradé au nom

dintérêts financiers. Il nen reste plus rien aujourdhui si ce nest, fort

heureusement, lhorloge et les écuries.

Mais dautres bâtiments méritent une attention particulière, cest le cas de celui

abritant le centre de santé, des écoles Charcot-Barbusse, des nombreuses sentes et,

- 4 -

 

bien entendu, ce que nous appelons le cœur du village situé face à la mairie.

Cest dans les rues de Paris, Gabriel Husson, Saint Germain que se trouvent

encore des propriétés abritant de nombreuses fermes dont il faut absolument

pérenniser lexistence. Cest également le cas de quelques propriétés se trouvant

avenuePierre Kérautret. Il serait temps de procéder à un inventaire patrimonial qui

Deviendrait, en quelque sorte, une boussole pour la protection de ce patrimoine

historique.

Parler patrimoine, cest aussi parler mémoire. De ce point de vue la

guerre 39-45 aura laissé une marque indélébile avec linternement des résistantes et

résistants au fort de Romainville, situé sur la commune des Lilas. Ce camp a un

statut particulier puisquil fut le seul, avec Compiègne, à être sous administration

allemande. A lentrée du fort, trois plaques évoquent, la détention, de 7000

prisonniers, dont 3900 femmes en préalable à leur déportation ou à leur exécution,

la mort de 46 « otages » fusillés au mont Valérien le 21 septembre 1942, et le

départ de 230 femmes à destination du camp dAuschwitz le 24 janvier 1943.

 

8. Pour toutes ces raisons, nous pourrions lillustrer de manière encore plus précise,

Romainville est une des villes de la Seine-Saint-Denis possédant une histoire

patrimoniale. Une histoire, certes, incomparable à des villes comme Saint-Denis

ou encore Montreuil, mais Romainville fait partie des villes qui méritent que nous

nous y attachions.

Lhistoire de la Seine-Saint-Denis est évidemment récente au plan institutionnel,

puisque le département a été créé en 1967. Mais son histoire ne commence pas à

cette date.

Son symbole cest évidemment la ville de Saint-Denis et ce nest sans doute pas

un hasard si le département porte en partie son nom. On pourrait encore évoquer la

ville de Montfermeil, de Drancy restée tristement dans les mémoires avec son

camp qui devrait devenir musée national de la déportation.

La Seine-Saint-Denis cest aussi son histoire maraîchère plus particulièrement

liée à la ville de Bobigny. Paradoxe que dimaginer Bobigny, ville préfecture

aujourdhui, en ville maraîchère il y a moins dun siècle.

Mais cest aussi le patrimoine industriel et la mémoire ouvrière qui marquent

lhistoire de notre département le plus industriel de toute lîle de France et qui a

subi de plein fouet la désindustrialisation des années 1970-1990.

 

9. Après la loi de 1913 permettant linscription aux monuments classés présentant un

intérêt national et linscription au titre des monuments historiques présentant un

intérêt régional, la loi du 2 mai 1930 est intéressante dans le sens ou elle rapproche

les procédures entre classement des monuments et les sites et espaces naturels en

créant la catégorie de « site inscrit » et « site classé ». Ainsi, tout lespace se

trouvant autour du château qui devrait, un jour , être la « Corniche des forts »

pourrait , pour les raisons invoquées précédemment, être susceptible de bénéficier

d’une inscription au titre de la catégorie des sites « inscrits ».

 

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 19:18

 

 

10. Nous ne pouvons concevoir une politique patrimoniale qu’avec une coopération

avec lÉtat et les différents échelons institutionnels que sont la Région et le

Département. Il existe dailleurs des outils avec lesquels une collaboration doit


- 5 -

 

 

êtreenvisagée. Nous pensons au Conseil dArchitecture dUrbanisme et

dEnvironnement de la Seine-Saint-Denis(CAUE). Ainsi, ce dernier, a,

par exemple, contribué à un document concernant la découverte du patrimoine de

Rosny/sous/Bois. Lepréalable à toutes les actions que nous pouvons imaginer en

matière de patrimoine, cest lélaboration dun inventaire patrimonial en

collaboration avec lensemble des outils existants au plan régional et

départemental.

 

11. Poste d’adjoint au patrimoine :

Nous sommes plutôt pour un Adjoint au développement urbain équilibré,

humainement et écologiquement soutenable, dans lequel la préservation du

patrimoine et de la mémoire est un élément important de la mission.

Dans ce cadre, une rubrique régulière du journal municipal sur la mémoire de la

ville et son patrimoine pourrait en effet être mise en place. D’autant qu’il ne

manque pas de compétences sur la ville. Nous pourrions faire appel à la

mémoire des plus anciens, pour qu’ils soient piloteset écrivains d’une telle

rubrique.

 

12. Pour donner la place que méritentles questions du patrimoine, comme cellesde la

mémoire, il convient de repenser ce que devrait être un bulletin dinformations

municipales. Il ne peutse concevoir simplement comme un journal où lon rend

compte des initiatives municipales ou pour annoncer les prochaines. Il doit être le

reflet dune conception de la démocratie locale. Pour nous, linformation

municipale ne peut se concevoir sans que les habitants aient la parole. La

première chose devrait être de consacrer deux pages du journal à un « courrier

des lecteurs » qui nexiste même pas aujourdhui. Une rubrique du patrimoine et

de la mémoire pourrait être conçue afin de faire connaître, notamment aux

nouveauxhabitants, lhistoire de notre ville. Il est également impératif que la

parole soit donnée aux associations concernées par ce sujet, mais aussi à des

habitants qui par leur approche et leurs témoignages enrichiront les échanges.

pour réussir, le magazine dinformations municipales doit devenir le bien

commun de tous leshabitants - ce qui implique des points de vue parfois

contradictoires.

 

13. Pour des élu-e-s animé-e-s par la volonté de valoriser le patrimoine, de le

respecter, il y a lieu de travailler en bonne intelligence avec le service des

Bâtiments de France. Dans la plupart des cas, son point de vue sappuie

notamment sur la loi de 1943, introduisant un champ de visibilité de 500mètres

Ce point de vue doit être respecté. Cela signifie que la collectivité locale doit

contribuer au rapprochement de la direction des Bâtiments de France avec les

propriétaires qui souhaitent construire ou modifier leur habitation. Des élu-e-s

respectueux du patrimoine ne peuvent que suivre lavis de larchitecte des

Bâtiments de France lorsque celui-ci soppose à la construction dun bâtiment à

proximité dun monument classé. Il appartient également aux élu-e-s de saisir la

direction des Bâtiments de France lorsquils constatent des infractions.

 

- 6 -

 

14. Léglise Saint-Germain lAuxerrois et le cinéma le Trianon

 

15. Cest la loi de 1943 qui prévoit la visibilité dans un rayon de 500m.

 

16. Ce sont des initiatives heureusesqui ont étéprises par les communes de Pantin,

dAubervilliers et du Pré Saint Gervais. Létablissement de cet inventaire doit être

réalisé à Romainville. Élu-e-s nous mettrons les moyens afin quil soit établi.

Surtout que nous ne partons pas de rien et quau fil des années ce travail avait été

commencé. Mais le préalable, cest évidemment dadopter un nouveau Plan Local

dUrbanisme. Car avant de coordonner des politiques daménagement, certes

nécessaires, il faut avoir une vision pour lavenir : Faire le choix

dune ville qui restera à dimension humaine ou bien celui dune densification à

outrance.

 

17. Nous sommes favorables à ladjonction dunvolet patrimonial au nouveau Plan

Local dUrbanisme qui doit être modifié, si nous ne voulons pas voir disparaitre

« le village » et pour éviter des constructions qui conduisent à une densification

préjudiciable.

Dans ce cadre, et pour mettre en valeur :

¤larchitecture

¤ le patrimoine

¤les espaces qui méritent dêtre protégés

tout permis de construire devra obtenir laval de larchitecte

des Bâtiments de France.

 

18. Nous croyons, en effet, que lAPAV (aire de mise en valeur du patrimoine) est

une disposition qui pourrait être envisagée pour le classement du centre

historique de Romainville ainsi quepour lespace concerné par la Corniche des

forts.

À limage de ce qui est entrepris, par exemple, par la ville de Saint-Ouen, ce

projet ne devrait-il pas également concerner des bâtiments de « grand intérêt »

pour les préserver dune démolition éventuelle ? Nous lavons déjà évoqué, il

sagit notamment du Centre de Santé et des écoles Charcot-Barbusse. Il sagirait

de répertorier ces sites et bâtiments et dengager ensuite une enquête publique.

 

19. Nous ne voyons aucune contradiction entre la nécessité de défendre une politique

patrimoniale et la défense de la biodiversité et delenvironnement. Cest le cas

lorsque nous nous opposons à limplantation de lusine TMB méthanisation. Cest

également le cas concernant la Corniche des forts. Sa réalisation décidée en 1993

est aujourdhui en panne. Il convient de réfléchir au sens à donner à cet

équipement. Il sagit de trouver un équilibre entre trois composantes :

« le plein air », « les loisirs et la culture » et « la conservation du patrimoine

existant » . Nous y reviendrons en tentant de répondre le mieux possible à la

question que vous évoquez dans le point 35.

 

20. Nous avons tenté de répondre à votre question lorsque nous avons évoqué

ladjonction dun volet patrimonial au nouveau Plan Local dUrbanisme ou mieux

- 7 -

 

par la mise en valeur de lArchitecture et du Patrimoine afin de préserver

bâtiments et espaces grâce à un inventaire quil conviendra dengager. Il ne sera

alors plus possible de procéder à la démolition de bâtiments présentant un réel

intérêt et si réhabilitation il y a, elle devra seffectuer dans le respect de laspect

dorigine.

 

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 19:13

 

 

21. Nous ne nous opposons pas à la réhabilitation du cœur de ville. Si des bâtiments

ne présentant aucun intérêt et sontparfois menacés de péril, ils peuvent être

démolis. Mais, ces actions ne pourront avoir lieu pourlaisser place à des

opérations immobilières telles quelles sont envisagées face à léglise, ou bien

maheureusement déjàengagées rue Gabriel Husson.

Il faut cesser de concevoir laménagement de cet îlot par le seul prisme

dopérations qui le défigurent. Des opérations damélioration de lhabitat ont été

lancées dans les années 90 et abandonnées au profit dun politique spéculative.

Il convient de repenser cette question. Plus globalement, il convient de procéder à

un recensement précis. Il est possible denvisager la construction de maisons de

ville sintégrant dans cet espace prenant la place des démolitions qui savèrent

nécessaires. Une collaboration fructueuse peut-être engagée avec le PACT-ARIM

dont cest la compétence. Les anciennes fermes sont pour lessentiel habitées. Là

encore, un recensement savère nécessaire et grâce à lAPPVA, il ne sera pas

possible aux propriétaires actuels ou à de nouveaux acquéreurs de ne pas respecter

l’aspect dorigine.

 

22. Nous croyons avoir répondu à cette question lorsque nous fait état du recensement

nécessaire de lensemble du patrimoine, quil soit industriel, artisanal ou

mémoriel. Nous avons évoqué les laboratoires Roussel. Dans un passé récent la

maison où habitait monsieur Tessier président du comité local de libération a été

achetée par la ville pour devenir la maison des anciens combattants.

Cest encore cette démarche qui nous avait conduit en 1983 à acheter le cinéma

« Le Trianon » dont lespace , sans cette démarche, serait aujourdhui occupé par

une supérette.

 

23. Sagissant de léglise Saint-Germain lAuxerrois, des travaux de réhabilitation

avaient été engagés jusquau début des années 90. Ils auraient dûêtre poursuivis

mais ne lont pas été du fait du désengagement de lÉtat. Aujourdhui, l’état de ce

bâtiment classé sest considérablement détérioré. Un état des lieux devrait être

établi avec la direction des monuments historiques dépendant du ministère de la

culture afin de déterminer quels travaux savèrent indispensables. Par ailleurs,

nous pouvons en effet envisager de rappeler lhistoire de cette église aujourdhui

classée. Une telle démarche peut sappliquer à dautres monuments, dautres

lieux. Nous pensons notamment au site prévu pour installer lusine TMB. Cest là

que les travailleurs de la TIRU, plantèrent, les premiers, le drapeau français au

sommet de lusine lorsque Romainville sest libéré en août 1944.

 

24. Nous dirions que comparaison nest pas forcément raison. Et il pourrait paraître

prétentieux de comparer notre village à la Butte aux cailles. Il nempêche quil est

en effet un mélange de mémoire rurale et artisanale. Vigneronne, un peu aussi.

- 8 -

 

Cest en effet vers 1600 que sest forgé le cœur, lâme dun village. Autour dun

château et dune première église. Vigneronne parce que cest là que, jadis, les

vignerons apportaient leur raisin au pressoir du seigneur. Village oui, si on se

rappelle que cest sous le porche de léglise, qui vit le jour en 1767, que les

membres de la communauté villageoise se réunissaient sous lancien régime,

avant que les villageois ne se réunissent place de la Mairie construite en 1873.

Les rues Gabriel Husson, rue de Paris, rueJoseph Bara étaient des lieux dactivités

artisanales avant que Romainville ne devienne une des villes les plus industrielles

de lactuelle Seine-Saint-Denis avec limplantation de Roussel-Uclaf, Les

laboratoires Lefranc, Les papeteries Lecas ou bien encore la TIRU.

 

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 19:07

 

 

25. La métropole de Paris telle quelle est envisagée par la loi est redoutable dans le

sens où tout sera décidé loin des citoyens. Et, il est à craindre que les besoins de

logements dans Paris et sa petite couronne voient essentiellement le jour là où se

trouve le foncier c'est-à-dire surtout dans le Val de Marne et la Seine-Saint-Denis.

Mais cette politique de densification à outrance, à laquelle nous nous opposons,

est déjà à lœuvre si lon se réfère au projet démentiel prévu dans le quartier

Gagarine.

Pour lutter contre la fuite des villes et donc mieux densifier, il faut reconquérir le

droit à la ville, le droit au centre-ville et à la culture, le droit à une urbanisation

harmonieuse, belle, où le bon habitat et la citoyenneté se complètent. Cela passe

par des habitats sobres en énergie, ce que nest pas lhabitat de grande hauteur.

Cela passe par une planification économique qui évite des transports de grande

distance pour se rendre à son travail au quotidien (ruée Est-Ouest quotidienne en

Île-de-France).

 

26. Nous lavons exprimé à différentes reprises. Il y a deux conceptions de

lurbanisme, cellequi fait la part belle aux promoteurs immobiliers et celle

maitriséepar les élu-e-s. Aujourdhui, force est de constater que, cest le premier

concept qui a la préférence de lactuelle majorité municipale. Le droit de

préemption est une arme entre les mains du Maire pour résister à la spéculation.

Au lieu de cela, la ville préempte pour revendre aussitôt ces biens à différents

promoteurs. On a, par ailleurs, céder de nombreux biens communaux, terrains et

bâtiments, pour accompagner, dune certaine manière, lappétit des promoteurs.

Lintérêt général dont la conception a été rappelée, cest pour nous, prendre en

compte les intérêts humains. Cette fuite en avant, dont lobjectif avoué est de

devenir une ville de 30.000 habitants ne répond pas aux intérêts de tous les

Romanvillois. Pour lessentiel, les logements en accession à la propriété sont

occupés par des familles venant de lextérieur. Les familles de Romainville

pouvant y prétendre le fontmais plus loin parce que les prix à Romainville leur

sont inaccessibles. Les jeunes quittent également la ville où ils sont nés, faute de

logement social, les seules constructions étant pour lessentiel réservées aux

familles concernées par lANRU.

 

- 9 -

 

27. Nous pensons que notre ville doit rester à dimension humaine. Oui, nous devons

être accueillants pour les familles qui décident de venir y habiter, et en même

tempsnous devonsrester solidaires à légard de celles qui y vivent. Nous

pouvons imaginer de petites opérations sinsérant bien dans le paysage mixant

les différents types de logement, accession, logement intermédiaire et logement

social.

 

28. Laménagement de la place des commerces est précisément ce quil ne fallait pas

faire. Logements de type Haussmannien, densification, déplacement du marché.

Pour ce qui concerne le marché, il ne sagit pas seulement de le déplacer de

quelques dizaines de mètres. Cest sa mort programmée qui est inscrite dans ce

projet. Partout où lenfermement dun marché a été décidé nous avons constaté la

même chose. Mais sajoutent les tensions qui peuvent se créer entre commerçants

et habitants et posant des problèmes quasiment insolubles.

C’est par ailleurs un lieu de mémoire que lon fait disparaitre. Un lieu de

rencontre, de convivialité qui estune expression vivante du côté village de notre

ville. Pour notre part, nous pensons quil est encore temps de travailler à un

nouveau plan architectural réhabilitant la place en maintenant le marché sur son

lieu actuel. Sans parler du gâchis financier dune telle opération.

 

29. Quelle est la destination qui est réservée à lactuel centre de santé. Nous

lignorons. En tout état de cause, ce bâtiment doit être préservé. Il est partie

intégrante de notre patrimoine. Une fois réhabilité, quelle devrait être sa

destination ? Cela doit faire lobjet dune vraie concertation avec les habitants.

Agrandissement des locaux pour les services du Conseil général ? Autres

destinations ? En tout état de cause lintérêt général est inséparable des services

publics. Plus de perception, plus de centre de sécurité sociale. Si ces décisions

sont celles de lÉtat, les élus locaux se doivent dagir pour leur maintien et ne pas

rester spectateurs.

 

30. Nous avons tenté de répondre à cette question précédemment.

À peine une petite entreprise ferme ses portes quaussitôt un projet immobilier est

annoncé. Les grues envahissent le paysage, mais les nombreux demandeurs de

logement nauront pas satisfaction, puisque pour lessentiel ce sontdes opérations

pour du logement en accession à la propriété. Sans compter que les prix flambent

avec la publicité souvent mensongère qui accompagne ces projets. Cette

densification défigure le cœur de ville. Comment comprendre par ailleurs que

Nexity se voit confier une nouvelle opération rue Gabriel Husson alors que

chacun connaît les difficultés rencontrées par les habitants des villas Soléa et

Respiro.

 

31. Cest le problème récurrent auquel nous sommes confrontés. A aucun moment les

habitants ne sont consultés sur quelque projet que ce soit. Lorsquils le sont ce

nest que pour faire valider une opération déjà bouclée ou pour une consultation

partielle. Prenons lexemple de la place des commerces et du marché.

On nous dit : nous avons organisé une réunion avec la population du quartier.

- 10 -

 

 

Mais le marché et son déplacement ne concernaient-ils que la population du

quartier ? Nous proposons que tous les projets soient discutés par les habitants,

que leur parole soit écoutée et entendue. Il est grandement temps de partager le

pouvoir avec les Romainvilloises et les Romainvillois. Cest la raison pour

laquelle nous avons tenu à ce que lintitulé de la liste soit :

« Lavenir de Romainville décidons-le ensemble ».

 

32. Limplantation des petits commerces est chose compliquée. La multiplication des

surfaces de vente, le pouvoir dachat des familles ont des conséquences directes

sur la disparition du petit commerce. Si le pouvoir des élus locaux est limité, ils

peuvent cependant jouer leur rôle. Ainsi, il convient de procéder à une étude fine

en termes de besoins et dimplantation. On le voit avec linstallation du Monoprix

et des commerces qui lentourent. Cest un échec, sans compter ce que lon a fait

miroiter à quelques personnes et qui, aujourd’hui,se trouvent au bord du gouffre.

Cest le cas pour « les Alsaciennes ».

On peut pour cela demander le concours daides extérieures, comme par exemple,

la Chambre de commerce. Par ailleurs, plutôt que de voir fleurir des projets

immobiliers partout en ville, lorsquune petite entreprise ferme ses portes, nous

proposons dabord de voir si une activité ne peut sy implanter. Car la situation du

petit commerce est aussi liée au fait que Romainville devient une ville dortoir.

Certes, dans les années futures, les transports peuvent favoriser limplantation de

commerces. Mais rien nest automatique, il suffit daller voir du côté de la Mairie

des Lilas pour voir les changements intervenus en quelques années.

 

33. Nous nous engageons à élaborer un nouveau Plan Local dUrbanisme qui, de

notre point de vue, doit faire lobjet de vrais débats. Aujourdhui, on sen tient

davantage à la technicité plutôt que dexprimer clairement quelles seront les

retombées concrètes en matière daménagement. Cest une manière de faire qui

écarte la population du débat ainsi réservé à quelques spécialistes et initiés. Sil

Faut , certes, que ce débat soit clos par une enquête dutilité publique, le plus

important cest ce qu’exprimeront les habitants sur la base dinformations claires

et compréhensibles par le plus grand nombre. Lère de la technocratie doit être

dépassée.

 

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 18:52

 

 

 

ECOLOGIE/ ENVIRONNEMENT:

 

34. Concernant la base loisirs, il est temps de sy attaquer sérieusement. Cest une

chance que nous navons pas saisie. Il convient pour cela de réfléchir au sens à

donner à cet équipement. Répondre aux besoins des habitants tout en veillant à la

préservation du patrimoine naturel. Pour ce faire nous proposons :

 Que le secteur Ouest, voisin du parc départemental et ayant un rapport direct avec le centre ville soit traité en espace vert en accès libre. La partie basse de ce secteur pourrait accueillir un espace consacré aux activités de loisirs.

 



 

Au Nord, les espaces voisins des Bas Pays constituent un lieu idéal pour

implanter une ferme et des terrains maraîchers, avec un double intérêt

écologique et pédagogique.

l e massif forestier situé à lEst pourrait dans un premier temps être conservé

en létat et entouré dun sentier de découverte, jalonné de postes

dobservation.

Ce sentier pourrait avoir son point de départ dans le secteur du château puis,

longer le cimetière, à la façon dune coulée verte, créant une liaison directe

entre le cœur de ville et les Bas Pays.

Quant à la faisabilité : Une fois un nouveau projet établi en concertation avec

tous les habitants, il conviendrait de diviser sa partie centrale en grandes

zones pouvant être traitées séparément et accueillant chacune des

composantes de la future base.

Cecipermettrait douvrir léquipement progressivement, notamment sur sa

partie Ouest. À condition, toutefois, dattribuer les budgets nécessaires pour

un démarrage sérieux des travaux, et particulièrement le comblement des

carrières dont le coût est extrêmement élevé.

 

35. A propos du projet TMB-méthanisation 

Le travail d’information citoyenne réalisé par l’association ARIVEM a été

remarquable. C’est l’exemple de ce qu’il faut développer pour une participation

active de la population aux choix. Avec ce type d’usine, livrée clef en main par

des entreprises qui veulent faire de l’économie verte un business, on dit aux

élus : on s’occupe de tout, soyez tranquilles.

Mais cela ne marche pas, cela est dangereux (les preuves abondent maintenant) et

le résultat est anti-écologique : le compost est refusé par les agriculteurs sérieux.

Il faut traiter le problème à la racine, c’est-à-à-dire en osant dire aux citoyens :

ensemble, prenons cette question de nos déchets au sérieux. Cela commence par

le tri sélectif des déchets humides (dits bio-déchets) qu’il faut impérativement

séparer (4ème poubelle).

Apprenons à le faire : à l’école, dans les quartiers, dans les maisons.

Mettons en place un service public municipal et sur Est-Ensemble,

pour former des ambassadeurs de tris, pour organiser des réunions de quartiers,

pour s’inspirer des bonnes pratiques déjà mises en œuvre en France ou en Europe

(adhésion au réseau Zéro Waste). C’est possible, cela marche, cela créedes

emplois et du plaisir convivial : production de compost, fêtes de quartiers,

relations de voisinage.

On peut compléter cette action par la promotion de jardins maraichers sur des

terrains en friche, alimentés par ce compost, développant une petite culture en

circuit court, capable d’offrir légumes et fruits aux habitants à des prix modiques,

ou aux associations de restauration.

 

 

36. Malheureusement le mal est en partie fait avec le nombre incalculable

dopérations immobilières dans le centre ville. Nous nous proposons dans le cœur

- 12 -

 

de ville de stopper cette densification qui de plus engendre d’innombrables

inconvénients.

En matière dassainissement nous devons prendre en compte que, dans

cet îlot, nous avons à faire au réseau unitaire qui existe par ailleurs dans la plupart

des cas. Cependant, labsence de doubles canalisations lune pour les eaux de

pluie et lautre pour les eaux usées fait quen cas de gros orages ou de fortes pluies

nous constatons des remontées des égouts. Lors de la réfection des voiries, cette

question na pas été prise en compte et les constructions nouvelles déjà engagées

ne peuventquaggraver cette situation.

 

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 12:50

 

le PC veut débattre à la cité Gagarine

 

 

Cette information est « paraît-il » dans Le Parisien, mais la distribution (portage) n'ayant pas été faite correctement, il n'est pas faisable de savoir où, quand a lieu cette réunion.

 

Après acheté Le Parisien, voici les informations pour se soir :

 

Sofia Dauvergne donne rendez-vous à 18h en bas de la tour A aux habitants. (ainsi qu'à ceux qui veulent les soutenir ndr)

 

« L’idée n'est pas d'y aller pour déloger les squatters, mais d'entamer un débat et une discussion avec tous les habitants qui le souhaitent ».

 

– depuis le passage de manuel Valls, la police est très présentée dans la cité. (il aura fallu l'appel de Guglielmi à son copain manuel pour que la police fasse son travail ?)

 

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 08:22

 

 

Les élus de la majorité municipale de Romainville s'invitent à Gagarine ? !

 

 

L'article de Christian Duplan dans Marianne a eu au moins l'avantage de faire déplacer hier soir après le conseil municipal les élus de la majorité de ce conseil municipal, dans « la tour infernale » (d’après le titre de l'article de Marianne).

Il aura donc fallu qu'un journaliste parle des problèmes vécus par les locataires de cette cité pour que n'ot bon maire et sa clique prennent en cause les demandent des locataires ! (merci à lui, car depuis que cette situation perdure c'est le seul dans mon souvenir à avoir dénoncé cette situation)

dans l'article il nous est dit que le conseil municipal a été accueillit avec des œufs et des dégage !

Les locataires ont redit ce que l'article de Marianne à écrit des déboires vécus par eux, rien de nouveau si ce n'est que n'ot bon maire et sa clique se sont déplacé ! Les élections ont au moins ceci de bon : les élus veulent garder leurs places et le font savoir en venant faire pleurer Margot ! !

Les autres journalistes qui parlaient de Romainville à tour de bras dans – Le Parisien – ses dernières années n'ont donc rien vu ? Qu'elle était donc leur travail si ce n’était pas faire de l'information, et pas que celle qui fait plaisir à la municipalité.

Cette situation n'est pourtant pas nouvelle puisqu'une locataire en avait parlé il y a plus de 10 ans lors d'une réunion dans la salle des fêtes de la mairie, en racontant que la police avait dû venir protéger un ouvrier qui changeait les portes de caves, ce que ne voulaient pas des individus qui voulaient avoir un accès permanent aux caves, que des locataires étaient très souvent insultes et menaces par des individus faisant des trafics. IL Y A PLUS DE 10 ANS ! Soit lorsque n'ot bon maire était déjà là ! Qu'elle ne nous dise pas que c’était de la faute des autres Conseils municipaux (avant qu'elle soit maire) comme dans l'article de Marianne où elle les accuse d'avoir fait de l'assistanat. Nous constations qu'elle n'a pas trouvé le saint Graal !

 

 

 

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 12:52

 

 

 

Pas-content-.jpeg

 

J’ai reçu des courriels comme quoi ce que j'ai publié, soit sa réponse, n'aurait pas dû l’être et, en sous-entendu, il m'est demandé de l'enlever.

Comment chacun peut-il donner son avis sur un questionnaire si celui-ci et les projets, les réponses ne sont pas connues de tous ?

Serait-ce agir pour le bien de tous de la part de quelques-uns ? N’avons-nous pas notre mot à donner sur un tel questionnaire ?

Même s'il est adressé aux candidats, IL NOUS REGARDE TOUS ! Surtout les réponses et ce qui amène celle-ci, n’est-ce pas notre avenir à Romainville qui est en jeu ? !

 

Il y avait écrit dans une des réponses :

– … on mettra tout cela en commun, on harmonisera. Si d'autres veulent apporter leur pierre... –

Vous lisez bien « si d'autres ... » comment ses autres peuvent-ils se manifestent sans savoir ce que « d'autres » disent ? ILS apprendraient les réponses lors de réunions ? Ensuite, des changements seraient-ils faits suivant les avis de l’assemblée ? Une partie des prises de position seraient revues ?! Je n'ai pas de doute, ce qui sera décidé restera. (je sais, je suis très méfiant, mais les antécédents le font comprendre)

Que ne dirait-on pas si nous nous comportions comme n'ot bon maire et ses sbires lorsqu'elle fait, ou faisait, des réunions en mairie ou dans des préaux d’écoles ?

Des avis nous sont demandés sur des décisions à prendre alors qu'elles sont en grandes parties prises ! Souvenez-vous de la réfection des rues, en prenant l'exemple de la rue ou nous habitons, rien de ce que nous avons proposé n'a été pris en compte, mais tout ce que la maire et ceux qui l'accompagnaient l'ont été comme les chicanes ! Je n'oublie pas les parkings qui devaient être construits et à la place où ils devaient être, nous avons des promoteurs qui construisent, les Romainvillois qui étaient présents doivent s'en souvenir !

Nous avons eu les conseils de quartiers qui ont eu toutes libertés d'agir au début, puis très rapidement des contraintes nous ont été données ce qui a fait que nous ne pouvions presque plus rien faire rapidement sans avoir l'aval du conseil municipal. (surveiller est une chose de normal lorsque les finances publiques sont en jeux, mais contraindre en est une autre)

C'est ce comporter comme des parents qui – balancent des torniolles à leurs mioches en disant : plus tard tu te rendras-compte et nous dira merci ! –

 

Non seulement je ne vais pas l'enlever, mais je fais cette mise au point, et peu importe que cela plaise ou non, chacun se rendra-compte s'il y a des suites par les articles que je publierai. (soit : recevrai-je toujours des informations)

Je ne pense pas en surprendre vu que j'ai toujours dit que je me sentais libre de quoi que ce soit !

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 19:08

 

Quelques réponses à ASVR :

 


  1. Pour nous, l’intérêt général est d’abord l’intérêt humain, le développement humain dans toutes ses potentialités. C’est pourquoi nous disons : « l’humain d’abord ! » qui la devise du Front de gauche depuis 2012. L’humain d’abord, ce sont des droits garantis, sociaux, démocratiques, c’est le droit de vivre sans insécurité économique et sociale, dans un bon climat de voisinage. Ceci va à l’encontre d’un monde dominé par la financiarisation, le profit, le gaspillage, souvent encore par des guerres ou des conflits de peuples (dont l’origine est souvent due aux puissances coloniales ou économiques), des conflits religieux, des conflits basés sur l’intolérance entre cultures, le racisme, les discriminations contre les femmes, les étrangers (ou supposés tels par la simple couleur de peau ou le lieu d’habitation). L’intérêt général, c’est aussi le respect de la nature, car l’humain et la nature ne font qu’un, alors qu’on a trop longtemps cru que l’homme pouvait dominer les ressources sans limitation, qu’il pouvait tout se permettre au nom de la toute puissance technique (gaspillages des ressources, destructions des agricultures vivrières populaires au profit de l’agro-busness, énergies polluantes, rejets atmosphériques menaçant la civilisation, non respect des espèces animales, des forêts, de la bio-diversité…).

Est-ce que cela se confond avec la représentation majoritaire ? Non, mais il faut bien préciser ce dont on parle. La conquête du suffrage universel, donc de la citoyenneté, du droit de donner son avis, et aussi d’être représenté selon des opinions éclairées, est un très grand pas en avant de notre histoire (Révolution française, ou d’autres événements du même type ailleurs dans le monde). Pour la première fois : une personne est égale à une autre, c’est l’égalité politique et citoyenne! Mais cela a mis beaucoup de temps des promesses à la réalité. Les femmes en France ont eu le droit de vote 150 ans après la Révolution, et les étrangers, pourtant vivant et travaillant ici, payant des cotisations et des impôts, n’y ont toujours pas droit. Dans le monde beaucoup de peuples vivent encore sous des dictatures sans droits citoyens. Mais il est vrai que la démocratie ne se résume pas au droit de voter, elle doit devenir plus riche, plus sociale, plus participative, plus complète. Construire des associations, agir syndicalement, communiquer avec ses voisins, créer du « commun », c’est tout aussi fondamental. Il faut les deux : une démocratie citoyenne où le dernier mot doit revenir au suffrage universel (y compris par des référendum citoyens qui devraient être plus fréquents), et une démocratie de participation basée sur l’initiative sociale et associative. Sans les syndicats, les associations, notre démocratie serait très pauvre !

2-

  1. Démocratie représentative et participative : nous souhaitons d’abord agir pour que les élus soient davantage contrôlés : droit d’interpellation des élus par les citoyens avec obligation de réponse, audit budgétaire public, auto-limitation des pouvoirs du maire. Mais il est en effet nécessaire que la participation directe des citoyens soit encouragée et organisée, par exemple par :

  • Revitalisation des conseils de quartiers, avec éventuellement des moyens d’études pour des projets, avec des représentants ;

  • Responsabilisation des élus sur leur quartier : ils et elles devront participer à l’animation des conseils de quartiers et faire le lien avec les projets municipaux, notamment en matière de logements, d’urbanisme, etc.

  • Mise en débat en amont des projets municipaux, afin que la population puisse s’en saisir

  • Conseils municipaux de jeunes

  1. L’information en temps réel, avant les décisions, est évidemment essentielle à une commune vivante, mobilisée, informée : base de loisirs, projet d’usines, développement économique, etc. C’est le rôle des Conseils de quartiers et des élus « référents » par quartiers.

  2. L’auto-limitation des pouvoirs du maire se verra dans la façon de préparer en amont les décisions du conseil municipal et même celles qui, légalement, relève de ses pouvoirs sans autorisation préalable. Ainsi, certains projets affichés par publicité ne sont jamais passés, à Romainville, devant le conseil municipal (par exemple la tour maraichère, avec des dépenses engagées, des cabinets d’études, etc). Ce n’est pas tolérable dès lors que des dépenses sont effectuées avec l’argent des citoyens ou de l’argent public en général.

La démocratie communale, qui prend racine dans la Révolution française démocratique est un des derniers lieux où la souveraineté populaire peut encore se faire entendre ; elle ne doit pas se muer en petite monarchie locale, comme cela a tendance à devenir le cas en zone urbaine, système aggravé par la métropolisation centralisée autour de « villes-capitales » en concurrence (Grand Paris, suppression des départements).

11- Poste d’adjoint au patrimoine : nous sommes plutôt pour un Adjoint au développement urbain équilibré, humainement et écologiquement soutenable, dans lequel la préservation du patrimoine et de la mémoire est un élément important de la mission.

Dans ce cadre, une rubrique régulière du journal municipal sur la mémoire de la ville et son patrimoine pourrait en effet être mise en place. D’autant qu’il ne manque pas de compétences sur la ville et il serait possible de faire appel à la mémoire des plus anciens, pour qu’ils soient pilote et écrivains d’une telle rubrique.

19- A propos des contradictions dans les choix: a priori, on ne voit pas en quoi la défense de la bio-diversité et la défense du patrimoine seraient contradictoires. Il peut par contre y a voir des habitats du patrimoine très vétustes, ou insalubres, dont le maintien se discute. La gestion d’une ville, d’une nation, implique forcément des choix. Parfois, il peut y avoir des contradictions apparentes entre le temps long (le temps écologique, le temps du patrimoine), et le temps court (économique par exemple). Dans notre société, ce sont les puissances économiques qui arbitrent ces choix, comme nous n’avons déjà souligné, c’est à -à-dire la finance, l’enrichissement rapide, facteurs d’inégalités, et souvent de pauvreté : pauvreté monétaire, sociale et culturelle. La solution est la démocratie, mise au service de l’humain d’abord. Mais cela n’est pas une promesse gratuite et démagogique. La démocratie a parfois un coût, et elle demande du temps. Le droit à l’erreur existe, dans toute société humaine. L’écologie par exemple est une question très complexe, et certaines questions demandent des études approfondies, avec des choix difficiles. Mais en dernier lieu, la décision doit revenir aux habitants, ou aux élus, et non aux techniciens, qui sont là pour éclairer, pas pour décider. Et si une erreur est commise, il faut le reconnaitre et la corriger. Exemple : les pompes à déchets sont une erreur, anti-écologique et financière. Il faut le dire.

La défense de la bio-diversité peut par exemple passer par la préservation de terrains aujourd’hui en friche (parfois de taille modeste), mis à l’abri de l’appât des promoteurs immobiliers. Dans certains quartiers, raser et construire du neuf revient certes à densifier, mais aussi à artificialiser les sols encore davantage, donc diminuer la bio-diversité, et détruire en même temps le cachet patrimonial préexistant. Il faut donc avoir un regard global, en amont, prenant tous les aspects en compte.

25- La densification urbaine est un principe globalement juste, s’il signifie le refus de l’extension des villes à la campagne de manière anarchique, détruisant les ceintures maraichères et la bio-diversité, artificialisant les sols, aboutissant à une expansion sans limite des routes et du béton. Pour lutter contre la fuite des villes et donc mieux densifier, il faut reconquérir le droit à la ville, le droit au centre-ville et à la culture, le droit à une urbanisation harmonieuse, belle, où le bon habitat et la citoyenneté se complètent. Cela passe par des habitats sobres en énergie, ce que n’est pas l’habitat de grande hauteur. Cela passe par une planification économique qui évite des transports de grande distance pour se rendre à son travail au quotidien (ruée Est-Ouest quotidienne en Ile de France).

34- A propos du projet TMB-méthanisation : nous y sommes totalement opposés. Le travail d’information citoyenne réalisé par l’association ARIVEM a été remarquable. C’est l’exemple de ce qu’il faut développer pour une participation active de la population aux choix. Avec ce type d’usine, livrée clef en main par des entreprises qui veulent faire de l’économie verte un busness, on dit aux élus : on s’occupe de tout, soyez tranquilles. Mais cela ne marche pas, cela est dangereux (les preuves abondent maintenant) et le résultat est anti-écologique : le compost est refusé par les agriculteurs sérieux. Il faut traiter le problème à la racine, c’est-à-à-dire en osant dire aux citoyens : ensemble, prenons cette question de nos déchets au sérieux. Cela commence par le tri sélectif des déchets humides (dits bio-déchets) qu’il faut impérativement séparer (4ème poubelle). Apprenons à le faire : à l’école, dans les quartiers, dans les maisons. Mettons en place un service public municipal et sur Est-Ensemble, pour former des ambassadeurs de tri, pour organiser des réunions de quartiers, pour s’inspirer des bonnes pratiques déjà mises en œuvre en France ou en Europe (adhésion au réseau Zéro Waste). C’est possible, cela marche, cela créé des emplois et du plaisir convivial : production de compost, fêtes de quartiers, relations de voisinage.

On peut compléter cette action par la promotion de jardins maraîchers sur des terrains en friche, alimentés par ce compost, développant une petite culture en circuit court, capable d’offrir légumes et fruits aux habitants à des prix modiques, ou aux associations de restauration.

Jean-Claude Mamet

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 06:31

 

 

Nettoyage.jpeg

 

Ça nettoie, ça élague, ça ramasse tout ce qui traîne à Romainville …

 

Avez-vous remarqué qu'il y a une activité dans les espaces verts que nous n'avons pas l'habitude de voir, surtout dans le quartier des mares ! (c'est là que j'ai le plus l'occasion de les voir, car j'y habite, et voir est un bien grand mot vu ce que nous pouvons voir comme résultat)

Les arbustes sont taillés, voire massacrés, car couper de grosses branches ne fait pas partie de l’élagage, mais du massacre, que font les écolos de services ? Ne le savent-ils pas ? Ne le voient-ils pas ? Les pelouses (enfin là ou de l'herbe pousse, car appeler ça une pelouse …) sont balayées, les déchets sont ramassés, etc., les orties sont enlevées qu'au moment où ils font 1 mètre de haut comme au bout de la cite des Mares.

 

Taille-des-arbustes--angle-Barb-J.jpg-Marquee.jpg    Bac-a-fleurs-cite-des-Mares--Benfleet-.jpg

 

 


Bref, le quartier se fait beau comme un jeune marié qui veut faire oublier ses défauts ou ne voiture volée que l'on essaie de fourguer.

Oh bien sûr, il va nous être retoqué que maintenant c'est Est-Ensemble qui s'en occupe, c'est bien pratique Est-Ensemble, cela permet de dire : ce n'est pas à moi de m'en occuper, c'est à eux ! C'en est risible d'entendre ça, c'est comme à l’école : ce n’est pas moi, c'est lui qui … et en fin de compte, à force de se repasser le nourrain ce n'est personne. (Comment dire – foutage de gueule – poliment ?)

 

Heureusement, il n'y a pas de radio Romainville, nous serions bassiné à longueur de journée sur le bien vivre dans la commune grâce aux des bienfaits que nous donne n'ot bon maire et ça clique, comme autrefois le seigneur le faisait envers ses serfs ; ce n'est pas exagéré, repensez à ce que fait réellement n'ot bon maire POUR NOUS, et non pour se glorifier devant les médias comme elle le fait pour la tour agricole en invitant des personnalités inconnues de nous, mais avec des titres ronflants, des inconnus célèbres en quelque sorte. Quoique pendant plusieurs années (plus de 10 ans) des émissions de télévision étaient diffusées par câble dans les villes alentour, Romainville n’étant pas câblé, du moins pour la grande majorité d’entre nous …

 

Demandez aux Romainvillois qui ont eux des visites non désirées ses dernières semaines ou mois qui ont été dépouillés et agressés ce qu'ils en pensent de l'entretien de la ville, ils pensent : et ma sécurité, qu’est-il fait pour que je puisse vivre tranquillement à part de la frime ?

Que pensent-ils de la présence d'une police municipale qui ne peut, si ce n'est rien, pas grand-chose en cas de problèmes sauf faire de la présence, sont-ils dissuasifs par leur simple présence ? Bien sûr que non, leurs pouvoirs sont si limités qu’eux-mêmes doivent en être marri de leur impuissance. (l'article parut dans la revue Marianne cette semaine en est une preuve, il est intitulé – la tour infernale racontée par ses habitants – cela ce passe à une centaine de mètres du commissariat ; lisez-le, et si vous ne pouvez pas l'acheter, faites comme le suggérait Hara Kiri autrefois, volez-le !)

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