Romainville le 10 décembre 2019

Propos du père François

Je ne sais pas si ça intéresse grand monde, surtout que je ne cesse de me répéter, mais j’éprouve le besoin de faire le point, en ce moment où nous sentons que nous allons entrer dans le vif du sujet, je veux dire dans la campagne électorale.

Chacun sait que je n’ai qu’une obsession : que la maire Valls disparaisse avec son pauvre mari et tout le fourbi, sans laisser la moindre trace.
De ce côté-là, j’ai tout faux puisque, à trois mois de son départ, elle ne cesse, comme si elle était en début de mandat, de lancer programme immobilier sur programme immobilier.

Elle veut manifestement tout faire pour engager son successeur, quel qu’il soit, pour de nombreuses années.
C’en est devenu une maladie, comme est devenu une maladie chez moi le désir de lui faire rendre des comptes pour le passé, le présent et l’avenir.

C’est sous cet angle que j’examine les candidats à sa succession.

Il y en a deux que je connais très bien et un, que j’apprécie, qui tarde à se manifester.

Mais voici qu’entre en fanfare dans l’arène un outsider non dépourvu de talent, habile à manier le verbe, et qui semble rompu à toutes les joutes (JC : dico) électorales comme commerciales.

Il met les bouchées doubles et suscite tant d’adhésions, surtout féminines, qu’il faut bien en venir à y regarder de plus près.

Je vais, à partir d’ici, adopter un style télégraphique :

Il exerce un métier à quoi je n’aurais certes pas pensé : la réinsertion sociale.

La Revue Dessinée, dans sa dernière livraison, traite du contrat à impact social (CIS).

Lisez-la si vous voulez en savoir plus.

Il s’agit, en quelque sorte, d’une nouveauté qui n’est pas nouvelle :

Le « social » devient un investissement comme un autre, par lequel des capitalistes entreprennent de rentabiliser leur mise.
Moi, ça m’a choqué, jusqu’au moment où j’ai réalisé que ça existait depuis longtemps, et qu’il fallait bien en passer par là puisque l’État se retirait de plus en plus du domaine considéré.

Je suis honnête et j’ajouterai donc cette phrase écrite par un des auteurs de la BD : « J’ai fait (à l’occasion de l’enquête) des rencontres positives, comme celle de X (c’est notre candidat), qui a des convictions sincères ».

Dont acte.

Mais l’auteur ajoute : « j’ai senti que la logique économique prédominait dans les raisonnements et la question qu’on se posait était : accompagner quelqu’un doit-il être évaluable, voire rentable ? »

Notre candidat ayant « reçu un satisfecit » un vrai, lui, nous n’y reviendrons pas.

Nous y reviendrons pourtant si cette même personne devient candidate à une élection dans le lieu même où elle officie, où elle entretient des relations économiques avec la personne à qui elle envisage de succéder.

Renseignements pris, ce n’est pas illégal.
Ce n’en est pas moins limite, et un examen approfondi pourrait envisager là un conflit d’intérêts.

J’ajouterai que la candidature du monsieur a été reçue avec un concert d’acclamations si enthousiastes que cela sent un peu une opération organisée de main de maître.

Je finirai en notant que l’appel à la « fusion » lancé par un groupuscule aurait gagné à être précédé d’une concertation minimale.

Conclusion : Dieu seul sonde les reins et les cœurs.

On ne peut condamner un nouveau candidat sans « plus ample informé » (JC : dico).

Je ne porterai de jugement définitif sur notre outsider que quand je serai certain de sa position vis-à-vis… de la maire.

J’entends (et j’espère être suivi) que celle-ci rende des comptes après ses deux pestilentielles décennies.

Pour cela, j’ai déjà demandé aux candidats de se positionner.

Mais j’avais tort quant à la manière de le faire.
Je sentais bien que, quand je parlais d’audit, les réponses n’étaient pas nettes.

Elles demeuraient évasives.

Je viens (enfin !!!) de comprendre :

CET AUDIT, IL EXISTE : C’EST LE RAPPORT DE LA CHAMBRE DES COMPTES D’ÎLE DE France, SUIVI DU RAPPORT DU COMMISSAIRE ENQUÊTEUR SUR LE PLU PATRIMONIAL.

IL SUFFIT AUX CANDIDATS DE SE JOINDRE A LA PLAINTE AVEC CONSTITUTION DE PARTIE CIVILE QUE J’AI DÉPOSÉE SUR LA BASE DU PREMIER, OU, car je ne veux pas me pousser du col (JC : dico) DE DÉPOSER UNE PLAINTE PARALLÈLE.

Ici, plus de faux-fuyants.

Il va être beaucoup plus facile de savoir rapidement à qui on a affaire…

Salut à tous.

François Le Cornec

Romainville le 2 décembre 2019

Propos du père François

L’odyssée du 88.

Chapitre III

Résumé des chapitres précédents :

Dans le chapitre I, l’on voit les habitants voisins du 88 rue Paul de Kock à Romainville accueillir avec stupéfaction et consternation la nouvelle que la maire a accordé au promoteur « Les Nouveaux Constructeurs (LNC) » le permis de construire, à l’emplacement d’une « casse » située au lieu dit un énorme building de 2826 mètres carrés et 10,90 mètres de haut qui va bouleverser leur environnement (comme détruira le mien, l’horreur que AB GROUP ( !!) s’apprête à pondre rue de l’Abbé Bourbon.).

Confiants dans les qualités humaines dont se targue (JC : dico) notre bonne maire, qui n’a eu de cesse, au fil des années, de rendre notre village philosophique et éthique, les mêmes voisins lui adressent alors un recours gracieux visant à obtenir le retrait du permis.

Chapitre II : Ils reçoivent bientôt de la maire une réponse circonstanciée, manifestement rédigée par un avocat (encore qu’il y ait une ou deux belles fautes), qui rejette leur recours et conclut que, s’ils veulent avoir gain de cause, il ne leur reste qu’à aller au contentieux, en clair à porter l’affaire devant le tribunal administratif.

Concomitamment (JC : dico), l’adjoint à l’Urbanisme et sa légitime, à l’occasion de l’ouverture des ateliers d’artistes, rendent visite à certains des opposants au permis et leur jouent un incroyable numéro, aussi scandaleux qu’inopportun :

CV s’offusque (Me faire ça à moi !!!!) cependant que le consort (le nom lui va si bien…) menace clairement : « s’il n’y a pas de permis de construire, le propriétaire de la casse va y installer un campement de gitans » (on remarque, au passage, toute l’estime que JC porte aux gens du voyage…)

Ces manœuvres d’INTIMIDATION vont se préciser dans une lettre de LNC, datée du 14 novembre et assignée à chacun des requérants par exploit d’huissier en date du 15 du même mois.

LNC, faisant état des étroites relations qu’ils entretiennent avec la mairie, et précisant que « celle-ci est très attachée à la mise en œuvre du projet », développent à leur tour une argumentation juridique, mais se permettent d’adopter, in fine (JC : dico) un ton comminatoire (JC : id).
Leur lettre sera jointe au présent propos, mais, comme il s’est avéré que certains ordinateurs ne permettent pas de recevoir des documents aussi « lourds », je préfère les citer.

Après avoir justifié le rejet du recours gracieux, prenant leurs désirs pour des réalités, ils ajoutent que « une éventuelle saisine du juge administratif serait nécessairement vouée à l’échec ».

Jusque là, rien à dire, mais l’avocat de LNC a le tort de vouloir aller plus loin.
Il écrit :

« Dans un souci de transparence et d’apaisement, ma cliente a convié l’ensemble des requérants à une réunion de discussion le 17 octobre dernier.
Cette réunion avait été organisée, là encore, en étroite collaboration avec les services de la Ville.

« Néanmoins, et comme vous le savez, aucun des requérants ne s’est présenté à ce rendez-vous, sans même en informer, en amont, ma cliente.

« Dans ce contexte, et en l’absence de toute discussion constructive possible, ma cliente se trouve contrainte de vous adresser le présent courrier (…)

« Si vous persistez, à des fins délibérément dilatoires, à contester la légalité du permis de construire, LNC considérerait votre demande abusive, et ne manquerait pas de faire valoir, devant les tribunaux compétents les préjudices qui pourraient résulter de votre démarche et notamment du retard pris dans la mise en œuvre de son projet. »

« Qui trop embrasse mal étreint » (JC : dico) et l’avocat de LNC (et de la maire…) s’est ici imprudemment avancé.
Il s’en apercevra tôt ou tard.

Salut à tous.


François Le Cornec

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Commentaires de Maurice

Ses dernières années, il y a déjà eu de nombreux cas similaires ou des promoteurs, constructeurs, et autres ont menacé de tous les maux de la terre les riverains qui oseraient...

Le résultat est connu de tous ceux qui suivent un tant soit peu la vie à Romainville, rejet du permis de construire par le tribunal administratif de Montreuil-sous-Bois et pour certains condamnation à des indemnités !

Si je me souviens bien, le promoteur en face de l'église Saint-Germain-l’Auxerrois avait déjà vendu des logements, d’où le mécontentement de certains acheteurs qui se sentaient lésés et le faisaient savoir sur le net.

Il serait bien que ceux qui menacent s’en souviennent.

Romainville le 30 novembre 2019

Propos du père François

Encore une fois, je vais aiguiser la curiosité de mes lecteurs en ne publiant pas, dès aujourd’hui, la suite des aventures de la rue Paul de Kock (de part et d’autre du 88).
Vous l’aurez au début de la prochaine semaine afin d’en disposer lors du conseil municipal du 4 décembre.

Vous ne serez pas déçus pour autant, car mon propos de ce jour est palpitant (il n’est pas dû à ma plume).

C’est à l’ami SB (parfois rencontré à la Corniche des Forts) que je dois d’avoir pris connaissance du document dont je vais vous livrer quelques extraits (il est peut-être ancien)

Il s’agit des « 30 propositions d’Anticor pour des communes plus éthiques ».

Bien sûr, Anticor, ce sont de doux rêveurs et j’imagine que ne serait pas facile de diriger une commune qui appliquerait à la lettre leurs recommandations (comme la maire Valls déclarait jadis à un journaliste que, si elle avait su ce qu’était le Comité Citoyen, JAMAIS elle n’aurait fait alliance avec lui …oubliant opportunément qu’alors, elle n’aurait pas été élue).

Sans aller aussi loin qu’eux, on peut cependant ne pas, comme notre village, représenter l’exact inverse d’une « commune éthique ».
C’en est comique (pour ne pas dire que c’est dramatique).

Anticor, donc, réunit ses propositions en sept paragraphes :

Disponibilité des élus.
Prévention des conflits d’intérêts.

Reconnaissance des élus minoritaires.

Transparence de l’action publique.

Lutte contre la corruption.

Contrôle de l’action municipale.
Participation des citoyens aux décisions municipales.

Il faut réellement lire l’intégralité du texte.
Moi, j’en ai relevé les points suivants :

Avoir un maire qui n’exerce ni mandat départemental, régional ou national, étant entendu qu’il n’effectuera pas plus de deux mandats successifs.

Désigner un référent déontologue (…)

Interdire aux élus et aux agents publics d’accepter tout cadeau ou avantage d’une entreprise (on ne me fera jamais croire que le gus qui, au 3 rue Kérautret, a pu acheter un terrain à 85 000 euros DESSOUS DU PRIX DES DOMAINES, sans la moindre justification, n’ait pas, d’une façon ou d’une autre « renvoyer l’ascenseur »).
Permettre aux élus minoritaires d’exercer leur droit à la formation, à l’information et à l’expression.

Proposer la vice-présidence de la commission des finances à un élu minoritaire.

Associer les élus minoritaires aux phases de négociation prévues dans les procédures d’attribution des marchés publics et les concessions.

Élargir le droit à la protection fonctionnelle à tous les élus (…) ;

Mettre en ligne les documents communicables les plus importants (…).

Mettre en ligne le montant des indemnités perçues par chaque conseiller municipal.

Mettre en ligne la liste des bénéficiaires de logements ou de voitures de fonction

Mettre en ligne les frais d’avocats engagés par la commune et les jugements rendus (!!!).
Mettre en place une commission de contrôle financier pour examiner les comptes détaillés des entreprises liées à la commune par une convention (vous devinez à qui je pense.)

Créer une commission de surveillance des dépenses liées à la communication, aux voyages, aux réceptions, aux frais de bouche et aux invitations (vous devinez à qui je pense).
Associer la population aux décisions par le biais de consultations ou de referendums locaux.
Créer une commission d’éthique, notamment composée d’élus minoritaires

Voilà…

Lisez et relisez mon propos, ou plutôt référez-vous au texte intégral d’Anticor.

« 30 propositions d’Anticor pour des communes plus éthiques ». 
Et puis, comparez-le à ce que la Maire Valls a fait de notre commune, sans oublier que, si sa magistrature avait été réduite à deux mandats, notre ville ne serait pas réduite à l’horrible magma de béton qui va désormais la défigurer durablement (je parle de la commune).

Salut à tous, et à lundi pour la rue Paul de Kock.

François Le Cornec.

*) Ce n’est pas les nombres de mandatures du maire qui compte, ce sont les pouvoirs qu’il a !

Il ne faut pas que nous revivions ce que nous avons vécu avec not’bon maire pendant 20 ans, ce fut ressemblant à de l’autocratique ! (avec l’aide du champion Romainvillois)

Cela fait des années que j’en parle, dès la campagne électorale de son deuxième mandat je le disais, j’avais même fait une liste des promesses non tenues (elle est toujours consultable), environ une quinzaine et ça ne s’est pas améliorés.

Romainville le 28 11 2019

Propos du père François

L’ODYSSÉE DU 88.

CHAPITRE II

Résumé des événements précédents.

Les habitants de la rue Paul de Kock (et la maire elle-même dont on a deviné les véritables motifs) vivaient paisiblement dans leur jolie rue pavillonnaire.
Ils furent stupéfaits d’apprendre que, sur une casse installée au N° 88, allait se construire un énorme building de 2826 mètres carrés et de 10, 90 m de haut.

Confiants dans les qualités humaines d’une maire qui se répandait tous les mois en propos douceâtres dans le torchon municipal et qui avait récemment tenté de faire adopter un « PLU patrimonial », afin, entre autres, que Romainville ne soit plus livrée aux promoteurs, ils adressèrent à la maire un recours gracieux, certain d’obtenir satisfaction de la part d’une édile (JC : dico) compatissante ( et durable…).

Quelle ne fut pas leur surprise et leur déception à la réception de la réponse du maire…

C’EST CETTE DERNIÈRE QUE VOUS TROUVEREZ EN PIÈCE JOINTE.

Ce factum (JC : dico), long de six pages, ne fait pas de cadeaux aux requérants, et se termine par ces mots :

Je ne peux que rejeter votre demande (…) et vous informe que la présente décision peut faire l’objet d’un recours contentieux).
Autrement dit : si vous voulez avoir gain de cause, il vous faudra plaider.

Il a disparu, le PLU patrimonial.

Elle s’est évanouie, la CV bienveillante et amicale.

Elle n’est pas accoutumée à ce qu’on s’oppose le moindrement à ses décisions (hein, les valets du MGC), et sa missive sera suivie d’un libelle (JC : dico) beaucoup moins aimable, rédigé par l’avocat des Nouveaux Constructeurs et déposé au domicile des protestataires par un huissier.

C’est ce courrier que vous trouverez (assorti de quelques commentaires) dans le prochain épisode de cette longue saga (JC : dico) et vous comprendrez vraiment, alors, que la Maire, LNC et l’huissier se livrent à une OPÉRATION D’INTIMIDATION comme en avait été tentée une à l’époque de la construction du Grand Ségur, opération qui échoua piteusement.
Pourtant, sans attendre ce troisième chapitre, la maire et le prince consort s’étaient rendus, le jour de l’exposition des ateliers d’artistes, chez certains des voisins du 88, qui eurent droit à un numéro, bien mis au point par les duettistes et que je résumerai comme suit :

La Maire ; qu’est-ce que c’est que cette histoire ?

ME FAIRE ÇA À MOI ?

Réponse de FLC ; on n’en a rien à foutre de vous, et vous seriez plutôt dans cette affaire un facteur aggravant.

Le consort : SI VOUS EMPÊCHEZ LA CONSTRUCTION DE L’IMMEUBLE, JE VAIS VOUS DIRE CE QUI ARRIVERA : LE PROPRIÉTAIRE DU TERRAIN Y INSTALLERA UN CAMP DE ROMS…

Vous avez bien lu, la menace de ce guignol.
Et c’est ce pantin qui, depuis des années, a la haute main sur ce qu’il ose appeler la rénovation de notre village .

Cette fois, c’en est vraiment trop.
NO PASARAN.

Préparons-nous à aider les habitants de la Paul de Kock et, en attendant, lisez la lettre de notre bonne maire.

Salut à tous.

François Le Cornec

PS : J’apprends qu’un élu de l’opposition de Béziers a dénoncé le montant des frais de justice de Robert Ménard.
Qu’attend-on pour en faire autant chez nous, hein MOMO ?

Encore une fois, j’adjure les candidats aux municipales de prendre leurs distances avec l’affreux duo.
Ne pas les condamner, c’est déjà être leur complice et s’apprêter à les laisser partir sans rendre de comptes.

Romainville le 20 novembre 2019

Propos du père François

Je vous avais bien dit qu’on s’amuserait pendant la période préélectorale.

Eh bien, on y est.

J’espère que vous avez apprécié à sa juste valeur mon dernier propos qui vous a informé des projets immobiliers de la rue Paul de Kock.

Je sais, en tout cas, qu’ils ont été reçus 5/5 à la mairie et que le duo les a estimés à leur juste valeur, s’inquiétant, en outre, de ce qui se passera quand il sera en Corse (ils ont raison, car je suis aussi rancunier qu’eux).

Or donc, voici que mes limiers m’apportent de nouveaux renseignements, qui intéresseront tous les candidats déclarés à la mairie, aussi bien Philippe (qu’on m’accuse de fréquenter) que Vincent (pour qui j’ai les yeux de Chimène (JC : cherche pas)) que Florian (à qui je finirai bien par consacrer un papier pour rendre publique l’estime que j’ai pour lui).

Pour me faire bien comprendre, et quitte à être trop long, il me faut faire un retour en arrière.

Vous souvenez-vous que, il y a peu, parvint à la mairie une lettre anonyme dénonçant les relations problématiques qu’entretenait (entretient) CV avec AB Group.

Ce libelle fut suivi d’un communiqué du même AB qui annonçait qu’une plainte allait être déposée.
Bien sûr, elle ne le fut jamais, mais on nota, à cette occasion que le communiqué avait été adressé AU DOMICILE des élus, ce qui témoignait d’une connivence manifeste entre les deux larrons.

Interpellée en Conseil, CV rétorqua qu’effectivement AB group avait eu accès à un fichier, mais que ce fichier avait été détruit.

Vous tuez votre voisin, puis vous jetez votre révolver et l’affaire est réglée.
Le plus stupéfiant, c’est que la CNIL, saisie des faits, ait accepté l’explication.

CV est coutumière du fait : quand la Chambre des Comptes releva de graves illégalités dans la gestion de la Ville de 2009 à 2014, elle déclara : « la Cour nous donne un satisfecit », et la chose en serait restée là si un brave retraité n’avait pas porté l’affaire en justice, en lui donnant la publicité nécessaire.

Pourquoi est-ce que je ressors ces vieux cadavres du placard ?

Pour que vous compreniez mieux ce qui suit.

Parce qu’il va de nouveau être question de fichiers.

Pas de fichiers électoraux, cette fois (jusqu’à preuve du contraire), mais de simples listes, qui, bien utilisées, peuvent fausser les règles du combat démocratiques.

Voici donc de quoi il s’agit.
En raison de la folie bétonnière de CV, les nouveaux habitants sont nombreux.

Leurs noms sont déjà parvenus à la mairie, où vont y parvenir, ou sont entre les mains des promoteurs qui se feront un devoir et un plaisir (entre copains, entre coquins…) de les donner à la mairie si cette dernière en exprime le désir.

Tous ces gens sont de futurs électeurs ou ont la possibilité de le devenir en s’inscrivant sur les listes électorales (ils ont jusqu’au mois de février pour ce faire) ;

Bien sûr, quand on a l’habitude de jongler (impunément) avec les fichiers, l’affaire est tentante.

Portés à la connaissance de tous les candidats, voilà qui est de bonne guerre.
Portés à la connaissance d’un seul, voilà qui fausse le jeu, hein, Philippe, hein, Vincent, hein, Florian, même si toutes les candidatures ne sont pas déclarées.

Comment, alors, peut-on procéder ?

Imaginons une petite fonctionnaire territoriale ayant bénéficié d’un avancement particulièrement significatif, et de ce fait particulièrement reconnaissante (ça me fait penser au mgc).

Fournissons-lui les fameuses listes.
Chargeons-là de contacter ces nouveaux arrivants, au besoin en organisant des réunions d’appartements.

Ni vu ni connu, je t’embrouille.

Bien sûr, je connais l’identité de la petite fonctionnaire territoriale.
Bien sûr nous commençons à recueillir les témoignages de nouveaux arrivants.
Bref, l’affaire est sur les rails.

Oui, me direz-vous, tout ça, c’est bien joli, mais vous ne nous précisez pas au bénéfice de qui se développent ces manœuvres honteuses.

Ça aussi, je le sais, mais, n’ayant pas de « preuves probatoires », je reste sur mon quant à moi (JC : dico), je soupire, je transpire et je me prépare à passer à l’attaque.

Salut à tous.

François Le Cornec

PS : Patientez ; les documents sur l’affaire de la rue Paul de Kock vont bientôt arriver.